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L’actu tech en Asie : accéder aux réseaux sociaux... sans internet

Les géants du net dans le secteur bancaire, Facebook qui gagne les téléphones lambda et les Australiens lassés de leurs téléviseurs au programme cette semaine. Une actualité high-tech décryptée depuis Shanghai par Renaud Edouard-Baraud, PDG de l’antenne asiatique de l’Atelier BNP Paribas.

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U2opia veut « amener les réseaux sociaux là où aucun réseau n’est jamais allé ».

Par Clémence Dunand

Publié le 25 oct. 2013 à 12:01

La start-up : U2opia

Accéder au web… sans internet. Pour résoudre cette équation apparemment insoluble, le singapourien U2opia a créé un service, Fonetwish, qui utilise la technologie USSD, soit Unstructured Supplementary Service Data.Cette méthode d’échange de données, proche du SMS, est d’habitude utilisée sur les réseaux GSM pour obtenir des informations simples, comme l’état de son compte en banque, par exemple.

Dans le cas de Fonetwish, elle permet, depuis un téléphone basique, d’obtenir les derniers statuts de ses amis sur Facebook et Twitter ou encore d’échanger sur Google Talk. Selon la société, 8 utilisateurs sur 10 en Afrique accèdent à Facebook via la technologie USSD.

Le chiffre : 31

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C’est -en pourcentage- la croissance annuelle sur les cinq prochaines années des dépenses en publicité via des vidéos en ligne en Australie. Ces dépenses devraient représenter un chiffre d’affaires potentiel de plus de 513 millions de dollars en 2018.

Selon Frost & Sullivan, cette croissance s’explique à la fois par le succès grandissant des plates-formes de vidéo en ligne et par un début de désamour pour la télévision : en 2013, 87% des Australiens auraient regardé un film ou une émission sur leur télévision, contre 94% l’année précédente…

L’info : les acteurs du web investissent le marché bancaire chinois

Yuebao d’Alibaba signifie littéralement « les bonnes choses pour l’argent déposé ».

Il y a foule dans le secteur bancaire en Chine. Si l’on ajoute les banques nationales, régionales ou étrangères, à capitaux publics (état, provinces ou villes) ou privés, on peut recenser plus d’une cinquantaine d’acteurs. Ce chiffre pourrait même être gonflé en y incluant... une bonne partie des géants du web, vu leur intérêt pour le monde financier.

Oui, nous allons donc encore parler des stars de l’internet en Chine, Baidu, Alibaba et Sina ! Le moteur de recherche dominant devrait ainsi proposer une plate-forme d’investissement pour les consommateurs, baptisée Baifa. Alibaba, lui, est déjà très actif dans le secteur. Il se positionne notamment comme fournisseur de technologies pour les banques : son service Jubaopen aide les enseignes financières traditionnelles à développer des solutions de paiement en ligne pour servir les e-commerçants.

Alibaba avait déjà fait parler de lui en lançant un système d'investissement baptisé Yuebao (littéralement « les bonnes choses pour l’argent déposé »), qui a attiré plus de deux millions d’investisseurs personnels en moins d‘un mois. Le géant du e-commerce dispose aussi depuis plus longtemps encore d’un système de prêt aux PME familiales, Aliloans, qui a séduit plus de 300.000 entreprises. Sans oublier son récent accord – encore assez mystérieux - avec Minsheng Bank pour commercialiser des produits de micro-finance.

Quant à Sina, il devrait lancer sa banque purement en ligne. Les autorisations sont là, seul manque le site internet. Bizarrement, Tencent n’est pas encore entré dans la bataille, exception faite de l’assurance sur les biens virtuels (qu’on trouve dans les jeux vidéo par exemple) proposée par Zhong An Online Property and Casualty Insurance (« la foule en sécurité »), un service lancé conjointement avec Alibaba et PingAn, qui vient d’obtenir les autorisations du régulateur.

Pourquoi les géants du web osent-ils se lancer sur le marché bancaire ? Parce qu’ils ont en commun de posséder des données assez précises sur les usages de consommation des internautes chinois. Il ne s’agit pas seulement d’informations sur leurs salairesou les achats qu’ils effectuent, mais aussi d’éléments contextuels : leurs conversations en ligne sur leurs achats, leurs recherches sur des produits ou services, leurs ventes sur des sites comme Taobao, leur fiabilité au moment du paiement, leur position géographique... Et du paiement à proprement parler, puisque Alibaba et Tencent disposent tous deux d’un système tiers de paiement sur internet. Enfin, ces acteurs ont un avantage certain dans la maîtrise des interfaces web et mobiles et des parcours consommateurs en ligne.

Renaud Edouard-Baraud, édité par Clémence Dunand

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