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FC Metz Hinschberger : « Une sacrée gueule de bois » après le derby

Étrillé par Nancy (4-0) à Marcel-Picot, le FC Metz a non seulement perdu la première manche du derby, mais il a aussi remis en lumière ses inextricables soucis défensifs. Le point avec l’entraîneur messin, Philippe Hinschberger.
Jean-Sébastien GALLOIS. - 02 déc. 2016 à 05:05 | mis à jour le 02 déc. 2016 à 10:19 - Temps de lecture :
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Pour la réception de Lyon, ce samedi, Philippe Hinschberger va devoir se passer des services de son défenseur Benoît Assou-Ekotto. L’une des nombreuses mauvaises nouvelles de la triste soirée de mercredi à Nancy,  Photo Anthony PICORÉ
Pour la réception de Lyon, ce samedi, Philippe Hinschberger va devoir se passer des services de son défenseur Benoît Assou-Ekotto. L’une des nombreuses mauvaises nouvelles de la triste soirée de mercredi à Nancy, Photo Anthony PICORÉ

Dans quel état se réveille-t-on après une telle gifle chez le voisin nancéien ? « Avec une sacrée gueule de bois après une nuit sans sommeil. Je n’ai pas encore revu les images du match, mais je reste sur cette impression : jusqu’à la 78e minute ( le deuxième but de l’ASNL inscrit par Cuffaut ), il ne s’était pas passé grand-chose. Si ce n’est ce drôle de coup franc de Pedretti évidemment. Et puis, en à peine deux minutes, on s’est tiré deux balles dans le pied. Le troisième but, on le prend quasiment sur l’engagement, ce n’est pas normal… »

• Votre capitaine, Kévin Lejeune, évoquait juste après la rencontre un déficit d’engagement et d’envie de la part de votre équipe. Partagez-vous ce constat ? « Je n’ai pas trouvé qu’on avait péché dans l’engagement… Je ne cherche pas d’excuses mais on a perdu des joueurs importants et l’expérience était quand même du côté nancéien en ce qui concerne l’animation offensive avec, notamment, Hadji qui a plus de 200 matches en Ligue 1 au compteur. De notre côté, Diallo et Vion n’avaient joué qu’un seul petit quart d’heure avant ce derby et on a terminé la rencontre avec quatre joueurs offensifs qui, ensemble, cumulent à peine dix matches de L1. »

• C’est une explication, mais pas la seule… « Même si nous n’avons pas concédé beaucoup plus d’occasions qu’à Toulouse, par exemple, on a perdu bien trop de ballons. La raison est simple : on combine mal et derrière on prend des vagues. C’est bien dans ce jeu combiné que Nancy a été meilleur que nous. »

• Avez-vous pris la parole devant vos joueurs au lendemain de cette défaite ? « Non, pas encore. D’abord parce que le programme de ce jeudi matin n’a pas permis d’avoir tous les joueurs en même temps. Et, surtout, je pense qu’il faut avoir les idées claires pour faire un tel débrief et donc ne pas prendre le risque de se laisser emporter par ses émotions… »

« On ne va pas se mettre à trembler »

• Pour autant, votre équipe va devoir très vite se remobiliser puisqu’elle accueille dès samedi une formation lyonnaise qui vient de s’imposer 6-0 à Nantes… « C’est vrai, mais on ne va pas se mettre à trembler avant le match ! On sait que Metz et Lyon ne disputent pas le même championnat et que face à une telle équipe on risque de ne pas avoir le ballon. Du coup, on va peut-être pouvoir s’appuyer sur ce qu’on sait faire : du jeu vertical et des contres. »

• À condition de régler cet épineux problème défensif… « On peut effectivement s’estimer heureux d’avoir dix-huit points alors qu’on prend autant de buts par match. Peut-être jouer avec cinq défenseurs serait une solution. Je n’aime pas ça, mais pourquoi pas ? En fait, je pense que notre principal problème, c’est la perte du ballon. Ce n’est pas nouveau, mais il va bien falloir qu’on règle ça très rapidement ! »