Quand la presse s’engage pour un monde durable

La presse engagée : quels sont les titres ?  ©Getty - Justin Sullivan
La presse engagée : quels sont les titres ? ©Getty - Justin Sullivan
La presse engagée : quels sont les titres ? ©Getty - Justin Sullivan
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Il existe en France une presse atypique qui met en avant des solutions et des initiatives positives pour l'humanité.

Il y a les historiques comme Reporterre ou Alternatives économiques, des magazines plus récents tels que We Demain, Kaizen ou Socialter, et un petit nouveau qui ne parle pas environnement mais qui traite d’un sujet très intéressant : les aidants et les bénévoles, le trimestriel se nomme AIDER.

Et chacun a ses spécificités, Kaizen est proche du mouvement Colibri de Pierre Rabhi, We Demain a une approche prospective alors que Socialter se veut peut-être plus branché et grand public.

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Une presse atypique

Par contre les enjeux sont les mêmes : baisse des ventes en kiosques, délinéarisation des contenus avec le canal numérique, investissements publicitaires limités, volatilité des lecteurs qui se perdent un peu dans ce flot d’informations continu.

Mais à côté de cela, cette presse atypique a des arguments à faire valoir. Sur le fond d’abord, elle parle société, social, environnement, monde durable. Sur la forme ensuite, elle est souvent perçue comme un relais d’innovations et de solutions qui ne laissent pas indifférents les plus vigilants ou engagés d’entre nous.

C'est quoi une presse engagée?

Vaste question qui fait débat, et cela dépend des éditeurs qui n’ont pas tous la même vision. Mais de manière générale on peut dire que c’est une presse qui a une certaine idée du monde : plus durable, équitable, solidaire et une offre rédactionnelle en lien avec cette approche : entreprises sociales, protection de l’environnement, égalité, solidarité sont des thèmes de prédilection.

Et pour ce qui est des journalistes on les appelle parfois journalistes positifs ou de solution.

Un secteur qui mérite son audience

Oui car il y a une véritable communauté captive de ces sujets, mais pas encore suffisamment de monde pour autant car on n’a pas dépassé le stade de la niche pour atteindre le grand public. Il faut dire que pour se faire connaître et pour recruter des lecteurs il faut des moyens : communication, partenariats, capacité de produire des contenus…Or, ces éditeurs sont souvent des TPE ou PME, des associations à l’exception peut-être d’Alternatives économiques qui fait office de grand du secteur.

Cela se traduit en chiffres d’ailleurs : 20 000 exemplaires vendus par numéros pour We demain, 12 000 abonnés pour Kaizen et un objectif à 10 000 à l’horizon 2018 pour Socialter.

Il s’agit donc d’une presse plutôt confidentielle qui mérite d’être connue par un public plus large afin de participer, à son niveau, à la construction d’une société durable.

Pour lire l'article écrit par Anne-Sophie NOVEL sur ce sujet, c'est ici.

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