Ligue 1 (21e journée) Un samedi à l’hôtel pour l’ASNL, suite au report de son match à Caen

La bâche et les souffleries installées vendredi matin sur la pelouse du stade Michel d’Ornano n’ont pas suffi. Gelé, le terrain a entraîné le report du match. L’escapade normande des Nancéiens s’est transformée en journée de récupération forcée.
De notre envoyé spécial à Caen Pierre-Henry WEXLER - 22 janv. 2017 à 05:00 | mis à jour le 22 janv. 2017 à 08:36 - Temps de lecture :
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Le système de soufflerie et la bâche mis en place sur le terrain du stade Michel d’Ornano depuis vendredi n’ont pas permis de dégeler la pelouse, ce qui a entraîné le report de la partie.  Photo DR
Le système de soufflerie et la bâche mis en place sur le terrain du stade Michel d’Ornano depuis vendredi n’ont pas permis de dégeler la pelouse, ce qui a entraîné le report de la partie. Photo DR

Quand la décision de reporter le match a-t-elle été prise ?

En tout début d’après-midi. Comme le stipule le règlement, les délégués et le trio arbitral sont venus inspecter la pelouse du stade Michel d’Ornano aux alentours de 12 h 30. Ils ont constaté que le terrain, dont seulement une petite partie était exposée au soleil, était « partiellement gelé en surface » et « totalement gelé en profondeur ». Compte tenu de l’état de la pelouse et des prévisions météo, Dominique Calio, le délégué principal, et Sébastien Desiage, l’arbitre, ont estimé qu’il y avait un trop grand risque pour la sécurité des joueurs (voir leurs déclarations). Ils ont donc prévenu les deux clubs que le match était reporté.

Pourquoi le match n’a-t-il pas été reprogrammé à ce dimanche ?

La solution de faire jouer la rencontre le lendemain après-midi a bien sûr été envisagée. Mais elle n’a pas été retenue en raison des prévisions météo. Il n’était pas prévu que le mercure repasse au-dessus de zéro avant ce dimanche midi. Il n’y avait donc aucun espoir d’une amélioration des conditions de jeu.

Quelles dispositions le Stade Malherbe avait-il pris pour éviter un report ?

La pelouse du stade Michel d’Ornano avait été bâchée à partir de vendredi matin. Des souffleries d’air chaud avaient également été installées. Les dirigeants caennais pensaient que cela suffirait pour préserver le terrain et garantir la tenue du match. Mais ce dispositif n’a pas permis à la pelouse de dégeler. La température est descendue jusqu’à moins huit degrés dans la nuit de vendredi à samedi et le mercure est demeuré en dessous de zéro toute la journée.

Quand le match pourrait-il être rejoué ?

C’est la commission des compétitions de la LFP qui va se pencher sur la question. Deux créneaux ont d’ores et déjà été évoqués : 14-15 février ou 21-22 février. L’ASNL va bien évidemment militer pour le second. En cas de programmation mi-février, elle devrait en effet se coltiner une série assez indigeste de huit matches en 25 jours. Le Stade Malherbe serait lui aussi favorable au 21-22 février.

Comment s’est déroulée la journée des Nancéiens ?

Les joueurs ont vécu une journée classique de match avec vidéo, repas et sieste. C’est au moment de la collation, vers 16 h 30, que Pablo Correa leur a annoncé que la rencontre était reportée. Certains avaient déjà eu vent de l’information via les réseaux sociaux. Le staff a alors modifié le planning en permettant aux joueurs d’aller se dégourdir les jambes. À la clé une balade improvisée d’une petite heure dans le centre-ville où était situé leur hôtel.

L’ASNL a-t-elle changé ses plans ?

Non. Le délai était trop court pour se retourner. Et il n’y avait aucun espoir de trouver un terrain praticable aux alentours pour un entraînement de dernière minute (la Ligue de Normandie avait décrété une remise générale ce week-end). Les joueurs ont donc eu droit à une journée de récupération à l’hôtel. Comme elle l’avait prévu, la délégation nancéienne s’envole ce dimanche matin de Caen pour rallier la Côte d’Azur où elle va préparer la demi-finale face à Monaco. Un entraînement est programmé cet après-midi sur les installations de l’AS Cannes. De l’herbe, enfin…