Une journée dans la vie d’un autobus à émission zéro

Il est 3 h du matin. Tandis qu’Ottawa sommeille encore, notre flotte d’autobus à émission zéro (AEZ) se prépare en silence dans le garage St-Laurent Sud. Aligné parmi les rangées de véhicules électriques, l’autobus 2105 est chargé à bloc, prêt à prendre la route pour une nouvelle journée.
Entrez dans le quotidien d’un AEZ d’OC Transpo, où l’innovation durable propulse chaque jour le transport collectif vers l’avenir. Joignez-vous à notre blogue Le prochain arrêt et découvrez les coulisses d’une journée typique à bord de l’un de nos autobus à émission zéro (AEZ). Voyez comment cette technologie silencieuse et durable contribue à transformer, un trajet à la fois, le réseau de transport en commun d’Ottawa.
Un départ tout en silence
La journée commence au centre de répartition de St-Laurent-Nord, où chaque chauffeur reçoit son registre : un outil indispensable qui lui indique quel autobus il prendra en charge, ainsi que les détails du trajet à effectuer.
Puis, il prend la direction du tout nouveau garage St-Laurent Sud, où les AEZ se reposent et se rechargent pendant la nuit sous des pantographes aériens. Après un bref tour d’horizon et un contrôle de sécurité, l’opérateur prend place à bord du bus 2105. Contrairement à ses cousins diesel, le 2105 démarre en silence — si discrètement, en fait, qu’il est équipé d’un système d’alerte acoustique (AVAS) pour s’assurer que les piétons l’entendent approcher.
Sur la route... avec une touche technologique
Une fois le code d’itinéraire saisi, le 2105 met automatiquement à jour ses panneaux d’information extérieurs, désormais équipés de lumières blanches — une amélioration qui facilite la lecture, surtout en début de matinée. À l’intérieur, des écrans d’information améliorés indiquent les arrêts à venir et les heures d’arrivée prévues, ce qui rend le trajet plus facile pour les passagers.
Bien qu’ils puissent parcourir jusqu’à 330 kilomètres avec une seule charge, les AEZ sont affectés à des itinéraires stratégiquement sélectionnés, variant entre 100 et 250 kilomètres, et se terminant à proximité de leur garage d’attache. Cela garantit qu’ils peuvent retourner à la base à temps pour leur prochaine recharge. Qu’il pleuve, qu’il neige ou que la circulation soit dense, ces autobus sont prêts à relever le défi. Chaque itinéraire est soigneusement sélectionné en fonction des conditions réelles sur le terrain.
[traduction] « Il s’agit d’électrifier pour mieux servir votre ville », dit le 2105 (s’il pouvait parler, bien sûr).
Chargement de secours
Après avoir parcouru 250 kilomètres dans les rues de la ville, le 2105 retourne au garage St-Laurent Sud, où un répartiteur l’oriente vers une voie désignée pour la recharge. Dès que le véhicule est correctement positionné sur le repère au sol, le processus de recharge s’amorce. Le pantographe suspendu clignote en vert, puis abaisse doucement son bras jusqu’à entrer en contact avec le port de recharge situé sur le toit de l’autobus. La lumière passe alors au bleu : la recharge est en cours.
De nombreux efforts ont dû être déployés pour en arriver là. Deux ans de transformations majeures ont été nécessaires pour réaménager le garage : réparation du béton, nouveaux gicleurs, révision complète du réseau électrique, installation d’armoires de chargement et de pantographes à haute puissance. Mais aujourd’hui, recharger un parc d’AEZ fait simplement partie du quotidien à OC Transpo.
Pas terminé à 100 %
Bien qu’un autobus comme le 2105 puisse être entièrement rechargé en seulement quatre heures, il peut être remis en service à tout moment, selon les besoins. Le répartiteur veille au bon déroulement des opérations, en affectant chaque autobus à émission zéro à l’itinéraire approprié, au moment prévu. L’efficacité ne dort jamais.
À la fin de son dernier quart de travail, le 2105 retourne une dernière fois au garage St-Laurent Sud pour un « compte à rebours » complet : on récupère les boîtes de perception, on effectue un nettoyage rapide, une inspection de sécurité, puis un passage dans le lave-autobus, et ce, afin qu’il soit fin prêt pour reprendre la route dès le lendemain.
Vue d’ensemble
Chaque AEZ représente bien plus qu’un simple trajet plus silencieux : il joue un rôle clé dans l’atteinte des objectifs climatiques de la Ville d’Ottawa, en permettant d’économiser plus de 25 000 litres de carburant par année et en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Notre parc d’AEZ continue de s’agrandir et le déploiement de 354 autres AEZ est prévu d’ici la fin de 2027. Restez à l’affût : de plus en plus d’AEZ feront bientôt partie de votre parcours. L’avenir du transport collectif à Ottawa s’annonce durable, silencieux et résolument innovant.
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