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Les chiffres relatifs à la santé mentale sont implacables : le coût mondial est estimé à 16 milliards de dollars en 2040 (rapport de la CIA). S’agissant des salariés français, le taux d’engagement est de 7% (Gallup, 2024), le taux de burn-out de 7% (Technologia), le taux d’absentéisme de 5,9% et le taux de harcèlement vécu au moins une fois dans sa carrière professionnelle est de 35% (Qualisocial x Ipsos).

Il est probable que les choses s’aggravent car depuis la publication de ces chiffres, nous sommes confrontés à de nouvelles guerres, un monde géopolitique en pleine fracturation et recomposition, tandis que les enjeux sociaux et environnementaux sont en plein recul. Le Forum économique mondial de Davos a d’ailleurs acté la mort de l’ESG. Dans le même temps, nous pouvons observer le ballet des entreprises qui annoncent le recul, voire la suppression des politiques diversité et inclusion. « Sale temps » pour la planète donc ; et c’est sans doute le signal d’une augmentation probable des perturbations mentales (eco-anxiété, dépression, désengagement, absentéisme, etc.) dans un contexte où le style de leadership se durcit et se brutalise de manière ouverte et assumée.

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