21 juillet 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Glencore

Le cas le plus récent s’est déroulé lors de l’arrêt général du printemps dernier, où près de 1500 entrepreneurs s’étaient affairés pendant près de deux semaines sur le site du complexe de Rouyn-Noranda dans la plus grande opération du genre de son histoire. Trois délégués de la Fonderie Altonorte au Chili sont alors venus se familiariser avec les pratiques et les normes d’entretien de l’usine.

Notre système de planification des arrêts généraux est reconnu. Disons qu’en 90 ans d’existence, nous avons acquis une certaine expérience en la matière -Stéphanie Lemieux

«Notre niveau de performance et l’expertise de nos employés sont reconnus à travers l’industrie minière. Il est donc assez fréquent que nous partagions notre savoir-faire avec d’autres usines du groupe cuivre de Glencore», a indiqué Stéphanie Lemieux, coordonnatrice aux communications et aux relations avec la communauté à la Fonderie Horne.

Des arrêts généraux cités en exemple

Lors de leur séjour, l’ingénieur senior en maintenance Rene Tapia, l’ingénieur senior en mécanique Christian Contreras et le technicien en entretien de roue de coulée José Udalde ont ainsi rencontré des spécialistes de l’entretien lié directement à l’arrêt général et de la santé-sécurité à la Fonderie Horne.

«Notre système de planification des arrêts généraux est reconnu. Disons qu’en 90 ans d’existence, nous avons acquis une certaine expérience en la matière», a fait observer Mme Lemieux.

Pas une première

Il ne s’agissait d’ailleurs pas d’une première pour la Fonderie Horne. Lors de l’arrêt général de novembre 2014, une première délégation chilienne de cinq personnes s’était déplacée à Rouyn-Noranda afin de se familiariser avec les bonnes pratiques d’installation des briques réfractaires du réacteur Noranda. Les Chiliens s’étaient aussi intéressés aux méthodes de gestion au quotidien lors des arrêts généraux.

«Notre équipe de développement technique est aussi l’une des plus avant-gardistes du secteur minier, a fait valoir Stéphanie Lemieux. C’est notamment elle qui, à la fin des années 1990, a développé le Convertisseur Noranda, un four unique au monde qui nous procure un avantage technologique important, en plus d’avoir contribué de manière significative à l’amélioration de nos performances environnementales.»