Moscovici : il y a "quelques maboules" à Bruxelles

Le ministre des Finances s'est confié d'une manière plutôt étonnante à une équipe de Canal+.

Source AFP

Pierre Moscovici s'est exprimé devant les caméras de Canal+. © Frédéric Lancelot / Sipa
Pierre Moscovici s'est exprimé devant les caméras de Canal+. © Frédéric Lancelot / Sipa

Temps de lecture : 1 min

Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a confié à Canal+ qu'il y avait "quelques maboules" parmi ses collègues européens, dans un reportage diffusé dans l'émission Dimanche +. Dans ce reportage, une équipe de Canal+ suit le ministre à Bruxelles, où il participe à une réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la situation en Grèce. L'enjeu pour Pierre Moscovici est d'obtenir un délai de deux ans pour que ce pays réduise ses dettes.

La newsletter Économie

Tous les jeudis à 17h

Recevez le meilleur de l’actualité économique.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Avant la réunion, le ministre, qui s'entretient avec ses collaborateurs, pressent une longue discussion : "Ca se présente moyen [...], on n'est pas sorti de l'auberge." Cinq heures plus tard, fin de la réunion, les ministres se sont mis d'accord pour accorder le délai de deux ans.

Interrogé par Canal+, Pierre Moscovici confie qu'il a "dû s'énerver une fois ou deux contre un ministre, qu['il ne va] pas nommer, mais qui avaient l'air de considérer qu'en Grèce rien ne se passait". "Il y a quand même quelques maboules dans la salle", a lâché le ministre français. "Vous vous êtes fait le défenseur de la Grèce ?" lui a-t-on demandé. "Oui, c'était nécessaire, mais, pour ça, il faut élever la voix. Une bonne colère surjouée, d'abord ça soulage et puis c'est efficace", a-t-il ajouté.

Commentaires (45)

  • Roni

    Comme vous avez raison.
    Ces énarques, qui n'ont fréquenté que les bureaux de la fonction publique, n'entendent rien au quotidien des entreprises, qui se battent tous les jours contre la concurrence, à la réalité des artisans, aux difficultés des jeunes de trouver un travail...
    Ils ne connaissent pas l'économie réelle, eux qui restent dans leurs lointains bureaux, ou devant les caméras.
    Les rencontrer dans le métro, marcher le samedi dans Paris... Ou dans un TER ?... N'y pensons pas. Et pourtant, ils y entendraient des discussions parfois pleines de bons sens...

  • brif

    Les allemands veulent presser la Grèce comme un citron, alors qu'ils ne sont que la partie visible de l iceberg. Comme s ils avaient mis pause et fait de l avance image par image sur la chute du premier domino, histoire de se mettre à l abri. Ils savent que plus les grecs paieront, moins eux paieront. Cela s appelle la non solidarité. En même temps, les grec ont triché et ont trop dépensé... Il faut trouver un juste milieu, mais c est clair que face à la rigidité germanique, Moscovici doit avoir fort à faire...

  • mark_

    C'est à dire payer pour les autres sans rien demander en retour et continuer ainsi in vitam. Les européens ne marchent pas sur la tête comme vous avec vos idéologies déplacées Messieurs les Socialistes Français.