Les DRH, en prenant leurs fonctions, découvrent une réalité beaucoup plus éclectique que prévue, selon une enquête réalisée par Cegos.
Initialement attirés par la profession de DRH dans le but d’ “accompagner le développement des hommes et femmes et de leurs compétences” (63 %), les DRH découvrent en réalité un quotidien très différent. Ils estiment en effet passer 29 % de leur temps à assurer un rôle administratif, suivi par un rôle de conseil sur le terrain auprès des salariés et managers (21 %) et de partenaire stratégique pour accompagner le changement (17 %).
Agir dans l’urgence
Plus de 8 répondants sur 10 (81 %) déclarent passer beaucoup de temps à mettre en place des accords suite aux évolutions réglementaires, puis éteindre les “incendies” (76 %) ou à faire face à des changements et des réorganisations incessants (76 %). 64 % estiment manquer de marge de manœuvre.
Déconnexion difficile et isolement
Malgré une liberté de parole auprès de leur direction générale, leur permettant d’exprimer leur avis (78 %), plus de la moitié ne parvient pas à se déconnecter des situation vécues au travail une fois la journée terminée (53 %). 46 % vont même jusqu’à agir contre leur éthique, leurs valeurs, et 41 % se sentent seuls ne peuvent parler à personne en cas de difficultés.
