EXCLU – Les photos inédites d'Ingrid Chauvin et son fils Tom, 7 mois

Geneviève Cloup | à 08h00 - Mis à jour le lun. 03 avril 2017 à 17h52

EXCLU – Les photos inédites d'Ingrid Chauvin et son fils Tom, 7 mois

À tout juste sept mois, Tom a mis pour la première fois ses petits pas dans ceux de son papa. C’est en effet à Serre-Chevalier, là où Thierry Peythieu a grandi, que la famille a passé des vacances au ski. Un moment plein d’émotion comme nous le raconte Ingrid Chauvin…

Elle rit souvent. Et ça, c’est un vrai cadeau ! Ingrid vient de fêter à la montagne son premier Noël avec Thierry Peythieu, son mari, et Tom, leur petit bonhomme. Une parenthèse enchantée dans la vallée de Serre-Chevalier… « Tom a découvert la neige, profité du bon air et même rencontré le Père Noël ! », s’exclame-t-elle. Un Père Noël qui, semble-t-il, s’est montré plus que généreux…

Gala : Qu’y avait-il sous l’arbre le 25 décembre ?
Ingrid Chauvin : Essentiellement des cadeaux pour Tom ! Il a eu des peluches, jusqu’à trois fois plus grandes que lui, des jouets éducatifs, un trotteur Ferrari qu’il apprécie particulièrement…

Gala : Votre fils vient d’avoir sept mois (le 10 janvier, ndlr). A qui ressemble-t-il le plus ?
I. C. : C’est un doux mélange de nous deux. Chaque jour ses expressions, ses mimiques changent et évoluent. Son caractère s’affirme également. C’est un bébé d’humeur joyeuse, curieux de tout… Et qui a déjà compris comment nous mettre dans sa poche !

Gala : Dort-il toujours dans votre chambre ?
I. C. : Oui, dans un cododo, ce qui me permet d’avoir toujours un regard sur lui, de le sentir… D’être près de lui tout simplement.

Gala : Il s’appelle Tom, avec Prince pour deuxième prénom. Pourquoi Prince ?
I. C. : Comme on appelait souvent sa grande sœur « princesse », mon mari à eu l’idée de ce deuxième prénom.

Gala : Après ce que vous avez traversé, parvenez-vous à le regarder grandir sereinement, n’êtes-vous pas tentée de le surveiller chaque seconde ?
I. C. : Nous ne serons jamais plus des parents comme les autres et notre apprentissage au quotidien est d’acquérir un peu plus de sérénité. Nous nous y attelons et avons la chance d’avoir un bébé qui va bien. Il semble même vouloir aller vite : il se tient déjà debout fièrement et se montre impatient de marcher !

Gala : Les psychologues disent que le danger, après la perte d’un enfant, c’est de charger celui qui suit d’un rôle trop grand pour lui : celui de réparer l’absence. Vous faites-vous aider, Ingrid ?
I. C. : Mon meilleur psy, comme je le dis toujours, c’est mon mari. Ecrire m’apporte beaucoup également. Nos deux enfants ont une place bien distincte. Tom ne remplacera jamais sa sœur. Il est en effet primordial de ne pas lui faire porter cette charge émotionnelle et nous y veillons au quotidien.

Gala : Avez-vous transformé la chambre de Jade ?
I. C. : Elle est devenue la chambre de nos enfants. Elle a évolué bien sûr car nous y avons rajouté des choses pour Tom, mais elle n’a pas été transformée pour autant.

Gala : Après votre grave accident de voiture, en 2003, alors que vous étiez entre la vie et la mort, vous avez perçu une lumière… Est-ce que depuis cette expérience, vous vous dites que la mort n’est pas la fin, qu’il y a quelque chose après ? Et est-ce que cela aide ?
I. C. : Ce serait bien évidemment réconfortant d’avoir la certitude d’une suite, y croire doit apaiser, mais je ne sais rien de l’après… Et quoi qu’il en soit cela n’enlève rien ni au manque ni à la douleur de l’absence… Le deuil d’un enfant devient un meilleur ennemi avec lequel nous devons apprendre à cohabiter. Mais pour ne pas devenir aigri, pour continuer à avancer, il est essentiel de garder un joli regard sur la vie.

Gala : Dernièrement, l’hôpital Necker a pu, grâce à votre appel aux dons et aux ventes de votre premier livre (A cœur ouvert, Plon), s’équiper d’un robot médicalisé. Ce sentiment d’être utile à sauver d’autres vies doit être très réparateur, non ?
I. C. : Le sentiment d’être utile m’a aidée à aller mieux. Mais je ne prétends pas y être pour grand-chose : j’ai juste communiqué et tenté de sensibiliser autour de moi. Le principal, c’est que ce robot existe maintenant et qu’il va améliorer la vie de nombreux enfants et en sauver d’autres !

Gala : Tom a déjà fait ses premiers pas sur la scène d’un théâtre puisque vous étiez enceinte quand vous avez joué Avanti ! avec Francis Huster. Allez-vous prochainement reprendre le travail et comment vous organiserez-vous ?
I. C. : J’ai déjà repris ! Quand Tom avait trois mois, j’ai tourné dans Joséphine, ange gardien, auprès de Mimie Mathy, pour TF1. Cela n’a pas été évident pour moi, mais mon bonheur de le retrouver avec son papa le soir n’était que plus grand ! Et là, je suis en tournée avec la pièce. Tom sera du voyage pour les dates où nous resterons quelques jours dans une même ville. Le reste du temps, il sera dans son cocon, avec son père et sa nounou, car il a besoin de ses repères. Je m’arrangerai pour rentrer sitôt la représentation finie, voire très tôt le lendemain, quitte à dormir dans les trains, pour le rejoindre au plus vite.

Gala : Vous disiez avoir été très ronde pour cette deuxième grossesse. Avez-vous retrouvé votre ligne ?
I. C. : J’étais ronde comme une jolie mappemonde ! On me demandait souvent s’il n’y avait pas un deuxième bébé caché quelque part ! (Elle rit.) J’ai encore quatre petits kilos à perdre, mais je n’ai pas fait de régime et ne souhaite pas en faire. Il faut laisser le temps au temps, ma priorité est ailleurs. Et puis avec le marathon qui m’attend – je serai quasi tous les soirs sur scène, sur les routes de France, de Suisse et de Belgique –, je pense que je vais rapidement y laisser quelques grammes !

Gala : Après l’accouchement, avez-vous ressenti ce baby blues dont beaucoup de mamans parlent ?
I. C. : Je m’y étais préparée, mais non. En revanche, Tom ressemblait beaucoup à sa sœur, il avait parfois des mimiques identiques aux siennes et ça, c’était évidemment beaucoup d’émotion… Mais le bonheur d’être à nouveau maman l’a emporté sur tout. Nous avons d’ailleurs mis beaucoup de temps à réaliser que nous étions à nouveau une famille.

Gala : Dans votre deuxième livre (Croire au bonheur, Plon), vous avez raconté ce parcours du combattant pour tomber de nouveau enceinte : cinq FIV, vous étiez même prête à aller jusqu’au don d’ovocytes… Est-ce que cette détermination incroyable vous la partagiez avec Thierry ou venait-elle surtout de vous ?
I. C. : C’était un réel désir pour nous deux. Mon mari a toujours voulu être père, c’était pour lui la seule et unique chose qui lui manquait. Il n’est pas rare qu’il me dise encore « merci » de lui avoir fait le plus beau cadeau de sa vie… Moi qui ai toujours beaucoup de mal à trouver des idées de cadeau justement, en voilà un de taille dont je ne suis pas peu fière ! (Elle rit.)

Gala : Vous avez dit maintenir votre souhait d’adopter, et ce, même si Tom a depuis pointé le bout de son nez. Cette adoption est-elle essentielle dans la construction de votre famille ?
I. C. : C’est un autre rêve qui j’espère se réalisera… La vie décidera, nous ne sommes plus tout jeunes et je comprendrais que la priorité soit pour des couples dans la trentaine et sans enfants… Quoi qu’il en soit, nous sommes prêts et serions les plus heureux de pouvoir donner de l’amour à un petit qui en est dépourvu.

Gala : Cela fait cinq ans seulement que vous êtes mariés Thierry et vous, et vous avez déjà traversé bien des épreuves…
I. C. : Notre amour a su rester plus fort que tout. Certains me disent que nous sommes un « exemple de vie »… En tout cas, si cela pouvait permettre à d’autres de ne pas se perdre, ce serait merveilleux !

Gala : Cette nouvelle année 2017, comment l’imaginez-vous, comment la rêvez-vous ?
I. C. : Je ne veux pas la rêver mais la vivre. Aussi pleinement que possible. Dans la joie, l’harmonie, la complicité et l’amour, resserrés autour de notre bonheur. J’en profite d’ailleurs pour souhaiter une merveilleuse année à tous et remercier une nouvelle fois toutes celles et ceux qui, depuis le début, me sont fidèles.

Crédit photo : Philippe Doignon/ Bestimage

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