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La progestérone des plantes pour aider la santé des femmes ?

L'université de Chicago lance un programme de recherche qui vise à mieux comprendre l'action de la progestérone des plantes dans le corps des femmes. Cette hormone est à la base de nombreux traitements féminins.
La progestérone des plantes pour aider la santé des femmes ?

Les femmes ne sont pas les seules à fabriquer de la progestérone. Cette hormone féminine est également présente chez les autres mammifères femelles et, plus étonnant, chez certaines plantes. C’est sur les végétaux que l’université de Chicago (Etats-Unis) a décidé de se pencher pour trouver de nouvelles pistes de traitements. La progestérone est en effet très utilisée en médecine puisqu’elle compose en partie les pilules contraceptives, les pilules du lendemain, les traitements contre l’endométriose et les thérapies hormonales de substitution.

Houblon, trèfle violet et patate douce

Les deux chercheurs en charge du projet, Joanna Burdette et Brian Murphy, tous deux maîtres de conférence en chimie médicale et en pharmacognosie à l’université de Chicago, vont passer au crible une dizaine d’espèces végétales potentiellement intéressantes pour leur teneur en progestérone. Il s’agit par exemple du houblon, du trèfle violet, du cornouiller ou encore des fleurs de patate douce.

Pour le moment, si les scientifiques savent que ces plantes contiennent de la progestérone, ils ne connaissent pas exactement leur mode d’action sur les récepteurs à la progestérone des femmes. « Les études sur la capacité des végétaux à modifier les signaux des récepteurs à la progestérone sont rares malgré l’impact que cela pourrait avoir sur la santé des femmes« , déplore Brian Murphy dans un communiqué du site EurekAlert.

Mieux comprendre les risques d’interaction en phytothérapie

Autre intérêt de cette recherche : mieux cerner les risques d’interactions entre plantes et médicaments et mieux guider la phytothérapie. En effet, la médecine par les plantes n’est pas sans danger, et peut perturber le fonctionnement naturel de l’organisme, au même titre que les médicaments pharmaceutiques. Cette recherche devrait améliorer la sécurité de la phytothérapie pratiquée en automédication, en permettant aux femmes « de comprendre si elles s’exposent à des progestatifs seuls ou à une combinaison de molécules phyto-œstrogènes » explique Joanne Burdette.

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