Plongez dans les coulisses de l'exposition Le Modèle noir

Plongez dans les coulisses de l'exposition Le Modèle noir

Reportage Karel CLOTAIRE. Photos : Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE

Après New York et le musée d'Orsay, à Paris, l'exposition Le Modèle noir, de Géricault à Picasso arrive au Mémorial ACTe, Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage. Le temps d'une matinée, le MACTe a exceptionnellement ouvert ses portes à FA Guadeloupe pour nous faire découvrir les coulisses de cette magnifique exposition.

En présence de Marie-Josée Fras, représentante des Archives nationales, on procède au "constat d'état". © Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE

Les moindres détails sont scrutés. © Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE

Pour manier ces œuvres, le port de gants est obligatoire.

Des documents exceptionnels sont révélés,le décret d'abolition de l'esclavage.

Le constat d'état terminé, le décret d'abolition est déplacé pour être installé dans la salle d'exposition. (Photo : Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE) © Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE

Le décret d'abolition

Le document est placé sous vitre, après un ultime nettoyage de la vitre. (Photo : Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE

Un exemple de tableau à découvrir.

L'outillage de rigueur

Les tableaux présentés au public sont sécurisés.

Dans les couloirs du MACTe, les caisses qui ont permis de transporter les œuvres sont encore là.

Le plan d'installation.

Jacques Martial, commissaire de l'exposition Le Modèle noir © Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE



À une semaine de l'ouverture de l'exposition
Le Modèle noir, de Géricault à Picasso, l'espace d'exposition, d'une superficie de 700 m2, est déjà paré des plus belles œuvres de Géricault, Brune, Cogghe… Mais pas encore de Picasso en vue. Néanmoins, l'accrochage, moment clé de la préparation de l’exposition, est la concrétisation d’un long travail qui prend forme.

Car tout commence dans l'atelier de préparation. Véritable fourmilière, c'est dans cette salle que chaque œuvre est sortie de sa caisse et déballée, après être restée 48 heures « au repos », le temps de s'acclimater pour éviter tout choc thermique ou lié à l'humidité. « Les caisses ont été fabriquées spécifiquement pour le transport d'œuvres d'art », explique Frédérique Vincent, consultante en conservation préventive et restauratrice d'œuvre. « Dans ces caisses isothermes, il y a des mousses qui absorbent les vibrations et ralentissent les échanges avec l'extérieur en termes de température. Il y a aussi des matériaux qui empêchent l'humidité d'entrer dans la caisse », poursuit-elle.

Au menu du jour,...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger