Politique

Benoît Hamon élu, les ennuis commencent pour le PS

Corbynisation du parti, recomposition de la gauche, fuite des troupes vers Emmanuel Macron... Revue de détail des scénarios de l’après-primaire.
Pascale Tournier
Publié le 29/01/2017 à 18h34, mis à jour le 29/01/2017 à 22h01 • Lecture 4 min.
© Simon LAMBERT/HAYTHAM-REA

© Simon LAMBERT/HAYTHAM-REA • SIMON LAMBERT/HAYTHAM-REA

Pour Manuel Valls, la gauche était au carrefour de son histoire avec le second tour de cette primaire. Dimanche soir, elle a choisi la direction qu’elle voulait prendre. Le résultat des urnes est sans appel. Avec un score de 58,65% des suffrages, selon les résultats provisoires, Benoît Hamon a battu Manuel Valls. Pour porter les couleurs du PS à la présidentielle, les électeurs ont donc préféré un député frondeur à un ancien Premier ministre. Et aussi une gauche du rêve contre une gauche de gouvernement, comme l’a théorisé avec force Valls pendant l’entre-deux tours.

« La culture de l’utopie est très mobilisatrice à gauche. Elle fait partie de ses fondamentaux historiques », observe l’historien Jean Garrigues, auteur d’Élysée circus, une histoire drôle et cruelle des présidentielles (Taillandier). La proposition du revenu universel, qui a été placée au centre de la campagne de Benoît Hamon, a été un puissant moteur pour renouveler l’imaginaire. Le virage écologiste opéré par le député des Yvelines, également.

Mais il ne faut pas se méprendre. En votant en faveur de Benoît Hamon, qui a eu lui aussi les mains dans l

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Article paru dans :

Scorsese

Edition du 02 février 2017 (N°3727)

Interview. Son voyage au bout de la foi Histoire. Martyrs du Japon et héros de « Silence »

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