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Qu'est-ce qu'une isoquante ? Qu'est-ce qu'un isocoût ?

Les notions d'isoquante et d'isocoût relèvent de la microéconomie et plus particulièrement de la thèse du consommateur et de la théorie néoclassique du producteur. Ces deux principes sont souvent étudiés en parallèle des différentes fonctions de production.

Isoquante et isocoût

Credit Photo : Unsplash rawpixel

La thèse du consommateur est l'étude des habitudes de vie et de consommation des clients, soit pour un produit donné soit sur un segment particulier. Il existe différents types d'études comme les fonctions de demande, l'effet de variation des prix, ou encore toutes les nouvelles théories qui ont peu à peu trouvé leur place au fil des siècles, et qui ont par ailleurs beaucoup évolué. Ces dernières années, nous avons de ce fait assisté à beaucoup de changements sur la question. La théorie néoclassique du producteur rejoint directement la thèse du consommateur. En fait, c'est la même chose, sauf qu'à la place d'étudier les comportements des consommateurs, ce sont ceux des producteurs qui sont détaillés.

Les deux notions sont liées au Keynésianisme, doctrine qui nous vient directement de l'économiste John Keynes (1883-1946).

De ces deux domaines d'études ressortent les deux notions d'isoquante et d'isocoût.


1) Isoquante : définition
2) Isocoût : définition


1) Isoquante : définition

Étymologiquement, le mot est composé de deux racines différentes. La première est « iso » qui signifie égal et la deuxième est « quante » qui signifie pour sa part quantité.

Dans les deux théories qui se regroupent donc du consommateur et du producteur, une isoquante est définie comme une courbe, et non une droite (cf. isocoût) qui lie entre eux plusieurs sortes de facteurs ; celui du capital et celui du travail notamment. L'objectif est de parvenir à un degré égal de niveau de production.

Il se peut que dans un graphique, on trouve plusieurs courbes définissant les isoquantes. Ceci est tout à fait possible ; et l'on parle alors de carte d'isoquantes ou de segments d'isoquantes. Ces courbes représentent alors simplement des quantités distinctes de la production.

La notion d'isoquante est reliée directement au consommateur ; nous verrons dans le paragraphe suivant que celle d'isocôut est par contre reliée au producteur. C'est entre autres la raison pour laquelle on obtient lors d'une étude microéconomique des graphiques avec des courbes et des droites. Les isoquantes aident à chiffrer et à définir le comportement d'achat des consommateurs. Dans un graphique, une isoquante représente différents types de comportements qui servent à étudier les associations possibles pour produire une certaine quantité de biens et de services.

Par exemple, lorsque les isoquantes et les isocoûts sont représentés sur un même schéma, on sait que le point d'intersection des deux correspond au coût minimal de production. Les isoquantes sont des courbes ; elles permettent de se rendre compte de la communabilité qui existe entre les deux facteurs que sont le travail et le capital. Les graphiques sont représentés dans un repère à deux dimensions (cf. schéma). Il est possible de tout dessiner dans un même repère et de faire également apparaître par exemple les contraintes budgétaires des producteurs.


2) Isocoût : définition

A contrario de l'isoquante, l'isocoût est caractérisé par une droite, ils ne peuvent donc jamais se croiser sur un schéma. On retrouve les mêmes étymologies dans les deux mots avec « iso » pour égal. La droite représentée par l'isocoût est donc une droite qui représente toutes les associations des facteurs de production définies par le même coût.

Dans un graphique, ces droites sont souvent reliées avec les courbes de l'isoquante. Pour les économistes, ces graphiques donnent de précieuses informations puisqu'ils montrent également le taux maximum de rendement qui peut être fabriqué. Toutes les entreprises ou presque sont touchées par la question de minimisation des coûts. Chacune souhaite faire un maximum d'économies, mais sans pour autant perdre des consommateurs pour un bien ou un service donné.

Chaque droite décrit les différentes associations possibles du capital et du travail qui provoquent le même coût.

 


Dans un graphique de ce type, le facteur travail est le plus souvent représenté par la lettre L et le capital par la lettre K. L'étoile montre le point d'intersection des deux notions. Cela représente une aide pour la décision de production dans de nombreuses entreprises.


Sources : Comportements du consommateur, concepts et outils, Denis Darpy ; Le comportement du consommateur, Joel Brée ; Keynes et le Keynésianisme : Pierre Delfaud


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