Jean-Marie Le Pen définitivement condamné pour ses propos sur l'Occupation

Temps de lecture : 2 min

La condamnation de Jean-Marie Le Pen pour ses propos sur l'Occupation qui n'aurait pas été selon lui "particulièrement inhumaine", est devenue définitive mercredi, la Cour de cassation ayant rejeté le pourvoi du président d'honneur du FN, a-t-on appris de source judiciaire.

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Cette décision de la chambre criminelle est conforme à l'avis de l'avocat général.

Jean-Marie Le Pen avait été condamné pour contestation de crime contre l'humanité à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende par la cour d'appel de Paris le 16 févier 2012 pour ces propos tenus en janvier 2005 dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol.

"En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés", avait déclaré M. Le Pen.

Il avait également présenté une version jugée choquante du massacre d'Ascq (Nord), perpétré dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, durant lequel 86 Français avaient été fusillés en représailles après le déraillement d'un train allemand.

Le 8 février 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait déclaré l'ancien président du Front national coupable d'"apologie de crimes de guerre" et de "contestation de crime contre l'humanité".

Le 21 janvier 2009, la cour d'appel de Paris avait confirmé la condamnation de M. Le Pen pour "contestation de crime contre l'humanité".

Elle l'avait toutefois relaxé du délit d'"apologie de crime de guerre" sur le dossier d'Ascq et avait jugé certaines parties civiles irrecevables à agir. En revanche, elle avait confirmé intégralement les peines d'amende et de prison.

M. Le Pen et les associations déboutées s'étaient pourvues en cassation.

Le 27 avril 2011, la Cour de cassation avait confirmé la relaxe de M. Le Pen pour les faits d'apologie de crime de guerre, mais avait annulé le reste. Le dossier avait donc été rejugé, aboutissant à l'arrêt de la cour d'appel qui avait été contesté le 24 mai devant la Cour de cassation.

Les associations déboutées ont également vu leur pourvoi rejeté mercredi par la Cour de cassation.