Mieux vaut être directeur des ressources humaines en Nouvelle-Zélande ou en Australie qu’en France ou au Portugal, démontre le Baromètre RH international 2013, réalisé par Michael Page, cabinet spécialisé dans le recrutement des cadres.
L’enquête, menée auprès de plus de 4 300 cadres RH du monde entier en mars 2013, indique que 35 % des cadres RH européens ont un revenu inférieur à 60 000 euros par an, alors qu’en Australie et en Nouvelle Zélande, par exemple, ils ne sont que 9 % dans ce cas. A l’inverse, 26 % de ces DRH de l'autre bout du globe ont un revenu annuel supérieur à 150 000, contre 9 % sur le continent européen.
A vrai dire, les situations sont disparates au sein même de l'Europe. En Allemagne (11 %), aux Pays-Bas (8 %) ou en Suisse (1 %), la proportion des DRH dont les salaires sont inférieurs à 60 000 euros annuel reste minime, alors qu'elle est majoritaire au Portugal (61 %), en Russie (53 %) et en Pologne (55 %), et atteint... 49 % en France, où 4 % seulement touchent plus de 150 000 euros.
La rémunération dépend également de la taille et du secteur d’activité de l’entreprise. Plus la taille d’une société et de sa fonction RH est importante, plus les revenus des DRH sont élevés. Par ailleurs, les DRH travaillant dans le secteur de la finance, de l’énergie et de la grande consommation, ont des salaires plus élevés que ceux exerçant dans les services (commerce ou vente au détail).
En Europe par exemple, 20 % des DRH présents dans les services financiers gagnent plus de 150 000 euros par an, contre 5 % de DRH qui travaillent dans la distribution.
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