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Coénove réclame une « véritable dynamique de rénovation énergétique »

Publié le 16 juin 2017

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Réduire de 87% les émissions directes de Gaz à effet de serre pour le bâtiment et de 96% pour les émissions indirectes d’ici à 2050 : tels sont les objectifs particulièrement ambitieux fixés par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Hors d’atteinte, d’après Coénove, à moins qu’un nouvel élan soit impulsé à la rénovation énergétique dans le secteur résidentiel. Les détails.
Coénove réclame une « véritable dynamique de rénovation énergétique » - Batiweb
Coénove persiste et signe ! Profitant de la récente arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’État, l’association, qui milite pour le développement des énergies vertes, a rappelé ce jeudi 15 que « les objectifs fixés par la Stratégie nationale bas carbone [SNBC, ndlr] ne pourront être atteints sans une véritable dynamique de rénovation énergétique».

Publié en novembre 2015, ce plan ambitieux s’inscrit en soutien de la transition énergétique, visant à instaurer une société décarbonée. Dans ce sens, la SNBC ambitionne notamment de réduire les émissions directes et indirectes de Gaz à effet de serre (GES) pour le bâtiment de 87 et 96% d’ici à 2050.

« Avec à lui seul 2/3 des émissions de GES du bâtiment, c’est le secteur résidentiel qui dispose du potentiel d’actions le plus important pour concourir à l’atteinte des objectifs », indique Coénove, ajoutant que cette dernière « est possible à condition notamment que l’ensemble du parc résidentiel soit rénové au niveau Bâtiment basse consommation (BBC) à l’horizon 2050 ».

Un travail main dans la main avec le gouvernement

Un projet particulièrement ambitieux, qui nécessitera la mobilisation du nouveau gouvernement. Ayant déjà apporté son soutien à la politique environnementale d’Emmanuel Macron, Coénove rappelle que ce dernier s’était engagé, durant sa campagne, à « rénover la moitié des passoires thermiques des propriétaires les plus modestes dès 2022 via un financement de 4 milliards d’euros ».

Le Président de la République souhaitait également mettre en place un grand plan de rénovation des bâtiments publics, de l’État et des collectivités locales. Par ailleurs, le crédit d’impôt transition énergétique (CITE), qui nécessite d’être simplifié d’après nombre d’organisations, pourrait évoluer pour devenir une prime immédiatement perceptible.

« Il faut que le gouvernement envoie un signal fort dès ce début de quinquennat pour que la rénovation énergétique dans le bâtiment prenne véritablement son envol », martèle Bernard Aulagne, président de l’association.

« Si la diversité et la complémentarité des aides à la rénovation sont aujourd’hui une chance pour les ménages, la complexité de compréhension et d’application rend le système, in fine, contreproductif », poursuit-il, avant de conclure : « Il faut simplifier le système et conditionner les aides à l’atteinte d’un niveau minimal de performances pour rationaliser les dépenses publiques. »

F.C
Photo de Une : ©Fotolia

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