Comment financer ses études ? Toutes nos solutions !

Le coût de la vie étudiante ne cesse d’augmenter. Entre logement, mode de vie et frais de scolarité, voici une liste de solutions pour vous aider à faire face à ces frais considérables.
/
Lecture
Trouver mon école
Trouver ma formation
https://f.hellowork.com/edito/sites/5/2015/03/21394.jpg
Comment financer ses études ? Toutes nos solutions !

Les effectifs des étudiants dans le supérieur explosent. Si les universités restent le choix le plus naturel pour bon nombre d’étudiants, d’autres préfèrent intégrer une école spécialisée. Celles-ci sont davantage orientées vers le monde professionnel et la technique.

Seul hic : contrairement aux études universitaires dont les frais d’inscription sont souvent nuls ou très peu élevés, les écoles privées requièrent un budget conséquent. D’après un sondage de Diplomeo « Les Jeunes et l’argent », 9 jeunes sur 10 considèrent que les frais de scolarité de certaines écoles sont trop élevés et 56 % avouent avoir déjà été empêchés de suivre une formation à cause de son coût. Rien d’étonnant, lorsque l’on observe que certaines écoles demandent entre 7 000 et 15 000 euros l’année. Les prix de certaines écoles privées sont d’ailleurs encore plus élevés qu’en 2019, date de notre sondage. 

Financer certaines formations est donc un réel défi pour les familles et les étudiants, mais il n’est pas impossible à relever. « Il faut préparer le financement d’une école », lance Isabelle Assassi, directrice du programme grande école de Toulouse Business School. « Surtout, ne pas s’y prendre au dernier moment. Pour les familles aisées, la question ne se pose pas. Mais les autres familles doivent s’en préoccuper dès la première année de prépa », ajoute-t-elle.

Trouvez votre formation
Découvrez la liste des écoles qui recrutent en fonction de votre profil

Le prix de l’enseignement supérieur

Une enquête CSA Research pour la société Cofidis, publiée le 21 mai 2018, a levé le voile sur le budget considérable alloué par les ménages à l’éducation de leurs enfants : il est de 7118 € en moyenne par an et par enfant. Très prisées par les étudiants, les écoles de commerce et les écoles d’ingénieurs sont particulièrement coûteuses, avec un prix moyen s’élevant respectivement à 11 500 € par an et 7 500 € par an. 

Souvent, ces tarifs permettent de financer l’intégralité de la scolarité : les équipements (ordinateurs, logiciels, etc.), les locaux (les campus internationaux, les résidences, etc.), les professeurs, les partenariats et la mobilité internationale des étudiants. Un tarif « tout compris », mais qui n’est pas abordable pour toutes les familles.

Toutefois, ces frais ne cessent d’augmenter d’année en année. Par exemple, les frais pour trois années d’études à HEC en 2015 s’élevaient à 41 250 euros. En 2020, vous payiez déjà 53 320 euros. En moyenne, une école de commerce coutait un peu plus de 20 000 euros en 2009, aujourd’hui le coût s’élève à 40 000 euros, soit le double. Financer vos études supérieures peut donc être très compliqué, mais il existe des façons de s’en sortir !

Financer son école : penser à l’alternance ou l’apprentissage !

Aujourd’hui, une grande partie des écoles privées intègrent l’alternance dans leurs cursus. « L’alternance est une excellente solution, vante Elian Pilvin, directeur des opérations et du développement de l’EM Normandie. 54 % de nos étudiants de master sont en contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation. Leurs frais de scolarité sont entièrement pris en charge par l’entreprise, et ils touchent un salaire. C’est le meilleur moyen pour eux de financer quelques années de scolarité », ajoute-t-il.

Se lancer dans une formation en alternance est un très bon moyen de se professionnaliser tout en finançant ses études. Accessible à quelconque niveau d’études, l’alternance permet de poursuivre de longues études (souvent jusqu’à bac+5), de prendre en charge le prix des études et d’avoir une meilleure insertion professionnelle à l’issue de la formation.

Dans un monde où les diplômés bac+5 courent les rues, la différence se fait grâce à l’expérienceprofessionnelle et aux compétences dont témoignent les jeunes diplômés.

Les aides de l’État et des écoles pour financer ses études

Pour vous aider

Découvrez notre
mode d’emploi pour
la demande de bourse
 !

L’éducation et l’enseignement supérieur créent les générations de demain. Les écoles et l’État donnent des coups de pouce aux étudiants pour qu’ils accèdent aux études supérieures.

On trouve de nombreux dispositifs, en fonction des profils et des études choisies.

La bourse d’études

La plus connue reste la bourse délivrée par le CROUS sur critères sociaux. Répartie sur 8 échelons (de 0 bis à 7), elle dispense jusqu’à 5736 € par an, sur 10 mois. À cela, peut s’ajouter une bourse au mérite de 900 € par an pour les étudiants boursiers qui auraient eu la mention très bien au bac. À savoir que les écoles reconnues par l’État sont habilitées à accueillir des élèves boursiers.

En savoir plus

Découvrez tous les
avantages d’une mention
au bac

L’aide à la mobilité internationale propose 400 € par mois pour ceux qui effectueraient une formation à l’étranger de 2 à 9 mois.

Des bourses régionales à montant variable permettent aux étudiants en paramédical ou en école du secteur social de financer leurs études.

Pour les étudiants se destinant à faire de la recherche, il existe un contrat doctoral de trois ans, passé avec l’État, qui garantit une rémunération mensuelle sur cette période de 1769 € brut par mois minimum. 

Certaines collectivités locales (mairie, département, région de résidence) peuvent également proposer des aides financières aux étudiants : pensez à vous renseigner !

Les aides ponctuelles et réductions de frais

Certaines écoles soucieuses de la diversité du profil de leurs élèves proposent des aides supplémentaires à ceux qui ont des difficultés financières. C’est le cas de l’ESSCA, une école de management, qui offre aux 10 meilleurs boursiers du concours d’entrée un aide de 300 euros par mois.

D’autres écoles offrent aussi une réduction de frais. « Il y a des bourses spécifiques proposées par la fondation à l’EM Normandie, témoigne Elian Pilvin. Nous finançons entièrement une place sur le programme grande école et une place sur le bachelor. Et il y a d’autres aides spécifiques », ajoute-t-il.

D’autre part, de plus en plus de grandes écoles créent leurs fondations, qui vont permettre aux élèves issus des milieux les plus modestes d’avoir une aide financière. Par exemple à Toulouse Business School : « La fondation de l’école a de nombreuses bourses. Mais celles-ci ne couvrent qu’un tiers ou 50 % de la scolarité d’une année », spécifie Isabelle Assassi. D’autres fondations d’entreprises ou fondations privées proposent également un coup de pouce sur le même principe. 

Autre solution : l’aide ponctuelle allouée par le CROUS et l’État. Elle permet à chaque étudiant inscrit dans l’enseignement supérieur (université, classe préparatoire, école) de bénéficier d’une aide pour pallier des frais éventuels. L’offre est généralement versée en une fois, mais il est possible de faire plusieurs demandes par année, n’excédant pas une certaine limite.

Trouvez votre école en ligne
Comparez les formations dans votre domaine

Passer le cap du prêt étudiant : des taux favorables pour financer ses études

Il fait peur, mais le prêt étudiant peut être une bonne alternative…

Le prêt bancaire classique

En plus

Notre article pour
tout savoir sur
les prêts étudiants
 

Souvent octroyé à des taux très avantageux et remboursable lors de votre premier emploi, le prêt étudiant peut financer l’intégralité des études supérieures.

Le montant du prêt varie selon les banques, mais on trouve de 700 euros jusqu’à 50 000 euros. Avant de se lancer, il faut se renseigner sur le coût des études, mais surtout sur la durée du prêt. Seul problème, assez paradoxal : les banques demandent un garant. Or, les familles n’ont pas toujours le bon profil. Sans caution, l’étudiant ne peut prétendre à un prêt.

L’autre alternative, c’est de demander l’aide de l’État, qui va se porter caution : c’est le prêt étudiant garanti par l’État. Ce dispositif, bien que méritant, n’est peu pratiqué, mais possible d’accès. Son montant maximal s’élève à 20 000 euros. 

Certaines banques proposent des prêts sans caution, pour de petites sommes (autour de 1000 euros). Ces emprunts peuvent, par exemple, financer vos frais de matériel. « À TBS, nous avons négocié avec nos partenaires le fait de financer des jeunes sans la caution des parents », précise Isabelle Assassi.

Les établissements les plus concernés par les prêts étudiants restent les écoles de commerce. Mais « toutes les grandes écoles ont des accords partenariaux avec les plus grandes banques françaises, précise Elian Pilvin. Et celles-ci proposent des packages avec des taux d’intérêt extrêmement bas », ajoute-t-il.

Des alternatives au prêt bancaire : le crowdfunding et le crowdlending

Le crowdfunding est l’appellation anglaise pour définir le financement participatif d’un projet. Récemment, les écoles ont commencé à voir ce système comme un bon moyen de financement des études des étudiants, à l’image de l’EM Strasbourg qui a signé un partenariat avec KissKissBankBank, pionniers du crowdfunding en France. 

Sur le même principe, au crowdlending s’ajoute la notion de prêt d’argent. L’étudiant qui souhaite financer ses études par cette méthode présente son projet à de potentiels prêteurs. Ces derniers sont alors libres de déterminer si l’objet du financement est réaliste et mérite d’être soutenu.

Tout le processus est strictement encadré par des plateformes de crowdlending, comme Edukys : le site se charge de mettre en relation prêteurs et emprunteurs, et de protéger les partis grâce à la signature d’un contrat à valeur légale. Les plateformes de crowlending assurent aussi la circulation des flux financiers, qui peuvent s’élever jusqu’à 12 000 euros.

Une excellente alternative au prêt bancaire donc, qui permet de financer ses études, mais aussi tout ce qui va avec : loyer, matériel de formation, etc.

La vieille méthode : travailler pour payer ses études 

En complément

Pour tout savoir sur
les jobs étudiants
 :
comment postuler ?
Où le trouver ?

Bien que contraignant, le travail apporte beaucoup d’avantages : un meilleur mode de vie, une gratification personnelle, une expérience professionnelle, etc.

Par exemple, beaucoup d’étudiants travaillent l’été et pendant les vacances scolaires. D’après le sondage Parole aux Jeunes by Diplomeo sur les vacances des jeunes, près de la moitié des étudiants décrochent un job l’été.    

Certains jeunes travaillent même tout au long de l’année, à temps partiel. Notre enquête a révélé que 34 % des 16-23 ans travaillent durant l’année, en parallèle de leurs études, notamment les élèves en école de commerce (53 %) et en école d’ingénieurs (44 %).

Des jobs tels qu’équipier dans un fast-food, baby-sitter, professeur ou hôtesse aident à financer les études supérieures et apportent en prime, de nouvelles compétences. En cumulant les aides sociales, un job étudiant ou une alternance, des étudiants peuvent accéder aux formations de leur choix, sans condition de tarifs.

L’enseignement pour tous et accessible à tous sans hiérarchisation sociale s’améliore, même si le chemin reste encore long ! 

Trouvez votre école en ligne
Comparez les formations dans votre domaine

Trouve ton diplôme
en 1 min avec Diplomeo ! Trouver mon école

Plus de contenus Vie étudiante

Toutes les actualités
Ne manque aucune info pour t’orienter
Deux fois par mois, reçois une newsletter par mail avec l’actu et nos conseils sur l’orientation.
En cliquant sur "S’inscrire", tu acceptes les CGU et tu déclares avoir lu la politique de protection des données du site Diplomeo