Vous connaissez le community management ? Non ? Prenez une boîte de mouchoirs et asseyez-vous sur un banc…

Vous avez 2 options. Pilule bleue : oublier Internet, pleurer un bon coup et aller ouvrir un magasin dans la vraie vie (pour vendre des légumes bio si vous pouvez : je trouve qu’on mange vraiment n’importe quoi de nos jours…). Pilule rouge : pédaler très très vite pour rattraper le lapin tombé dans le trou du web social.Formation Création et développement d'une activité de formation

Pilule rouge ? Ok, mais gardez des mouchoirs à proximité tout de même, on ne sait jamais.

Comment un gros animal noir et blanc vient tout juste de bouloter votre lapin et ce que ça veut dire pour les chevilles des community managers

En fait, le community manager, on s’en fout. Au début en tout cas. Parce que l’agitation sociale ne sert à rien si elle s’agite dans le vide. Ce qui compte vraiment, c’est le contenu. Et ça, c’est merci Panda (vous croyiez poursuivre un lapin vous ?). Mais pas le contenu de mamie (celui d’il y a 2 ans). Non, non. Le vrai bon contenu qui tache. Celui qui demande un peu d’effort à écrire, de la recherche, du style, et si possible de l’intuition. Le contenu qui fait plaisir à lire, qui rend intelligent et donne bonne haleine.

Parce que pour exister sur le web, on a maintenant tous besoin d’un gros panda sympa dans sa chaumière. Et l’animal, il est un peu costaud, vous voyez. Genre qui mange sa ration de bambous bien frais toutes les 2 heures.

Alors comme y’a pas de vrais bambous dans le web, faut lui trouver un équivalent. Et l’équivalent, c’est le vrai bon contenu qui tache ! Ca y’est z’avez compris le truc. Vaut mieux répéter les choses pour qu’elles soient plus claires.

Bien. Les pendules sont remises à l’heure. Le contenu est content. Mais alors, pourquoi ce titre sur les community managers façon Titanic debout sur la proue ? Faudrait voir à pas prendre les lecteurs pour des pingouins !

Faut pas vous énerver, j’y viens.

C’est quoi cette flaque là ? Oh rien, c’est un super contenu qui n’a pas rencontré un community manager

Vous avez écrit un contenu sublime ? Et vous êtes content ? Fatigué par l’effort mais heureux ? C’est tout ? Ok, prenez un mouchoir et allez vous assoir sur le banc de l’intro. Punis.

Ecrire, ce n’est que le début. Parce qu’on écrit pour être lu. Et pour être lu, il faut communiquer. Et comme Mark Zuckerberg et Jack Dorsey ont un peu squatté le web ces dernières années (je ne parle pas de Google parce que Google c’est pas un squatteur mais plutôt un proprio), la communication a pris ce nouveau nom : social(e).

Le web social, c’est Facebook, Twitter, Google+ et probablement plein d’autres joujoux du même type mais beaucoup plus confidentiels (je ne parle pas de LinkedIn, YouTube, Pinterest et Instagram parce que je suis faignant). Et communiquer sur ces medias, c’est à la fois une vraie aventure nouvelle pour tout le monde, et un moyen extraordinaire pour diffuser des infos, du teasing, du buzz, des liens. Bref, tout ce qui rend fou le gros animal velu noir et blanc susmentionné (c’est codé : trouvez pas qu’on se croirait sur un site chinois ?).

Pas de web social, pas de chocolat !

Votre contenu sublime ne va pas décoller de votre page. Il sera probablement encensé par votre maman, mais pour la gloire et le référencement, faudra attendre longtemps.

Alors, retroussez vos manches et allez tapoter sur Facebook, Twitter et Google+. Je sais, c’est pas facile. Faut se faire des amis, des fans, des followers, élargir ses cercles, y’a tout un vocabulaire abscons à comprendre, et la marche pour y entrer à l’air vraiment haute.

Vous savez quoi. Vous avez raison. Moi, je trouve ça super compliqué et difficile le web social sous son petit air « on est ouvert à tout le monde, venez chez moi ». Alors, voilà. C’est là où le machin qui était sous le lapin qui s’est fait bouffé par le panda se révèle dans toute sa splendeur.

Oh, un community manager ! Justement j’en cherchais un !

Ne faites pas vous-même (mal) ce que vous pouvez faire faire à un community manager

Ces petites bêtes (là je parle des community managers) sont vraiment très fortes. Elles passent plein de temps à ne rien faire en se prélassant sur les réseaux sociaux, pour raconter des histoires courtes pas forcément intéressantes, mais souvent drôles quand même, et piquer le bon contenu des autres. Et tout ça généralement pour vendre des choux, des carottes, une assurance auto pas cher, ou un comparateur mutuelle santé… Génial, c’est exactement ça dont vous avez besoin !

Et oui, comme pour les chargés de relations presse d’antan (ceux du contenu de mamie), le community manager, est un artisan avec des outils bien à lui. Alors, pour bien le faire, il faut un pro. Faites-le vous-même, vous vous rendrez vite compte.

Le community manager est votre nouveau référenceur. C’est lui qui tient les clés pour que les contenus de qualité s’envolent dans les SERP. Et le graal, c’est bien sûr d’avoir un très bon rédacteur avec un community manager. Les qualités requises ne sont malheureusement pas faciles à réunir en une seule personne…

Distinctions élémentaires entre Facebook, Twitter et Google+

Un community manager est capable d’aborder chaque réseau social avec un approche différenciée. Car, il ne faudrait pas croire qu’on dialogue sur chacune de ses plateformes de manière uniforme. Pas du tout !

Distinguons donc :

  • Facebook pour jouer : initialement à vocation « amicale », il en a gardé le goût, même pour les pages professionnelles. Alors, les interactions ont plutôt intérêt à conserver un côté ludique. D’où la prolifération des jeux et des visuels ;
  • Twitter pour influencer : principale contrainte du lieu, les 140 caractères. Et brièveté signifie ici pertinence. Donc, crédibilité, utilité, humour. Bref vous devez devenir pertinent. Et devenir pertinent, c’est gagner de l’influence ;
  • Google+ pour l’avenir : dernier né des gros réseaux, il se cherche encore un peu, et son utilisation (je ne parle pas du nombre d’utilisateurs, mais de l’intensité de la participation) reste encore relativement confidentielle. Difficile donc de le catégoriser pour le moment. Mais plus tôt vous y êtes, mieux ce sera si jamais il prend réellement son envol.

Ce n’est que la surface de l’iceberg bien entendu, mais ça vous donne un avant-goût des subtilités à manipuler lorsqu’on recherche une utilisation optimale de chacun de ces réseaux sociaux.

Alors, vous voyez mieux le community manager maintenant ?

 

Pour terminer sur la conquête du web, je résume :

  • Le contenu est récemment devenu le centre du web (quand j’écris web, il faut lire « référencement ») ;
  • Le web social s’est transformé en cyclotron à particules pour contenu : la meilleure façon pour le diffuser le plus rapidement et le plus largement possible ;
  • Les cyclotrons, comme tous les physiciens le savent, c’est très compliqué ;
  • Les nouveaux savants qui s’amusent avec ces gros jouets s’appellent des community managers ;
  • Mettez-vous à la physique rapidement !

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