Un mobinaute sur deux voudrait pouvoir payer en magasin avec son mobile

Un mobinaute sur deux voudrait pouvoir payer en magasin avec son mobile Selon CSA, les technologies de paiement en magasin via mobile intéressent surtout les mobinautes.

Alors que les technologies de paiement sans contact sont encore en phase d'expérimentation en France, notamment à Nice, la direction des solutions digitales de l'institut CSA s'est interrogée sur le profil des early adopters et sur les facteurs qui pourraient faire décoller ce mode de paiement dans l'hexagone. Peu connu il y a quelques années, le paiement sans contact "commence à faire parler de lui", indique CSA. 67% des possesseurs de smartphone ont déjà entendu parler du paiement sans contact et des technologies NFC qui lui sont associées. Pour autant, payer sans contact n'est pas encore une évidence : seuls 47% des possesseurs de smartphone aimeraient se voir proposer cette possibilité. Les personnes interrogées par CSA y voient surtout un avantage en termes de portabilité du moyen de paiement et l'occasion de centraliser toutes les applications au sein d'un appareil que l'on a toujours sur soi.

Selon CSA, la simple possession d'un appareil compatible NFC ne suffira pas à déclencher les usages. C'est surtout chez les mobinautes que ces technologies présentent un intérêt. 54% d'entre eux souhaiteraient en effet pouvoir payer dans les magasins avec leur téléphone (contre 44% pour le reste de l'échantillon). 32% utiliseraient "certainement" ce mode de paiement (contre 23% pour le reste de l'échantillon). L'institut d'études pointe plusieurs facteurs afin que l'usage des technologies NFC puisse se développer : il faudrait notamment que tous les fabricants de mobiles entrent sur ce marché, que les points de vente s'équipent en terminaux de paiement, de même que les distributeurs de billets des agences bancaires, que les consommateurs soient éduqués à ces modes de paiement et, surtout, convaincus de la fiabilité du système.


L'étude a été réalisée sur Internet du 10 au 13 janvier 2012 auprès d'un échantillon de 1 624 personnes représentatives des possesseurs de smartphone, âgés de 18 ans et plus. En l'absence de statistiques officielles sur la structure démographique et professionnelle des possesseurs de smartphone en France, la représentativité de l'échantillon a été assurée à partir de l'étude Crédoc de juin 2011 intitulée Conditions de vie et Aspirations.

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