Après le pétrole, le gaz. La société américaine Kosmos Energy, détentrice depuis 2014 de droits d’exploration d’hydrocarbures au Sénégal, a annoncé mercredi 27 janvier « une importante découverte de gaz » au large de Saint-Louis, sur un gisement offshore à cheval sur la frontière avec la Mauritanie. Les réserves sont estimées à 450 milliards de mètres cubes.
« C’est la meilleure nouvelle qui puisse arriver à notre pays » et cette découverte donne au Sénégal « la capacité d’être indépendant d’un point de vue énergétique mais aussi de vendre (du gaz) au reste du monde », a déclaré jeudi le ministre chargé de l’énergie, Thierno Alassane Sall, sur la télévision publique. Le président Macky Sall s’est également félicité de cette découverte qui va aider le pays à mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent.
Dépendance des importations
Kosmos Energy, basée à Dallas (Etats-Unis) a signé un protocole d’entente avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures et du patrimoine minier (SMHPM).
Les droits du puits de Gueumbeul-1, où la découverte a été faite, sont partagés entre Kosmos Energy (60 %), Timis Corporation (30 %) et Petrosen (10 %).
La découverte de ce gisement de gaz intervient après l’annonce en octobre 2014 de celle de pétrole par le groupe britannique Cairn Energy « au large des côtes de Sangomar », sur le littoral sud-ouest du Sénégal.
Dakar avait annoncé espérer produire son premier baril d’or noir « en 2019-2020 ». Le Sénégal est dépendant des importations de pétrole avec une facture qui, officiellement, « tourne autour de 10 % du PIB ».
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