Paris : boom des amendes pour location de meublés touristiques
+VIDEO. En un an, le nombre d’amendes liées à la location de meublés touristiques, principalement via Airbnb, a été multiplié par treize.
Par Les Echos
Tapis dans l’ombre, 25 contrôleurs parisiens guettent. La chasse aux locations illicites de logements meublés est ouverte. , la ville de Paris a mis « le turbo » dans ce domaine et multiplié par treize le nombre d’amendes liées à la non-déclaration d’une location de meublés touristiques - type Airbnb - ou au dépassement des cent vingt jours de location autorisés par la loi.
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Les agents de la Direction du logement et de l’habitat (DLH) ont ainsi épinglé 31 propriétaires condamnés à verser à la Ville une somme d’un montant total de 615.000 euros.
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Des juges plus sévères
Clairement, les chiffres explosent. Au premier semestre 2016, la Ville « n’avait récupéré que 45.000 euros », soit 13 fois moins qu’en 2017. Dans Le Parisien, un adjoint à la mairie de Paris indique ainsi que cette explosion des condamnations ne montre pas qu’il y ait plus de locations illégales, mais « que les contrôles sont plus stricts et que les petits malins se font rattraper par la patrouille ».
Certes, mais selon la DLH, c’est surtout que la justice est plus sévère. Aussi, les multipropriétaires sont le plus souvent visés, fait savoir la mairie de Paris. Le Conseil de Paris a voté, mardi 4 juillet, de manière unanime la mise en place du « décret Airbnb ». Celui-ci contraint tout loueur de meublé touristique à s’enregistrer en ligne - et uniquement en ligne - auprès de sa mairie avant de publier une annonce sur des plates-formes comme Airbnb ou Abritel.