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Les nouvelles règles hypothécaires en vigueur



À partir du 1er janvier 2018, de nouvelles règles hypothécaires vont s’appliquer. Cela va-t-il avoir un impact sur vous ?

Le gouvernement fédéral a déjà modifié les règles hypothécaires à plusieurs reprises au cours des années passées. Cette fois-ci, il s’attaque aux prêts conventionnels en les soumettant à un « test de résistance » ou « test de simulation de crise ». L’an dernier, il avait déjà imposé des exigences supplémentaires pour les prêts assurés auprès de la Société canadienne d’hypothèques et de logement ou de Genworth Canada, et pour lesquels la mise de fonds est inférieure à 20 %.

Les prêts conventionnels

En quoi consistent les règles qui entreront en vigueur en janvier 2018 ? « Désormais, même les personnes qui ont une mise de fonds d’au minimum 20 % et dont le ratio de prêt est de 80 % ou moins, devront se qualifier avec un taux d’intérêt réel majoré de 2 % », explique Denis Doucet, directeur de l’Académie Multi-Prêts. Concrètement, cela signifie qu’il faudra ajouter 2 % aux taux hypothécaires, lesquels varient autour de 2,94 à 3,34 % actuellement, selon les institutions financières.

« Au bout du compte, ce taux d’intérêt gonflé n’est pas celui qui sera effectivement appliqué au prêt hypothécaire consenti, mais cela réduit considérablement la capacité d’emprunt des consommateurs. Selon nos calculs, celle-ci sera amputée de 60 000 à 65 000 $ », ajoute Denis Doucet. Résultat : plusieurs acheteurs devront revoir leurs ambitions à la baisse et se rabattre sur une propriété moins coûteuse. Certains pourraient même se voir refuser un prêt hypothécaire conventionnel et devront faire assurer leur prêt.

Qui est touché ?

Ces nouvelles mesures touchent au premier chef les personnes qui souhaitent contracter un nouveau prêt hypothécaire ou obtenir un refinancement. « Les renouvellements hypothécaires ne sont pas concernés en théorie... Mais attention, les emprunteurs qui souhaitent changer d’institution financière devront aussi se qualifier avec un taux d’intérêt majoré de 2 % », prévient Denis Doucet.

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