CDO Day : "La disruption, c’est comme un virus : l’organisation va tout faire pour la combattre", prévient le CDO de EY

Frédéric Levaux est chief digital officer et executive director du cabinet de conseil EY.

CDO lui-même, c'est son métier d'en conseiller d'autres.

A l'occasion du CDO Day, organisé par l'Usine Digitale le26 novembre 2015, il a partagé ses recommandations avec ses pairs.

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CDO Day :

On les appelle Chief Digital Officers (CDO). Leur mission ? Assurer la transformation digitale de leur société. Une entreprise qui peut varier du tout au tout selon les métiers... avec néanmoins, quelques invariants. Frédéric Levaux, CDO et directeur exécutif du cabinet de conseil EY, adressait ses conseils aux membres de sa profession à l'occasion du CDO Day, organisé par l'Usine Digitale le 26 novembre 2015.

 

Entre le stratège et l'animateur

D’entrée, le ton est donné : "Notre métier de CDO, c’est d’être des intermittents, non pas du spectacle, mais de la transformation digitale", plaisante-t-il. Un métier de transition : "C’est notre rôle de générer des électrochocs en comité de direction au départ, en brandissant les menaces d’ubérisation, mais on n’arrive à rien en faisant peur : nous devons surtout leur faire prendre conscience des opportunités nouvelles".

 

Un métier qui requiert "écoute et humilité", poursuit-il."Avant d’aller chercher des réponses digitales en externe, il y a beaucoup à apprendre des points de friction internes à l’entreprise. Il faut déjà en faire l’inventaire, et discuter avec les managers opérationnels de leurs problématiques quotidiennes."

 

Nourrir la disruption... mais en externe

Disruption : le mot est lancé. Faut-il disrupter l’entreprise de l’intérieur ? Frédéric Levaux met en garde : "La disruption en interne, c’est comme un virus : l’organisation va tout faire pour la combattre... il faut donc la nourrir en externe, par exemple en menant des projets en partenariat avec des start-up." L'homme est bien placé pour parler des start-up : au cours des 10 dernières années, il en a développé trois, revendu deux.

 

Oui, mais comment approfondir ses relations avec l’écosystème des jeunes pousses, pour les grandes entreprises ? "On peut miser sur des événements dédiés, des start-up days, des hackathons…" Pour autant, l’entreprise ne doit pas abattre ses cartes à la légère : si un événement est raté, les entrepreneurs ne reviendront pas la prochaine fois. Et c’est l’expérience de l’ancien entrepreneur qui parle, puisque ce dernier confie : "pendant mes années start-up, j’ai gagné 20 récompenses, mais… pas une seule ne m’a fait générer plus de chiffre d’affaires".

 

Retrouvez la présentation de Frédéric Levaux d'EY ci-dessous :


 

 

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