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Christophe Alévêque en marche… arrière

L’humoriste présente, le 2 juin à Paris, la 5e édition de son spectacle « La Fête de la dette », la première sous Macron.

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Publié le 28 mai 2018 à 09h44, modifié le 28 mai 2018 à 09h44

Temps de Lecture 3 min.

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L’humoriste Christophe Alévêque à la Philharmonie de Paris, en mai 2017.

Christophe Alévêque organise La Fête de la dette, à ne pas confondre avec la récente « Fête à Macron ». Ce n’est pas dans la rue, mais au Centquatre, à Paris, et le rendez-vous en est à sa 5e édition. Cela n’a rien à voir, quoique… il y sera aussi question du locataire de l’Elysée. Humoriste engagé (il aime se définir comme « un mec de gauche sans chapelle ni idole, qui cogne autant sur le pouvoir que sur ce qu’il reste d’opposition »), amateur de happenings et de revues de presse politiques, Christophe Alévêque célébrera à sa manière, samedi 2 juin, son « quinquennat » et un « changement de président ». Soit un rassemblement festif pour décortiquer la dette publique avec un one-man-show au titre sans équivoque – En marche arrière pour l’austérité – suivi d’un bal populaire avec fanfare.

Lire le compte-rendu de l’édition 2016 : Chistophe Alévêque, Eric Antoine et Renaud fêtent la dette

« Le principe est toujours le même : ce sera éducatif, ludique et solidaire. Seul le spectacle est nouveau pour s’adapter à ce qui a – ou pas – changé du côté, par exemple, des banques ou de la fraude fiscale », explique l’humoriste. L’idée de cette fête, dont les recettes sont reversées au Secours populaire, remonte à 2012. A cette époque, Christophe Alévêque sillonne les villes à la rencontre des électeurs avec son personnage burlesque de « Super Rebelle président ». Lui qui a été, dans sa jeunesse, étudiant en école de commerce, est alors « frappé par l’inculture économique, toutes classes sociales confondues, et par la résignation généralisée ».

Christophe Alévêque, humoriste : « Le métier d’humoriste est de parler de ce qui va mal – car le bonheur n’est pas drôle »

Revendiquant avec franchise, mais sans arrogance, son besoin d’être « acteur de la société », il s’est donc mis en tête de vulgariser les tenants et aboutissants de cette ardoise astronomique, de démystifier la finance et de faire rire et réfléchir sur ce sujet peu sexy. « Le métier d’humoriste est de parler de ce qui va mal – car le bonheur n’est pas drôle –, de critiquer et d’amener son point de vue », considère-t-il. En 2015, en collaboration avec le documentariste Vincent Glenn, il a même publié On marche sur la dette, un livre pour expliquer, avec humour, aussi bien la dette souveraine que les « stress tests » et tordre le cou aux idées reçues. Le point de vue est clairement plus proche des Economistes atterrés que des économistes libéraux.

« Allez jouer dans le bac à sable »

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