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Newsletter e-santé
Champagne-Ardenne



 
NEWSLETTER N°21 • JUIN 2018
> EDITO
Ces derniers mois ont été particulièrement riches en activités pour le GCS : 
  • Télémédecine avec la mise en place de télé-staff (À LA UNE)
  • Création d'un espace unique pour accéder aux services d'e-santé (ET AUSSI)
  • Parution du bilan d'activité 2017 du GCS (LES ACTUALITÉS DU GCS
Concernant le rapprochement d'Alsace e-santé, Télésanté Lorraine et e-santé Champagne-Ardenne, ils constitueront bientôt le Groupement régional d’appui au développement de la e-santé. L’émergence de cette nouvelle structure permettra de partager de nouveaux services et de mutualiser les actions engagées dans chacun des territoires au niveau de la région Grand Est.

En attendant, e-santé Champagne-Ardenne est à vos côtés, établissements de santé publics et privés, professionnels libéraux, réseaux de santé, structures médico-sociales publiques et privées, pour vous soutenir dans la mise en place de vos projets territoriaux e-santé. Aujourd'hui et demain !
 
Bonne lecture et bel été.
 
L'équipe e-santé Champagne-Ardenne
> À LA UNE
Télé-staff « Epilepsies Rares » dans le Grand Est... et au-delà
Télé-staff EEG
Depuis fin 2017, le CHRU de Nancy a mis en place, avec le soutien de Télésanté Lorraine et d’e-santé Champagne-Ardenne, un dispositif de télémédecine permettant de partager des électroencephalogrammes (EEG) avec d’autres structures hospitalières du Grand Est, de Bourgogne-Franche-Comté et d'Outre-Mer, pour étudier à distance des cas d’épilepsies rares et complexes. Fin avril 2018, le CHU de Reims s’est associé à ce projet innovant.  
Les maladies épileptiques ont de nombreuses causes et beaucoup sont liées à des maladies rares (malformations corticales, vasculaires, causes génétiques et métaboliques…). Ces causes rares d’épilepsie représentent environ 33% de la file active du CHRU de Nancy et requièrent des compétences multidisciplinaires, voire le recours à des investigations pré-chirurgicales. Or, seulement deux CHU du territoire sont en capacité de mener ces investigations à visée pré-chirurgicale : Nancy[1] et Strasbourg.
Si, jusqu’à présent, trois réunions de concertation pluridisciplinaire en présentiel étaient organisées par Nancy chaque année pour y associer Besançon, Dijon et Reims, leur fréquence ne permettait pas de couvrir les besoins et les demandes des établissements alentours, à savoir le CHR de Metz-Thionville et le CH Émile Durkheim d’Épinal.
Partant de ce constat, la mise en place d’un système de télé-staff multi-sites avec échange audio et vidéo entre les médecins neurologues des différentes structures de santé semblait tout à fait adapté. Le service permet une visualisation synchrone de tracés EEG, couplée à une vidéo du patient filmé lors de l’examen. 

Odys : le service e-santé adapté
La solution de télémédecine retenue par le CHRU de Nancy est le service Odys porté par Télésanté Lorraine. Ce service de télémédecine, utilisé pour de la téléconsultation dans différentes disciplines telles que la prise en charge des AVC en phase aiguë, en insuffisance rénale, dermatologie, gériatrie, dans les centres pénitentiaires ou encore dans les EHPAD, permet également la tenue de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire à distance avec visioconférence et échange de documents sécurisés.
 
Un télé-staff EEG bimestriel depuis décembre 2017 

Depuis la mise en place du dispositif, trois télé-staffs ont été organisés entre le CHRU de Nancy et les quatre établissements requérants (Besançon, Reims, Cayenne, Épinal). Les bénéfices du service Odys se mesurent à différents niveaux : 
  • Des réunions impliquant plus de spécialistes en neurologie, sans contraintes de déplacement et avec un gain de temps dans l’organisation de ces RCP. 
  • La possibilité d’étudier plus de cas d’épilepsies rares, provenant de plusieurs sites différents.
  • Une haute-qualité audiovisuelle permettant aux médecins neurologues du site requis de poser leurs diagnostics dans des conditions optimales lors des séances de travail, tout en assurant la sécurité des données. 
Un neurologue de Fort-de-France et le CHR de Metz-Thionville devraient rejoindre le dispositif très prochainement. Et, d’ici quelques mois, d’autres établissements pourraient entrer dans la démarche.

[1] Le CHRU de Nancy est officiellement « centre constitutif du centre de référence épilepsies rares » (arrêté du 9 mai 2017)
POINT D'ÉTAPE SUR LES TÉLÉCONSULTATIONS DE SUIVI POST-GREFFE RÉNALE
​Suite à la mise en place du dispositif de téléconsultations entre le CH de Troyes et le CHU de Reims le 12 mars dernier, 19 patients du bassin aubois ont déjà bénéficié de téléconsultations. Et bonne nouvelle, ils sont largement satisfaits et ne reviendraient en arrière pour rien au monde : 100% sont prêts à recommencer !
> ET AUSSI
Un accès unique pour accéder aux services d'e-santé dans le Grand Est
D'ici fin juin, les annuaires des professionnels de santé et patients seront mutualisés sur la plateforme du GCS Télésanté Lorraine. Concrètement, un seul et unique point d'accès permettra aux professionnels de santé de se connecter aux services d'e-santé dans le Grand Est.
Annuaire
Par exemple, si un professionnel se connecte à la plateforme d'aide à la coordination ORNICARE et qu'il souhaite également accéder au Répertoire Opérationnel des Ressources, il n'aura plus besoin de se connecter avec un autre identifiant / mot de passe. Les utilisateurs pourront ainsi accéder à l'ensemble des services en ne procédant qu'à une seule authentification.
Une petite révolution qui va dans le sens du rapprochement des services des trois GCS e-santé du Grand Est.
> INFORMATIONS NATIONALES EN BREF
Personnes âgées : Agnès Buzyn présente sa feuille de route pour relever le défi du vieillissement à court et moyen terme
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a présenté le 30 mai sa feuille de route pour les personnes âgées. Pour faire face aux besoins et attentes des personnes, de leurs familles et des professionnels du secteur et repenser la façon dont les personnes âgées sont accompagnées et intégrées à la société, la ministre a privilégié une double approche incluant des mesures pour améliorer dans l’immédiat leur qualité de vie et l’ouverture d’une réflexion, associant l’ensemble des acteurs et de la société, pour anticiper et répondre au défi du vieillissement et de la perte d’autonomie.
Priorité donnée à la prévention, à domicile comme en établissement 
infographie personnes âgées
En France, 1,5 million de personnes avaient plus de 85 ans en 2017, elles seront 4,8 millions en 2050. Pour autant, la vieillesse ne doit pas être synonyme de perte d’autonomie. Les actions de prévention doivent ainsi être renforcées pour permettre à la population de vivre sans incapacités le plus longtemps possible, que ce soit à son domicile ou en établissement. 15 millions d’euros seront alloués en 2018 pour le financement de plans de prévention en EHPAD, pilotés par les Agences Régionales de Santé. Ces moyens seront portés à 30 millions d’euros à partir de 2019 et financés par l’assurance maladie.

Prévenir la perte d’autonomie c’est aussi faire en sorte que les personnes âgées puissent rester à domicile, ce qui est majoritairement leur souhait, ou bien leur permettre de trouver des formes d’habitat alternatif et inclusif.
100 millions d’euros seront consacrés en 2019 et 2020 à la refonte du mode de financement de l’aide à domicile pour améliorer la qualité des services, les rendre accessibles à tous et recruter du personnel.

Les aidants sont des acteurs majeurs du soutien aux personnes âgées et le Gouvernement s’engage à déployer un plan global de soutien aux aidants qui permettra notamment le développement de solutions de répit adaptées aux besoins des aidants, le développement de l’accueil de jour et l’amélioration des conditions de l’articulation entre vie professionnelle et soutien aux personnes âgées.

Pour que ces mesures soient pleinement adaptées, il convient de mieux connaître les besoins des personnes âgées et de leurs familles. C’est pourquoi des enquêtes de satisfaction vont être conduites par la Haute Autorité de Santé (HAS) dans les établissements pour personnes âgées et diffusées dès 2019 afin de mieux définir les actions prioritaires à mener.

Répondre aux besoins croissants de soins médicaux et pérenniser le financement des établissements
Pour répondre aux besoins croissants en soins et aux attentes des professionnels du secteur, des mesures immédiates sont nécessaires. Des crédits supplémentaires sont mobilisés dès 2018 à cet effet :
  • Les EHPAD recevront 360 millions d’euros supplémentaires de 2019 à 2021 pour recruter des personnels soignants. Le ministère des Solidarités et de la santé s’engage en outre à ce que la réforme de la tarification des EHPAD ne conduise à aucune baisse des dotations, ni en soins ni en moyens relatifs à la dépendance pour 2018 et 2019. Ils s’ajoutent aux 70 millions d’euros déjà mobilisés sur l’année 2018.
  • Pour réduire les hospitalisations en urgence évitables et sécuriser les prises en charge nocturnes, 36 millions d’euros seront consacrés à la généralisation de la présence d’infirmiers de nuit d’ici à 2020.
  • Un effort financier de 40 millions d’euros sur la période 2018-2022 permettra de généraliser l’accès à la télémédecine en EHPAD afin de limiter les déplacements et d’améliorer la qualité du suivi médical, en particulier dans les zones à faible présence médicale.
  • 1000 places d’hébergement temporaire en EHPAD pour les personnes sortant d’hospitalisation seront financées à hauteur de 15 millions d’euros par l’assurance maladie dès 2019 : l’objectif est de réduire les durées d’hospitalisation et de faciliter le retour à domicile des personnes, tout en les maintenant dans un environnement sécurisé avec la présence de soignants.
Soutenir les professionnels
L’engagement et le professionnalisme des personnels travaillant auprès des personnes âgées doivent être valorisés et soutenus. Pour cela, il s’agit à la fois d’agir sur la qualité de vie au travail en établissement comme à domicile et d’adapter leurs formations.

 
Préparer l’avenir : la France au rendez-vous de 2030
La qualité de vie des personnes âgées, l’accompagnement de la perte d’autonomie et son financement sont des sujets structurants qui engagent l’avenir. C’est la raison pour laquelle la ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé le lancement d’un débat associant l’ensemble des acteurs et des citoyens pour aboutir à des propositions début 2019.
La concertation et le débat public seront organisés aux niveaux national et territorial. Une consultation citoyenne permettra à chacun de s’exprimer et de contribuer.

Source : solidarites-sante.gouv.fr
> LES ACTUALITÉS DU GCS
Parution du bilan d'activité 2017 du GCS
Bilan d'activité 2017
L'année 2017 aura véritablement été une année de transition et d'action pour e-santé Champagne-Ardenne : déploiement de ViaTrajectoire Handicap, mise en place de nouvelles fonctionnalités dans le Répertoire Opérationnel des Ressources, effervescence de la télémédecine avec huit nouveaux projets initiés dans des spécialités médicales comme la néphrologie, le handicap, la gériatrie ou encore la dermatologie.

Afin de se remémorer les principales avancées du GCS sur les projets et services e-santé, vous pouvez télécharger le bilan d'activité 2017 qui se veut volontairement synthétique et pragmatique.
Retour sur la Journée de l'Installation en Médecine Libérale à Reims
URPS Médecins Libéraux Grand Est
Organisée par l'Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins Libéraux Grand Est, cette 9ème Journée de l'Installation en Médecine Libérale s'est déroulée le 7 juin dernier à la Faculté de Médecine de Reims en présence de près de 200 étudiants (futurs médecins). 
Son objectif a été atteint : offrir une vision globale de l'exercice libéral, tout en accédant à des informations concrètes sur l'installation et la pratique professionnelle en cabinet de ville, en clinique, seul ou regroupé. Le GCS e-santé Champagne-Ardenne a eu l'occasion de présenter quelques-uns de ses projets : le Répertoire Opérationnel des Ressources et les dispositifs de télémédecine (stéthoscope connecté et moniteur multi-paramétrique : tensiomètre, oxymètre et ECG). Un référent ViaTrajectoire était également sur place pour faire connaître le portail qui permet aux médecins d'orienter les personnes âgées vers les structures de santé adaptées à leurs problématiques.
Cette journée a été riche en échanges avec les étudiants qui connaissent désormais mieux les services e-santé dont il pourront bénéficier dès qu'ils seront installés.