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Sondage présidentielle : la "force tranquille" de Le Pen

Marine Le Pen durant un discours à Lyon, le 4 février 2017.
Marine Le Pen durant un discours à Lyon, le 4 février 2017. © Alain Robert/ABACA
Eric Hacquemand , Mis à jour le

Selon les résultats de notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio, la candidate du Front national continue de progresser et profite des difficultés de son adversaire de droite François Fillon. Benoit Hamon, lui, décroche.

Les affaires judiciaires qui l’entourent glissent sur elle comme l’eau sur les plumes d’un canard. Selon les résultats de notre enquête en continu la présidentielle en temps réel, réalisée par l’Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio , Marine Le Pen continue sa marche en avant. Même si le gain est léger (+0,5%), la présidente du Front national fait toujours la course en tête pour le premier tour de l’élection présidentielle avec 26% d’intentions de vote. Suivent Emmanuel Macron (+0,5 à 21%), François Fillon (égal à 18,5%), Benoit Hamon (-1 à 14,5%) et enfin Jean-Luc Mélenchon (+0,5 à 10,5%). Dans un éventuel second tour Marine Le Pen/Emmanuel Macron, le candidat d’En marche l’emporte (64% contre 36%).

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Néanmoins, vague après vague, Marine Le Pen progresse. «Elle est incontestablement en dynamique et s’impose dans le paysage comme un pôle de stabilité», analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Sur une semaine, sa courbe est ascendante et elle gagne deux points. Comme si, jour après jour, la candidate frontiste profitait des déboires de François Fillon empêtré dans les affaires . Certes, au lendemain de son opération «transparence» à la télévision, l’arrêt de l’hémorragie se confirme pour l’ancien Premier ministre. François Fillon réussit même, de nouveau, à fidéliser puisque 61% des électeurs ayant exprimé une intention de vote en sa faveur sont désormais sûrs de voter pour lui (contre 55% hier). Mais l’ancien Premier ministre ne se hisse plus au second tour de l’élection présidentielle.

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Fin de l’état de grâce, déjà, pour Hamon ?

De l’autre côté de l’échiquier politique, ça se corse sérieusement pour Benoît Hamon. «L’effet primaire retombe de manière lourde», décrypte Dabi. Le candidat de la Belle alliance populaire enregistre une baisse d’un point dans les intentions de vote. Surtout, au surlendemain de sa désignation à la Mutualité à Paris, il continue de glisser sur le toboggan : -3,5 points en une semaine ! L’écart avec Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, se réduit donc encore un peu plus passant de 9 points le 1er février à 3,5 points aujourd’hui. Il est donc urgent de passer à la vitesse supérieure pour le candidat du revenu universel.

A propos des marges d'erreur

La théorie statistique permet de mesurer l’incertitude à attacher à chaque résultat d’une enquête. Cette incertitude s’exprime par un intervalle de confiance situé de part et d’autre de la valeur observée et dans lequel la vraie valeur a une probabilité déterminée de se trouver. Cette incertitude, communément appelée «marge d’erreur», varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé. Dans la vague du jour, l'intervalle de confiance à 95% est estimé à 2,1 points pour tous les candidats ayant obtenu 20 ou 80% des intentions de vote.

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