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Le braconnage des éléphants s'intensifie en Birmanie

Birmanie
Un marchand vend une queue et un pied d'éléphant destinés à fabriquer des remèdes traditionnels, le 19 janvier 2017, près du célèbre site bo... © AFP/Archives/ROMEO GACAD

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Le nouveau marché chinois en ligne consacré à la peau d'éléphant menace la survie de l'espèce en Birmanie, où le braconnage s'intensifie pour répondre à la demande, ont prévenu mardi les défenseurs de l'environnement.

La peau des éléphants est broyée et utilisée pour des traitements de médecine chinoise ou vendue pour en faire des bijoux, a expliqué l'ONG britannique Elephant Family, dans son étude intitulée "Ecorchés: l'appétit croissant pour les éléphants d'Asie" et présentée à Bangkok mardi.

Contrairement au braconnage pour l'ivoire, le commerce de la peau ne fait aucune distinction entre les sexes et les âges chez les éléphants. Tous sont susceptibles d'être concernés.

"Cela signifie qu'aucun éléphant n'est en sécurité. La Birmanie perd trop d'éléphants trop vite", a déclaré Belinda Stewart-Cox, responsable de l'ONG.

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Il resterait dans ce pays d'Asie du Sud-Est, quelque 2.000 éléphants sauvages, deuxième plus grande population de la région après la Thaïlande.

Mais le braconnage s'est développé très rapidement ces dernières années et les contrôles sont quasiment inexistants. Les associations dénoncent le laxisme des autorités.

L'année dernière, 59 carcasses d'éléphants ont été trouvées, contre seulement quatre en 2010, selon les statistiques gouvernementales citées dans le rapport.

La plupart des éléphants, qui représentent l'une des dix espèces animales en voie de disparition de Birmanie, sont tués ou passés en contrebande en Thaïlande où ils sont utilisés pour le tourisme.

Chasser un animal en voie de disparition est illégal en Birmanie, pays signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de la flore sauvages menacées d'extinction (Cites) mais l'amende maximale est inférieure à 60 dollars et les poursuites sont exceptionnelles.

© 2018 AFP
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