Emmanuel Macron à l'Elysée

Emmanuel Macron à l'Elysée

Illustration : Carol Wojtyczka

Avertissement : le roman du président est une fiction. Mais toute ressemblance avec des personnages et des situations réelles n'est pas totalement fortuite...

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10 juillet, 4h45

C'est à Wervicq que commence l'opération cornet de frites. Quand la 7e division blindée franchit la Lys, l'aube bleutée caresse l'acier des chars d'assaut. La colonne ronflante fonce vers Menin, traverse Courtrai endormie puis se sépare, pour joindre Gand d'un côté et Bruxelles de l'autre. À 6h, le roi Philippe est arrêté et assigné à résidence dans son palais, dans l'attente de son abdication. Quelques minutes plus tard, Brigitte Macron appelle la reine Mathilde pour la rassurer : l'intégrité des personnes royales sera préservée. "Biquet n'est pas Robespierre", conclut-elle pour détendre l'atmosphère. À 11h, Charles Michel, Premier ministre, signe la démission du gouvernement et le décret de rattachement de la Belgique à la France. À 15h, l'hélicoptère d'Emmanuel Macron se pose sur la place de la Monnaie - il a choisi cet endroit pour incarner la prospérité. En un bref discours, citant D'Artagnan, Louis XIV, Napoléon, Jacques Brel et Tintin, le président de la France et de la Belgique réunies se réjouit de la naissance d'une grande nation de près de 80 millions d'habitants.

10 juillet, 20h

Emmanuel Macron, depuis la tribune d'honneur du stade Krestovski à Saint-Petersbourg, assiste au coup d'envoi de la demi-finale de la Coupe du monde de football, opposant la France à la France. A titre symbolique, Éden Hazard joue en bleu et Kylian Mbappé en rouge. La France l'emporte 2 à 1 et se qualifie pour la finale. Dans un grand cri de joie, Emmanuel Macron se réveille dans son lit à l'Elysée. Son radio-réveil indique 4h45 du matin.

LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT >> Les petits plats dans les grands

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