«Le climat continue de passer au second plan»
A quelques mois de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, le climatologue Martin Beniston appelle à une réaction internationale forte face à la surchauffe de la planète.
Doit-on y voir un signe, un aperçu de la météo du futur? En Suisse s'achève un mois de juillet caniculaire durant lequel le mercure a flirté avec les 40°C à Genève. «Si rien n'est fait, un été sur deux pourrait être aussi chaud en 2050», prévient Martin Beniston, directeur de l'Institut des sciences de l'environnement à l'Université de Genève (UNIGE). Cinq mois avant la 21e Conférence des parties sur le climat (COP21), qui réunira 195 Etats à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, le climatologue espère un «engagement fort de la communauté internationale» pendant qu'il est encore temps.