Football FC Metz: Simon Falette s’en va aussi...

Arrivé l’an dernier, en provenance de Brest, le défenseur du FC Metz s’est engagé avec l’Eintracht Francfort ce mardi. Soit un départ de plus alors que le club mosellan a plus que jamais besoin de se renforcer.
Christian JOUGLEUX. - 16 août 2017 à 05:05 | mis à jour le 16 août 2017 à 08:09 - Temps de lecture :
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Simon Falette, un an en Moselle et puis s’en va... Photo Pascal BROCARD
Simon Falette, un an en Moselle et puis s’en va... Photo Pascal BROCARD

Le mercato déroutant du FC Metz s’est "enrichi" d’un nouvel épisode, avec le départ de Simon Falette pour l’Eintracht Francfort. Le défenseur (25 ans) passait sa visite médicale ce mardi avec le club allemand pour renforcer une charnière centrale composée de l’Argentin David Abraham et de l’international mexicain Carlos Salcedo, qui revient de blessure.

Attiré l’été dernier de Brest, où il était en fin de contrat, Simon Falette ne sera resté qu’une saison en Moselle. Pour un bilan contrasté : s’il a inscrit trois buts et contribué au maintien des Grenats, ce stoppeur gaucher, agressif et puissant, n’a jamais affiché une complémentarité délirante avec Milan Bisevac et il quitte surtout la pire défense du dernier exercice de Ligue 1 (72 buts encaissés).

Financièrement, l’opération est intéressante. Selon les sources, elle se serait jouée entre deux et cinq millions d’euros, soit une nouvelle plus-value rondelette pour Metz. De ce point de vue, le marché est une réussite totale. Après le transfert record d’Ismaïla Sarr (17 millions d’euros hors bonus) et les cessions de Georges Mandjeck et Cheick Doukouré, le club renfloue ses caisses avec un talent monstre. Sportivement, en revanche, le départ de Falette entretient une dynamique toujours aussi déconcertante.

Vite, du nouveau !

Il reste environ deux semaines avant de porter un regard global et pertinent sur le mercato. Pour l’heure, entre le timing des départs, des arrivées en suspens, les premiers résultats en championnat (deux défaites), le calendrier immédiat (Monaco, Caen, PSG) et l’absence de communication coutumière du club pour rassurer ses supporters, la lecture de cette intersaison alimente une inquiétude générale et légitime. Et nourrit une forme d’empathie pour le pauvre Philippe Hinschberger… L’entraîneur, flanqué d’un effectif en chantier, n’est pas aidé pour son deuxième mandat en L1. Et si le FC Metz bat l’ASM ce vendredi, il aura un mérite immense.

On résume ? À ce jour, le club a donc très bien vendu mais fort mal dégraissé et trop peu recruté. Il manque au moins un défenseur central chevronné, un milieu vraiment défensif, un ailier percutant voire un autre avant-centre.

À l’opposé, l’effectif est toujours surchargé et il conviendra de trouver rapidement des solutions pour des joueurs comme Gonzalez, Toussaint, Lejeune, Vion et Diallo notamment. Dit autrement, la cellule de recrutement a du travail sur tous les fronts. Sous une pression qui dépasse le seul cadre sportif. Alors, puisque la campagne d’abonnements vient d’être prolongée, il est grand temps, pour Metz, d’apporter de nouveaux arguments à son public. Convaincants si possible.