Le lourd CV judiciaire de Patrick Rocca, repreneur de la SNCM [actualisé]

L’homme d’affaire corse a été retenu vendredi pour racheter la compagnie maritime. Le 25 mai, l’Opinion dévoilait sa condamnation définitive pour trois abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux.
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SNCM  -  Sipa
Les faits -

[Mis à jour le 20 novembre] Le tribunal de commerce de Marseille a retenu vendredi l’offre de reprise de la SNCM du transporteur corse Patrick Rocca, qui prévoit le maintien de 873 emplois, dont 612 navigants, sur les quelque 1 500 CDI actuellement employés par la compagnie maritime, et de 144 CDD. Face aux « incertitudes » qui entourent notamment les modalités du plan social qui doit frapper la future compagnie, les salariés ont déposé un préavis de grève de 24 heures reconductible qui doit débuter samedi matin.

Trois candidats étaient sur les rangs pour racheter la SNCM : Daniel Berrebi, Français installé en Floride et patron d’une compagnie de ferries mexicaine, Christian Garin, ancien président du Port de Marseille, et l’entrepreneur corse Patrick Rocca. Ce dernier a été retenu le 20 novembre par le tribunal de commerce de Marseille, malgré la gestion passée de ses entreprises ayant abouti à des condamnations judiciaires.

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