Panorama des médias sociaux 2015

If you are looking for the english version of this article, you will find it here: Social Media Landscape 2015.

Comme tous les ans, je vous propose une nouvelle version de mon panorama des médias sociaux, une habitude démarrée en 2008 et qui se prolonge depuis tous les ans : 2009, 2011, 2012, 2013 et 2014. Pour certain(e)s d’entre vous, les médias sociaux sont la pierre angulaire de votre vie professionnelle, pour d’autres, c’est simplement un « terme marketing » pour désigner les réseaux sociaux. J’entends encore énormément de personnes dans mon entourage qui confondent encore ces deux termes. Pour mémoire, j’avais donné une définition en 2009 : « Les médias sociaux désignent un ensemble de services permettant de développer des conversations et des interactions sociales sur internet ou en situation de mobilité« . J’avais également listé les différents types de médias sociaux afin de lever l’ambigüité. En synthèse : les réseaux sociaux ne sont qu’un sous-ensemble des médias sociaux (ex : Twitter ou Facebook ne sont pas des réseaux sociaux).

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Bref, nous sommes en 2015 et les médias sociaux dominent le web de façon incontestable. Je dirais même plus : les médias sociaux sont le web, et le web est les médias sociaux, car il est devenu impossible de les différencier. Si vous avez l’impression que les médias sociaux sont omniprésents, rassurez-vous, vous n’êtes pas tout seul(e) : Facebook, Twitter ou YouTube font maintenant partie de notre quotidien. Mais ils ne sont que la partie visible de l’iceberg. Un iceberg qui évolue, mais qui contrairement à notre calotte glaciaire ne fond pas au fil des ans, bien au contraire ! J’avais adopté pour le panorama de l’année dernière une forme en demi-cercle, mais j’ai dû y renoncer, car j’avais trop de logos et pas assez de place. Du coup, nous retrouvons le schéma en cercle qui était utilisé les années précédentes.

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Je ne suis pas le seul à essayer de recenser les différentes plateformes sociales, d’autres schémas sont ainsi disponibles dont le Conversation Prism, la World Map of Social Network, le Guide to the Social Landscape, la Social Media Map ainsi que le China Social Media Landscape. Tous ces schémas offrent des représentations différentes, mais illustrent bien le paradoxe des médias sociaux : une infinité de services, mais une poignée de plateformes dominantes. Voilà pourquoi je reste fidèle à ma représentation en cercle, car cela me permet de placer au centre les plateformes les plus importantes. D’ailleurs à ce sujet…

Les sorties : Google+

J’ai toujours considéré que Google+ était une plateforme sociale de premier ordre, dans l’ombre de Facebook ou Twitter, mais jamais très loin. S’il y a bien une chose que l’on peut reprocher à Google, c’est d’avoir été ambiguë au sujet de sa plateforme sociale. La situation est maintenant clarifiée puisque la plateforme va être démantelée (cf. Google suit la tendance en morcelant Google+), ce qui me permet de retirer Google+ du centre du schéma et de la remplacer par Google Photos (qui vient juste d’être lancé), Google Communities (dont on attend toujours la mue) et Hangouts (une application de messagerie instantanée / vidéo largement sous-considérée).

Les entrées : Periscope, Ghost et Slack

Concernant les nouveautés, le schéma accueille trois nouvelles catégories : les applications de streaming mobile comme Periscope qui appartient à Twitter (cf. La mode des vidéos live relancée par Meerkat et Periscope), les services de blog minimaliste comme Ghost (ou Medium avant lui, mais qui était déjà sur le schéma), et les applications de communication professionnelles comme Slack (cf. Encore un service qui ambitionne de remplacer l’email).

Sinon je n’ai pas noté beaucoup de changements pour les services de publication ou de réseautage. L’essentiel des nouveautés est concentré autour des applications de discussion ou de partage. Je vous livre donc la nouvelle version du panorama :

 

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Un écosystème de services pour quatre usages majeurs

Comme vous pouvez le constater, l’écosystème des médias sociaux s’organise autour de quatre grands usages : la publication, le partage, la discussion et le réseautage. À chacun de ces usages correspondent des services, certains étant dédiés à une fonction bien particulière (ex : Instagram qui ne sert qu’à publier des photos depuis son smartphone), tandis que d’autres sont plus versatiles (Tumblr qui est une plateforme difficile à caser).

Au centre de cet écosystème, nous retrouvons Facebook et Twitter, non pas que ces deux services soient mieux que les autres, ils sont simplement en bout de chaine et concentrent / relayent toutes les interactions sociales qui sont faites sur les autres plateformes. Ces deux-là ne seraient pas aussi puissants sans les contenus publiés et partagés au sein de cet écosystème. Deux plateformes emblématiques des médias sociaux, mais qui ont chacune des spécificités : Facebook est un portail, Twitter est un média.

Au centre, nous allons également trouver toute une série d’applications mobiles qui deviennent de véritables « hub sociaux » à l’image de WeChat, un service de messagerie mobile chinois qui a connu un développement exponentiel en seulement 2 à 3 ans. Un succès qui fait des envieux, car toutes ces applications convergent vers ce modèle d’intégration de services : Messenger, Hangouts, WhatsApp, Viber, Tango, Kik, Kakao Talk et bien sur Snapchat. Des applications mobiles qui s’émancipent et servent maintenant à faire tout un tas de choses : discuter, partager des photos et vidéos, consulter des contenus, s’échanger de l’argent, acheter des produits, commander un taxi… autant d’usages qui ne sont plus faits sur Facebook ou Twitter. Au cas où vous vous poseriez la question : oui, ces applications rentrent donc en concurrence avec Facebook et Twitter et favorise la montée en puissance du dark social.

Revenons à notre schéma : j’attire votre attention sur le fait que les quatre grands usages me servent à trier les services, mais qu’ils sont complémentaires : les utilisateurs publient des contenus, en partagent d’autres, cela génère des conversations qui leur permet de développer leur réseau de contacts. Nous sommes donc dans une expérience continue et non fragmentée. Ceci étant dit, les services sont classés selon les quatre grands usages suivants :

Cette liste n’est pas exhaustive (heureusement !), mais elle vous donne une vision globale de la diversité des médias sociaux, en mettant notamment en évidence les services « locaux », notamment asiatiques. La seule chose qui manque à ce schéma est les forums, mais ce créneau est trop atomisé pour que je l’intègre de façon élégante.

Une prédominance des applications mobiles et des environnements dangereusement fermés

Le détail qui ne saute pas forcément aux yeux à la première lecture de ce schéma est la prédominance des applications mobiles. En à peine deux ans, les smartphones se sont imposés comme les premiers supports de consultation (et d’exploitation) des médias sociaux. Certaines plateformes sociales de premier ordre ne vivent d’ailleurs que sur les smartphones (Instagram, WeChat et même Twitter qui est consulté à 80% sur terminaux mobiles).

Connectés en permanence, puissants, géolocalisables… les smartphones sont des supports idéaux, aussi bien pour les éditeurs de contenus / services que pour les annonceurs, mais ces applications mobiles natives sont en train de morceler le web et de le transformer en un agrégat d’environnements clos (les fameux « walled garden« ). WeChat est un très bel exemple de cloisonnement du web, ce service chinois me fait d’ailleurs beaucoup penser à l’iMode du début des années 2000 : un gigantesque portail propriétaire. C’est la volonté de vouloir conserver les internautes au sein de ces environnements fermés qui poussent d’ailleurs des plateformes comme Facebook et Snapchat à internaliser des contenus (cf. How Facebook is Killing the Open Web).

La situation est-elle grave ? Oui tout à fait. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais nous sommes en train de vivre un véritable tournant dans l’histoire du web : le basculement d’un meta-réseau ouvert reposant sur des technologies et protocoles standardisés à un oligopole où une poignée d’acteurs tentent de s’accaparer les utilisateurs pour pouvoir exercer une pression toujours plus forte sur les producteurs de contenus et les annonceurs. Je constate que la domination de cette poignée d’acteurs augmente tous les ans.

Comme à chaque fois, vous êtes libre d’utiliser ce schéma en respectant les règles de la licence Creative Commons. Si vous repérez des erreurs sur ce schéma, n’hésitez pas également à les mentionner dans les commentaires.

43 commentaires sur “Panorama des médias sociaux 2015

  1. En dehors de l’article que je trouve très bon (et très juste), je suis très gêné par ton évacuation rapide de la différence entre réseaux et médias sociaux à laquelle je n’accroche pas du tout.
    Je te propose plutôt celle-ci : un « média social » est un réseau social conçu et réalisé pour être rentable. Car ce qui va clairement différencier un réseau d’un média, c’est l’intention de départ, qui va structurer toute la conception de l’outil et ses évolutions.
    Ainsi on peut dire qu’un réseau social comme Linkedin se transforme en média social depuis quelques années dans sa volonté de publiciser ses contenus.
    Et dans cette masse de nouveaux entrants, on peut considérer Twitter et Facebook comme des macro-médias sociaux.
    Voilà mon point de vue.

  2. Merci pour ce panorama attendu comme chaque année avec impatience. Une question sur la définition : « sur Internet ou en situation de mobilité ». Quels sont les services qui, en situation de mobilité, n’utilisent pas internet ? C’est le « ou » qui m’interroge. « Sur internet » (qu’il soit sur poste fixe ou mobile) ne serait-il pas suffisant pour différencier ces services d’autres médias (non basés initialement sur la diffusion internet) ? Simple question.
    Encore bravo.

  3. Bonjour, je me suis dit ce matin, impatient: »Fred va bientôt son article! » et voilà :)
    Je partage en partie le point de vue de Cyroul, le medial social se définit maintenant par son aspect financier et son ambition mais également par l’usage et la motivation de l’utilisateur. Ainsi un réseau social se définit par l’intérêt de ses membres, un aspect technique, culturel et humain. Le media social, véritable environnement se rapproche d’un modèle presse (pour le contenu: jeu, chroniques, informations génériques, pub…) ou lieu d’expérience (comme dans un musée ou un centre commercial: achat, divertissement, discussion…). Le media social est plus complexe. Le panorama est un excellent outil pour comprendre cet univers ou en tout cas l’appréhender. Ce qui m’inquiète plus c’est le devenir du web et de l’information en général, qui devient un produit de consommation de masse, vulgarisé, malmené, attaqué parfois « violé », par exemple la pub devient une information équivalente au post d’un ami (dans la forme déjà). Et qui à terme modifie notre relation avec la société extérieure. La puissance de ces acteurs met en danger la base de la communication. L’équivalent dans un organisme serait le cancer où les cellules ne communiquent plus entre elles. La mutation est entamée et le principe même de diversité est mis à mal avec la standardisation. Or c’est justement ça que les block busters dénoncent (paradoxe culturel). Les médias sociaux sont les enfants de 1984 de George Orwell ou du Meilleur des mondes d Aldous Huxley. Comme vous dites Fred, tous les ans on le constate, et si on se projette à 10-20 ans, les medias sociaux n’existeront plus en tant que vecteur (ou médium) mais en tant que producteur et ressources. A mon avis et pour résumer ils feront « à notre place ».

  4. @ Cyroul > Ha non ça ne va pas du tout ça : si « un média socia est un réseau social conçu et réalisé pour être rentable », ça veut dire qu’un réseau social est conçu pour NE PAS être rentable ? la notion de rentabilité n’a rien à voir avec les différents types de médias sociaux. Un réseau social est un environnement clos (il faut s’inscrire pour voir ce qui s’y passe) avec des profils, des listes de contacts et des groupes thématiques. Ce sont les 4 « ingrédients » nécessaires pour qu’un service en ligne soit conforme à la notion de réseau social (inscription, profils, listes, thèmes). Selon cette définition, Youtube, Twitter, Pinterest… ne sont pas des réseaux sociaux. Concernant Facebook et LinkedIn, la situation de se complique, car de réseaux sociaux, ils se sont transformés en plateformes sociales plus complètes où l’on peut aussi publier, partager et discuter.

    @ Eric > Oui effectivement ça peut prêter à confusion : « sur internet » = à travers un navigateur web, « en situation de mobilité » = « à travers une application mobile ». J’aurais pu dire « sur ordinateur ou terminaux mobiles ».

  5. Intéressant de voir que le débat autour de la distinction entre réseaux sociaux et médias sociaux fait toujours rage. Avec la transformation des services en ligne, fruit tant d’une émulation entre les « acteurs sociaux » que d’une tendance à s’imiter mutuellement, sa clôture définitive n’est pas pour tout de suite… :)

    Les quatre critères permettent en effet de définir la fonction de réseau social qu’un service peut offrir. En revanche, ils ne définissent pas forcément le service comme réseau social par essence.
    Est-ce que le critère de distinction ne porterait pas plutôt sur l’architecture, qui accorde au social une place centrale dans le cas des réseaux sociaux (construits autour des profils) et au contenu dans le cas des médias sociaux (construits autour du contenu)?
    Et si l’on pense au format « newsfeed » de Facebook et aux suggestions « sociales » de contenu sur YouTube, ne s’agirait-il plutôt d’un « réseaux de partage » puisque le focus est mis sur le partage des contenus, synthèse entre le social et le contenu?

    Quant à LinkedIn, son aspiration (ou affirmation) de devenir un « média social » relèverait plutôt d’une question de positionnement visant à attirer des investissements dans la promotion de contenu…

  6. Bonjour Frédéric, article passionnant comme bien souvent.

    Pensez vous que le marché soit arrivé à maturité ?
    Allons nous assister à une segmentation des usages de plus en plus fine ?

    Nous constatons quotidiennement l’arrivée de nouveaux acteurs spécialisés en France et ailleurs, pour ne citer qu’eux :
    – Braineet pour le dialogue avec les marques
    – UpLike pour le partage et l’agrégation de contenus
    – Meandle (à une moindre échelle) sur le divertissement
    – Pépite App pour la curation collaborative
    – Swingli pour la recommandation culturelle

    Pensez vous qu’il y ait un phénomène de « bulle des initiatives » dans ce secteur « glamour » du social ?
    Ou alors pensez vous plutôt que la demande et mécaniquement l’offre vont s’affiner ?

  7. Merci pour cette nouvelle version.
    Je ne vais pas entrer dans le débat du réseau vs média social car ça fait 5 ans que je me prends la tête à chaque fois que l’on me pose la question ;)

    Sinon, je comprends le retrait de Foursquare mais c’est quand même salaud quand on voit encore la présence de Pheed par exemple…

    En 2016, va-t-on retrouver Facebook seul au centre? Suspense!

  8. Superbe article, merci !
    Et merci pour cette définition des médias sociaux, toujours so difficile à formuler.

    Une question toutefois, Instagram ayant dépassé Twitter en nombre d’utilisateurs à l’automne 2014, n’est-il pas sousestimé ? D’autant que depuis qu’il permet messages privés, import de vidéo et recherche par emojis (pour les transformations de ces 12 derniers mois uniquement), la montée en puissance est impressionnante et de plus en plus de marketing se fait par son biais.

    Merci encore pour cet excellent panorama !

  9. Bonjour merci pour ce panorama.
    sauf erreur de ma part je ne vois pas Scoop it?
    Quant à Pinterest que j’affectionne …être relayé a simple outil de partage de photo. Je ne partage par votre avis.
    concernant Google plus…étonnée aussi de son éviction.
    si vous faites une photographie /panorama elle doit être si possible neutre et factuelle.
    En tout cas bravo pour le travail :-)

  10. allo. très bonne représentation. le fait de ‘ reprendre la photo’ tous les ans est un plus. une petite question, où est Pearltrees ?

  11. et si la différence se trouvait dans l’utilisation? on pourrait s’inspirer de la différence entre internet(le réseau) et le web. Il y a une partie infrastructure, mise en relation, interactions. un système de l’information. c’est le réseau social. mais l’action de diffusion, la disponibilité du contenu, la relation empirique qui se construit au fil des partages pour véhiculer l’info est le média social. l’un ne va pas sans l’autre, le véhicule n’avance pas sans la mécanique. mais dans le panorama, ce que je comprends, c’est que le réseau social existe uniquement grâce aux échanges entre individus qui sont des hubs d’infos. qu’en pensez-vous?

  12. Bonjour Frédéric

    D’abord, merci pour cette veille partagée inscrite dans le temps ; c’est remarquable ! Juste trois remarques :

    1) entre « Média Social » & « Réseau Social, la porosité croissante des applications numériques rend, de mon point de vue, de plus en plus difficile les distinctions, et pas seulement dans ce secteur.

    2) De mon coté, je « milite » pour faire la différence entre « Réseau social » (mes proches, mes collégues, mes voisins) et « Réseau Social Numérique
    (mes amis, mes abonnés, mes contacts) qui relève de deux problématiques, me semble-t-il, totalement différentes, et
    dans certains cas, complémentaires .

    3) Dans le cadre de mon activité professionnelle (voir : http://www.iapprendre.fr), j’utilise principalement trois « RSN » (Facebook, Twitter & Google+) et j’avoue être un peu déstabilisé par la « disparition »
    de Google+ du cercle central de votre étude. En même temps, je mesure bien l’ambiguïté portée par Google, lui-même, sur son propre Réseau Social Numérique. Cependant, je constate que les interactions professionnelles générées par ce RSN sont riches, en particulier via l’outil « Communauté » de Google+ qui en plus résonne avec les autres outils de Google.

    J’attends votre production 2016 ! @jeanvds

  13. Merci Fred, très bonnes analyses, comme d’habitude…
    Dans les panoramas précédents, Facebook gardait encore un pied dans la catégorie des réseaux sociaux, mais celui-ci semble consacrer sa sortie de cette catégorie. En dépit des services proposés, je pense qu’il reste fondamentalement un réseau social grand public.
    Merci

  14. @ Vanderspelden Jean > Ne soyez pas étonné de la disparition de Google+, c’est la décision de Google, pas la mienne !

    @ Nicolas & funambuline > Effectivement le logo d’Instagram est petit par rapport à l’importance que ce service occupe, mais je manque de place sur cette partie du schéma !

    @ Florent G > Oui pour la segmentation : les applis ou services sociaux qui se lancent sont sur des niches, car ils ne peuvent pas percer autrement, signe d’une certaine maturité du marché (ou d’un début de saturation).

    @ David Labouré > Effectivement, c’est un peu dur pour Foursquare, je vais lui faire une place dans l’évolution du schéma.

    @ Sophie Turpaud-Amalvy > OK pour Scoop.it, je vais lui faire une place.

  15. Merci Fred pour cette mise à jour … et surtout pour cette conclusion :

    « Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais nous sommes en train de vivre un véritable tournant dans l’histoire du web : le basculement d’un meta-réseau ouvert reposant sur des technologies et protocoles standardisés à un oligopole où une poignée d’acteurs tentent de s’accaparer les utilisateurs pour pouvoir exercer une pression toujours plus forte sur les producteurs de contenus et les annonceurs. Je constate que la domination de cette poignée d’acteurs augmente tous les ans. »

    En lisant les premiers commentaires, j’ai peur qu’elle soit un peu oubliée dans le besoin d’inventaire attendu par ton article. Celle-ci mérite donc de passer en introduction pour un futur article !?

  16. bonjour,
    merci pour cette nouvelle mise à jour, ça permet d’ajouter quelques sites intéressants à ma liste de bookmarks..

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