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08/05/2015

CPF : le live !

Suivi en direct, ou presque, du nombre de dossiers faisant l'objet d'un accord de financement au titre du CPF. Pas de qualitatif, que du volume, mais l'on se dit que l'inscription des langues a permis de doper (un peu) la machine. Reste à savoir si le dispositif sera ouvert aux formations que souhaitent suivre les salariés ou si l'on persistera à s'en tenir à celles qu'ils devraient suivre selon les responsables du dispositif. 

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Commentaires

Nous avions un des plus mauvais taux de départ en formation en Europe (moins de 6 % des salariés chaque mois), l'objectif européen étant de 15 % tous les mois à l'horizon 2020.

Avec la réforme de la formation nous pourrions facilement diviser ce chiffre par 2 et plonger à 3 % de départs en formation tous les mois.

Comme l'écrit Jean Paul Brighelli à propos des nouveaux programmes de l'EN (dans le Point daté du 7/05) : et demain, quel français parleront-ils ?
" Ils sont juste incompétents, et comme de juste, ils ont fait appel à d'autres incompétents : qui se ressemble..."

Écrit par : cozin | 08/05/2015

En tout cas il faut le répéter sans cesse et partout : l'insuccès du CPF ne tient pas à sa nouveauté, cela n'a rien à voir avec le démarrage du DIF (les compteurs démarraient à 0 en 2004) mais à un dispositif phantasmé et impensé : des listes, des barrières, de la complexité alors que c'était la fluidité et la facilité d'accès qu'il fallait rechercher.

La première année (2005) il y eu 200 000 DIF, dans 5 ans on aura au mieux 20 000 CPF (sauf manipulation des pouvoirs publics qui pourraient basculer tout et n'importe quoi pour faire du chiffre).

Si les pouvoirs publics ne changent pas rapidement le CPF et la loi (et le travail de reconstruction de ce dossier vermoulu sera extrêmement difficile, bien plus que ne l'eut été la construction d'un dispositif intelligent) il n'atteindra jamais ses supposés publics cibles (qui étaient les chômeurs, les travailleurs des TPE et ceux qui ne sont pas qualifiés).

il faudrait désormais presque tout reprendre, peut être même restaurer le DIF et je ne suis pas sûr que l'humilité soit le propre des politiques qui ont massacré la réforme de la formation.

Quand à la qualité Bruno Callens a fort bien expliqué que celle-ci dépendait en grande partie de la qualité du formateur, bien plus que de l'organisation (même si celle-ci a aussi un rôle en soutenant et en accompagnant ses formateurs).

Écrit par : cozin | 08/05/2015

Bonjour,

Allez, pour nous donner le moral... :

http://www.ouest-france.fr/loffre-de-langues-se-reduit-encore-3384849

Écrit par : bcallens | 09/05/2015

C'est de l'humour noir bien sûr...

Écrit par : bcallens | 09/05/2015

"Quand à la qualité Bruno Callens a fort bien expliqué que celle-ci dépendait en grande partie de la qualité du formateur, bien plus que de l'organisation"

Tout à fait d'accord, malgré la gadgetisation à outrance qui inonde le paysage de la formation actuel. Claude Lépineux a une formule que je trouve bien juste à ce propos: "l'e-llusion".

Et au moment où l'industrialisation de la formation et la concurrence de plus en plus vive de la formation à distance délocalisée précarise et prolétarise le métier du formateur, on lui assène un nouveau coup de massue sur la tête version CPF. Je connais d'excellents formateurs qui aujourd'hui, quittent le métier, et c'est bien dommage. Si cela continue, il ne restera plus que les McFormateurs et les singes, payés avec des cacahuètes.

C'est bien de certifier les organismes, mais ce serait intelligent de certifier également les formateurs. Cela permettrait, s'il n'est pas fait à la sauce bureaucratique, d'asséner le marché bien plus efficacement.

Écrit par : Andrew Wickham | 17/05/2015

ooops! Je voulais dire "d'assainir" bien entendu

Écrit par : Andrew Wickham | 17/05/2015

Bonjour,

Je serai moins manichéen : la qualité dépend du formateur exclusivement...lorsque l'organisation n'a pas fait son boulot. Car pour un organisme de formation qui est professionnel, la manière dont il fonctionne garantit que le formateur pourra délivrer une prestation de qualité. Opposer l'organisation et l'individu n'a pas beaucoup de sens. Par ailleurs, je ne crois pas au "bon formateur" en général. C'est d'ailleurs tout le travail d'un OF que de savoir quel formateur sera le mieux adapté à un contexte, un public, une pédagogie, une organisation de formation.

Quant à la certification des personnes, rassurez-vous : c'est toujours l'étape qui suit la certification des organisations pour toujours plus de contrôle !

Bien cordialement


jpw

Écrit par : jpw | 17/05/2015

Assurément la qualité de la formation dépend aussi de l'OF et de ses capacités à organiser, évaluer, accompagner les formateurs comme les apprenants.
Par contre dans un pays normal, sain et équilibré, le marché de la formation permet aux meilleurs OF et formateurs d'être sélectionnés et aux autres de s'améliorer ou encore de changer d'activité.
En France on n'en est pas là et profitant de quelques rares cas de dérives ou d'escroqueries les pouvoirs publics et les partenaires sociaux ont entraîné tout l'univers de la formation dans le marasme éducatif actuel.
Si l'Etat exigeait des normes de qualité pour ses propres administrations (en prenant largement en compte l'avis des utilisateurs) bien peu passeraient aujourd'hui la rampe de la certification.

Le capharnaüm du CPF ne se serait pas produit si l'Etat avait lancé un appel d'offres ouvert au privé et s'il avait été capable de monter un cahier des charges digne de ce nom.
On a préféré improviser en croisant les doigts tout en se bouchant les oreilles.

Écrit par : cozin | 17/05/2015

Le point clé est : ...en prenant largement en compte l'avis des utilisateurs.

Tant que l'on persiste à décider pour autrui où se trouve son bonheur ou ses intérêts, on produit de la bureaucratie. Que l'Etat se préoccupe de l'intérêt général est sa fonction, qu'il se préoccupe de tous les intérêts ne l'est plus.

jpw

Écrit par : jpw | 17/05/2015

Je suis d'accord avec vous JPW - je n'ai pas voulu opposer formateur et organisation - je le sais bien pour avoir été formateur moi-même (jadis) et dirigé un organisme pendant 15 ans avec 25 formateurs. L'organisation doit effectivement trouver le formateur qui correspond le mieux à la problématique du client. Encore faut-il qu'elle ait les moyens de le faire : de recruter, former et encadrer le personnel dont elle a besoin pour mener à bien ses missions.

Dans la formation linguistique en tous cas, et sans doute dans d'autres domaines, la chute des prix heure/formateur depuis bientôt 15 ans (d'environ 33% en euros constants) a entrainé une baisse équivalente du salaire moyen des formateurs et en particulier des plus qualifiés, car leurs rémunèrations représentent au moins 50% du CA des organismes, souvent plus. Il a également fortement précarisé les emplois - le CDI â plein temps est devenu l'exception. Le formateur linguistique typique jongle entre différents statuts et employeurs/clients et tente de maximiser ses heures, en faisant des déplacements incessants entre un client et le prochain, souvent au détriment de la préparation et de l'attention au client requis.

L'ironie est que les rémunérations les plus faibles et les emplois les plus prècaires (vacataires) se trouvent justement chez les OF publics et parapublics aujourd'hui. Les dirigeants d'organismes n'ont pas peur de l'admettre par ailleurs : dans notre étude de marché publié en 2009, â la question "pensez vous que les rémunérations des formateurs sont trop faibles?", 75% des dirigeants d'OF langues (souvent anciens formateurs) ont répondu "oui". La formation continue des formateurs est également en berne - on estime â 60% les formateurs linguistiques n'ayant pas suivi une seule journée de formation depuis 2 ans, alors que la maîtrise des nouvelles technologies devient un sine qua non du mètier. Mais avec un bènèfice net moyen de moins de 2% depuis 5 ans, la plupart des OF ont peu de ressources pour faire face à cette problématique. On pourra leur coller de plus en plus d'obligations de qualité - si le personnel qui est face au client ne parvient plus â suivre, ce sera peine perdue à mon humble avis.

C'est pourquoi j'ai appréciè la phrase attribuée a B.Callens - je pense qu'on ne le dit pas assez. Et pour finir cette bien trop longue réponse, en parlant du coup de massue sur la tête du formateur, je me réfère au dernier sondage que nous venons de clôturer parmi les formateurs d'anglais, qui indique que 45% ont vu une baisse de plus de 10% de leur activité comparé au premier trimestre 2014 et que 21% ont vu une baisse de plus de 30% (qui a surtout impacté ceux qui travaillent majoritairement dans le cadre de la formation professionnelle). Pour ceux qui travaillent aujourd'hui avec un statut précaire (autoentrepreneurs, vacataires, indépendants, CDD et certains CDII à temps partiel, le coup est rude.

Écrit par : Andrew Wickham | 17/05/2015

Bonsoir Andrew,

Long mais explicite. Merci pour le commentaire. Pour illustrer, un seul exemple : le forfait règlementaire pour la professionnalisation est toujours fixé à 9,15 €, ce chiffre correspondant à...la conversion en 2002 de 60 frs lors du passage à l'euro. Treize ans après, le taux n'a pas varié. Comme chacun sait, il n'y a eu aucune inflation en France en 13 ans. Mesurez la diminution du prix en euros constants et vous arrivez à des sommes ridicules. Alors effectivement ensuite on peut toujours faire des textes pour imposer de la qualité...

Bonne soirée

jpw

Écrit par : jpw | 17/05/2015

Il m'a semblé entendre dire que l'OPCA transport "finançait" cette année les périodes de professionnalisation à hauteur de 4,50 euros par heure ! alors vous pensez 9,15 euros ce serait encore royal aujourd'hui.
De toute façon les pouvoirs publics par méconnaissance de la formation ou aveuglement idéologique (un peu des 2 sans doute) sont passés à côté de 3 données essentielles dans la formation :

1) il n'y a pas 10 % des budgets nécessaires dans le secteur privé pour tout à la fois reconvertir des centaines de milliers de travailleurs, professionnaliser des centaines de milliers de jeunes et entretenir les connaissances de tous les autres travailleurs.
Le leitmotiv des 32 milliards était fallacieux. C'est de 12 milliards environ dont disposent les entreprises du secteur privé, très inégalement répartis (y compris dans de grandes organisations sans réels budget formation) et de plus une partie de ces sommes n'étaient en fait qu'un jeu d'écriture comptable (entre la paie et le service formation) mais pas de vraies dépenses pédagogiques

2) Un nombre important de travailleurs n'éprouve pas l'envie ni le besoin de se former (un récent sondage l'a clairement démontré) et on peut inventer tout ce qu'on voudra si les personnes ne souhaitent pas apprendre ni progresser la compétitivité du pays s'en ressentira.

3) La France n'a globalement pas de culture formation forte (ni éducation d'ailleurs). La formation est souvent vécue comme une épreuve, un tourment ou un évènement à ne pas diffuser et de toute façon peu valorisé. La plupart des entreprises comptent bien, du fait de la réforme, diminuer leurs dépenses formation (y compris de grandes entreprises de main d'oeuvre) car la crise fait qu'on économise là où cela se voit le moins.

Ce qui était encore difficile, mais possible, en 2004 avant la crise, c'est à dire la généralisation de la formation tout au long de la vie, est devenu bien plus improbable après 8 années d'unr crise qui lamine les marges de manœuvres financières et organisationnelles des entreprises.

L'avenir n'est pas très rose je pense, notamment pour les classes moyennes et les employés qui ne pourront sans doute pas se former avec le 0,2% et vont perdre leurs heures de DIF.

Écrit par : cozin | 17/05/2015

Bonjour,

Il y a 50 ans que nous sommes en crise...

Ce n'est pas une réalité nouvelle. Tout a commencé à partir en quenouille à la fin des trente glorieuses avec les crises pétrolières des années 70. Il y a simplement des périodes d'aggravation.

Maintenant, je pense aussi qu'il n'y a en France aucune appétence particulière pour la formation. C'est un fait qui explique l'insuccès du DIF. Il faut revenir aux fondamentaux : pour bénéficier du DIF, il fallait le demander...Et il y avait déjà un problème à ce niveau.

Maintenant, pour bénéficier du CPF (qui relève également de l'initiative du salarié , on a mis en place un véritable parcours du combattant avec la plus grosse bêtise que l'on puisse faire : limiter les formations possibles...

Personne n'y trouve son bonheur et ce n'est pas une éventuelle accélération du processus de certification qui y changera quelque chose. Par principe, une liste est limitative. Par ailleurs, je ne reconnais aucune légitimité particulière à ceux qui sont chargés de fixer ces listes mais cela c'est une autre question.

Que l'on supprime d'abord ces listes et que l'on mette en place une procédure simplifiée pour les salariés pour les demandes tout en trouvant le moyen d'écarter les farfelus.

Et, last but not least, que l'on mette en place véritablement une promotion active et ambitieuse sur le dispositif, ce qui a particulièrement manqué pour le DIF. On n'intéressera pas tout le monde mais ce ne pourra pas être pire.

Pour ce qui est de l'argent, en temps de guerre on ne se pose pas cette question. On finit toujours par en trouver sous la pression de la nécessité. Évidemment, il faudra peut-être changer quelques petites choses...

Mais d'abord, ne mettons pas la charrue avant les bœufs.

Écrit par : bcallens | 18/05/2015

Jean-Pierre,

Juste par curiosité : où trouve-t-on le beau tableau du suivi du CPF que vous avez posté ici? Je ne le trouve pas sur le site moncompteformation. Ou l'avez-vous construit vous-même?

Écrit par : Andrew Wickham | 18/05/2015

Bonsoir Andrew,

Il est sur le site mais vous ne pouvez pas y avoir accès, moi non plus d'ailleurs, c'est réservé aux administrateurs :-)

Bonne soirée

jpw

Écrit par : jpw | 18/05/2015

Merci pour ce tableau JPW, la situation évolue doucement mais il faudrait vraiment passer la 2e.

On peut tabler sur une accélération a partir du mois de septembre 2015. Probablement pas suffisante pour rattraper le désastre des 8 premiers mois mais bon, il faudra se contenter de ce qu'on a.

Écrit par : Adrien SANGIACOMO | 19/05/2015

Merci Jean Pierre de ces infos.

On voit que certains OPCA ne sont pas débordés par les demandes ou est-ce le reflet du non traitement des demandes parvenues ?

Les demandes CPF DE sont très faibles et on peut s'attendre à un décollage au 2nd semestre avec l'abondement FPSPP ou cela te semble utopique.
Quel est le taux convenu de prise en charge pour ces CPF DE ?

merci de tes infos complémentaires.

Amitiés.

Écrit par : Georgelin | 19/05/2015

tout joue contre le CPF

1) l'employeur s'en lave les mains (et le DIF n'a pu marcher que dans les rares cas où l'employeur avait à coeur de le développer)

2) le CPF est un compteur totalement fantasmé que l'Etat sera bien en peine d'animer correctement avant des années

3) Et enfin la plupart des salariés comme des employeurs n'ont que faire de formations certifiantes (et longues)

Et puis j'oubliais, pôle emploi n'est pas prêt et une demande de CPF quand on est chômeur tombe dans un puits sans fond

Écrit par : cozin | 19/05/2015

voir :

http://lachaise.blog.lemonde.fr/2015/05/19/hiboux/

Écrit par : bcallens | 19/05/2015

Pour les amateurs de second degré, cet extrait du rapport sur "Les conditions du développement de la Qualité et l’impact du Cpf sur l’offre de formation" - IGAS n°2014-026R / Phippe Dole / novembre 2014:
"Ces données laissent à penser que dès l'année 2015, le nombre de personnes susceptibles de mobiliser le CPF pourrait se situer entre 600.000 et 1M de personnes (salariés et demandeurs d'emploi, jeunes et adultes"
§320 page 66

Écrit par : Gerland | 20/05/2015

Effectivement "ça laisse à penser..."

Dans la même veine, on avait le rapport de Bercy qui constatait une hausse régulière du nombre d'apprentis et en déduisait que les aides n'étaient d'aucun effet et constituaient un effet d'aubaine. Du coup, on les a supprimées pour économiser 800 millions d'euros, l'apprentissage s'est effondré et on les réintroduit en catastrophe après avoir cassé la machine. Et c'est ainsi que ceux qui nous gouvernent sont grands....

jpw

Écrit par : jpw | 20/05/2015

tout n'est pas perdu, le gouvernement vient de lancer un nouveau service :-)

http://reviensteformer.gouv.fr/

Écrit par : cozin | 20/05/2015

Vous ne trouvez pas que cela a un côté : "Tu n'as pas aimé la chantilly ? viens en reprendre un peu...." ou "Si tu reviens te former, j'annule tout ton parcours scolaire précédent...".

jpw

Écrit par : jpw | 20/05/2015

Un peu de qualitatif ici (chiffres de l'Opca Afdas, répartition des types et durées de formation) :
https://www.afdas.com/infos/actualites/nationales/200-formations-financees-par-lafdas-dans-le-cadre-du-cpf

Jean-Pierre, tu as eu une bonne intuition à propos de l'impact des Toeic et Bulats.

Écrit par : Marc ANDRE | 29/05/2015

Parlons plutôt du TOEIC et du BULATS parce que, contrairement à des idées répandues, seul le BULATS ANGLAIS * est éligible au CPF en dépit de ce que le descriptif qui a figuré un temps sur le site www.moncompteformation.gouv.fr a pu laisser penser.

* et non les BULATS espagnol, allemand et Fle

Écrit par : Gerland | 29/05/2015

J'attends de savoir comment vont se positionner les OPCA pour une formation d'anglais de TOEIC durant 2 jours. Quelle limite pour une certification ?
Pourquoi ne pas organiser des stages d'une journée avec le TOEIC ?
On va passer son temps à passer des tests et le niveau va vraiment monter en anglais, on est bien parti !

si par ailleur une formation s'étale sur 40 ou 60 heures (sur une ou deux années par exemple) qui vérifiera le passage de la certification ? que se passera-t-il si le stagiaire ne se rend pas dans un centre certificateur ? L'organisme de formation devra-t-il être sanctionné ?
Comment les OPCA vont-ils vérifier tout cela ?

Les américains doivent en tout cas se frotter les mains avec le TOEIC, ça va représenter un joli magot de 60 à 100 euros par stagiaire. Si 100 000 personnes le passe ça fera 10 millions d'euros facilement gagnés.

Après avoir refilé 15 % de nos nuités à Booking.com nous allons encore devoir payer 10 ou 15 % du prix des stages à des américains (ne parlons pas des certifications Microsoft qui pullulent dans les listes interprofessionnelles ).

Écrit par : cozin | 29/05/2015

Gerland

tes-vous sûr de de ce que vous avancez? Parce que d'après Cambridge et Opcalia, le Bulats en espagnol, français et allemand est bien éligible au CPF. C'est bien indiqué dans l'intitulé de la fiche sur moncompteformation. Il est vrai qu'en lançant la recherche sur le site dans ces 3 langues on ne retrouve que le DCL. Mais je pense que c'est une anomalie du moteur de recherche.

Écrit par : Andrew Wickham | 30/05/2015

Gerland

Etes-vous sûr de de ce que vous avancez? Parce que d'après Cambridge et Opcalia, le Bulats en espagnol, français et allemand est bien éligible au CPF. C'est bien indiqué dans l'intitulé de la fiche sur moncompteformation. Il est vrai qu'en lançant la recherche sur le site dans ces 3 langues on ne retrouve que le DCL. Mais je pense que c'est une anomalie du moteur de recherche.

Écrit par : Andrew Wickham | 30/05/2015

@Andrew Wickham

Si vous vous rendez aujourd'hui sur le site moncompte... vous constaterez que le descriptif du BULATS a été rectifié (plus de mention des BULATS espagnol, allemand et Fle) afin de supprimer les contradictions avec la fiche BULATS de l'inventaire CNCP qui indique:
"Le test BULATS met l'accent sur l’ANGLAIS professionnel, tous secteurs. Il permet d'évaluer le niveau de compétence en ANGLAIS d'un candidat devant utiliser cette langue dans le cadre de son activité professionnelle".
Réf: : http://inventaire.cncp.gouv.fr/fiches/101/

Écrit par : Gerland | 30/05/2015

C'est hélas bien dans la lignée des décisions actuelles : restreindre les formations accessibles sinon les individus irresponsables feront n'importe quoi. Cela me rappelle l'honnête homme qui fait sa BA en filant une baguette au clodo du coin de la rue parce que s'il lui donne la pièce, il va s'acheter à boire.

jpw

Écrit par : jpw | 30/05/2015

@MarcAndré : merci marc de ton commentaire, tu pourrais peut être éclairer le débat : à l'AFDAS vous avez financé d'autres langues que l'anglais ?

jpw

Écrit par : jpw | 30/05/2015

@Jean-Pierre : Sur 115 formations en langues, 7 en allemand et 1 en espagnol, peut être reçues avant la fameuse modification sur moncompteformation.gouv.fr
Je ne suis pas sûr que cette modif ait été remarquée... Je vais faire circuler et vérifier l'info. Merci @Gerland.
Au passage, pour quand même tenter d'éclairer le débat : la formulation RNCP "(...) met l'accent sur (...)" est ambiguë vous ne trouvez pas ?

@cozin : pas de limite de durée (l'Afdas a financé des formations "de préparation" de 19 à 140 heures). Il faut obligatoirement un passage de la certification au bout, et les process de contrôle sont en rodage.

Écrit par : Marc ANDRE | 30/05/2015

Rien n'est permanent, tout est en flux. Ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd'hui...... la seule certitude est le changement...
Gràce à la réforme, on a tous les jours une nouvelle leçon de sagesse orientale.

Aux dernières nouvelles donc, d'après mes sources, les 4 langues sont maintenues pour le Bulats. En tout cas jusqu'à ce soir.

Écrit par : Andrew Wickham | 30/05/2015

@tous
La DGEFP aurait confirmé que la CNCP avait volontairement ciblé l'anglais sur la fiche inventaire.
La DGEFP aurait donc demander à Certifinfo (source des fiches "formation" dans le SI-CPF) de faire la modification constatée sur le site moncompteformation.gouv.fr

Écrit par : Gerland | 30/05/2015

lire "aurait donc demandé"

Écrit par : Gerland | 30/05/2015

Nous en saurons plus lundi. Si les autres langues ont été retirés du Bulats, ce serait à l'insu du principal intéressé, ce qui serait tout de même curieux....

Écrit par : Andrew Wickham | 31/05/2015

Ce ne sont pas les autres langues qui ont été retirées du BULATS mais le seul BULATS Anglais qui semble figurer à l'inventaire.

Écrit par : Gerland | 31/05/2015

En effet c'est plus précisément la mention concernant les autres langues qui a été retirée de l'intitulé du Bulats. Le certificateur, avec qui j'ai parlé hier, considère que les trois langues sont toujours proposées. Je crois (ou en tout cas, j'espère) que les fiches correspondantes vont être rapidement introduites.
La mission qui est la notre d'informer le marché devient très compliquée - à défaut de communication officielle, nous en sommes réduits à faire des recherches tous les jours sur le site pour vérifier si quelque chose a changé.

Écrit par : Andrew Wickham | 31/05/2015

Entreprises, Organismes, OPCA et bénéficiaires, nous en sommes tous au même point...
En tout cas, pas d'introduction de fiches BULATS hors anglais dans la dernière livraison de l'Inventaire du 29/05.

Écrit par : Gerland | 31/05/2015

Comme souvent, l'approximation est la règle. Dans l'inscription à l'inventaire du 6 février, il est indiqué LE test Bulats (alors que pour le TOEIC et TOEFL ce sont LES tests). Ensuite la fiche de l'inventaire ne faire référence qu'à l'Anglais comme le souligne Gerland, tout en reprenant une présentation qui indique que le Bulats permet de faire une cartographie des compétences en langues dans l'entreprise. Cherchez l'erreur.
Mais la volonté de ne viser que l'Anglais est évidente. Il faudrait une nouvelle décision d'inscription à l'inventaire pour élargir à d'autres langues.

jpw

Écrit par : jpw | 31/05/2015

jpw - allez-vous pouvoir nous livrer une mise à jour du tableau ci-dessus?

Écrit par : Andrew Wickham | 31/05/2015

Je vais voir ce que je peux faire Andrew ! et dans l'attente une petite promotion de nos amis britanniques dans la chronique du jour.

Cordialement

jpw

Écrit par : jpw | 01/06/2015

Merci jpw - en fait je suis né là bas, puis j'ai été élevé en Espagne, puis éduqué en Grande Bretagne, pour être finalement professionnalisé en France. Il ne me manque que l'allemand pour être entièrement Bulats ;-)
Information venant directement de la bouche du cheval (comme nous disons outre Manche) : ce serait du à un problème "technique" - rien ne change donc. J'espère qu'ils vont rectifier le moteur de recherche rapidement, car la recherche d'espagnol, allemand ou français ne donne toujours pas d'option Bulats.
Je pense que je vais finalement m'offrir un DCL en Occitan avec mes heures de CPF (pour raisons professionnelles, il va sans dire - négociations avec des cavistes du Roussillon).

Écrit par : Andrew Wickham | 01/06/2015

@andrew : une des missions dont je garde le souvenir le plus ému est l'appui au passage aux 35 heures des caves coopératives de l'aude et des pyrénées-orientales (80 structures environ). Je pourrai peut être m'associer à votre démarche par une VAE...

jpw

Écrit par : jpw | 01/06/2015

Bonne idée....Non seulement le vin délie les langues mais c'est un excellent remède contre le chagrin CPFéien!

Écrit par : Andrew Wickham | 01/06/2015

Des nouvelles concernant le Bulats?
Quadrilingue ou limité à l'anglais finalement?

Écrit par : pierre | 03/06/2015

Toujours quadrilingue Pierre. Information à la source. Il faudra que le bug technique dans le moteur de recherche soit réglé rapidement, sinon c'est compliqué pour les utilisateurs.

Écrit par : Andrew Wickham | 03/06/2015

Ce que décrit Gerland ne ressemble pourtant pas trop à un bug technique...j'espère néanmoins que vous avez raison et que cela sera rapidement modifié! En tous ca hier l'AFDAS indiquait ne plus valider les dossiers CPF Bulats espagnol ou allemand suite à "la réception d'un mail"...

Écrit par : pierre | 03/06/2015

Ce que décrit Gerland ne ressemble pourtant pas trop à un bug technique...j'espère néanmoins que vous avez raison et que cela sera rapidement modifié! En tous ca hier l'AFDAS indiquait ne plus valider les dossiers CPF Bulats espagnol ou allemand suite à "la réception d'un mail"...

Écrit par : pierre | 03/06/2015

Bonjour,

Je suiis d'accord avec Gerland, le pb n'est pas un bug technique c'est que seul le Bulats anglais est recensé à l'inventaire, ce qui ne permet pas de valider des demandes pour d'autres langues.
Cela ne vient donc pas du portail du CPF et les OPCA ne peuvent valider (ou ne devraient pas valider) un autre Bulats que celui inscrit à l'inventaire.
Pour pouvoir faire d'autres langues, il faut donc que la CNCP prenne la décision d'inscrire l'intégralité des tests Bulats à l'inventaire et pas seulement le test d'anglais.

Cordialement

jpw

Écrit par : jpw | 03/06/2015

Et je confirme qu'à l'Afdas, la consigne a été donnée aux équipes de ne plus financer que le Bulats anglais, donc dans ce cas en effet on s'envoie des mails :)
La source : l'analyse de @jpw sur ce même blog (faisons simple).

Écrit par : Marc ANDRE | 03/06/2015

En direct live (restons dans le ton) d'une conférence téléphonique avec le FPSPP et la DGEFP : le Bulats resterait finalement ouvert pour l'ensemble des langues européennes. Demande d'une confirmation et réponse définitive demain (club des utilisateurs CPF).

Écrit par : Marc ANDRE | 03/06/2015

Merci Marc André - ça c'est une excellente nouvelle. Je viens d'avoir la confirmation d'Olivier Gauvin, d'OPCALIA - les quatre langues sont en effet maintenues.

Écrit par : Andrew Wickham | 03/06/2015

Merci Marc-André (en attendant votre confirmation) et Andrew pour vos messages!
Pour info nous avons déjà validé du Bulats espagnol avec Uniformation (2 semaines de traitement seulement!) et le FAFIEC vient de valider un dossier similaire lundi, d'où notre étonnement et notre déception suite aux revirements que semblait opérer l'AFDAS.
Affaire à suivre!

Écrit par : pierre | 03/06/2015

Bonsoir,

J'aimerai savoir sir les certif projets PMI sont prévues dans les prochaines fournées ?
Quelqu'un a -t-il une info dans ce domaine ?
Merci.

YG

Écrit par : Georgelin | 03/06/2015

Salut Yves,

Les certifications de conduite ou management de projet (PMI, PMP, Prince2...) ne sont pas encore à l'inventaire. Elles ne peuvent donc pas être sur les listes. Si cela existe (mais je n'ai pas vérifié) il faudrait regarder si elles ne sont pas incluses dans un module d'un diplôme éligible.
Par contre il y a un CP FFP de conduite de projet qui est entré à l'inventaire. Réponse le 7 juillet pour savoir si le COPANEF le reprend sur la LNI. D'ici là les branches peuvent y aller.

J'en profite pour un message perso : tu es toujours sur ma todolist, je sais que tu es patient (un peu) et tenace (beaucoup).

Amitiés

jpw

Écrit par : jpw | 03/06/2015

Réponse mail ce matin de la cellule CPF d'Uniformation qui m'indique aussi que consigne a été donnée le 26/05 de ne plus valider que les dossiers Bulats anglais...
En espérant que Marc-André nous confirme sa bonne nouvelle d'hier et que cela suive ensuite au niveau des OPCA et du site officiel! (avec un temps de latence auquel nous allons finir par être habitués)

Pierre

Écrit par : pierre | 04/06/2015

Bonjour à tous,

Retour d'une réunion "club utilisateurs CPF" ce matin, avec la DGEFP, à propos du Bulats anglais ou autres : c'est le Copanef qui doit trancher (mais nous ne savons pas quand).

En attendant, les Opca ont été invité à mettre les dossiers espagnol, allemand et FLE en attente :/

Écrit par : Marc ANDRE | 04/06/2015

Test

Écrit par : jpw | 04/06/2015

@tous

*** BULATS EXPRESS ***

Voici les informations que je souhaite partager avec vous relativement à l'éligibilité du BULATS au titre du CPF (et d’ailleurs de la Période de Professionnalisation également). Ces informations sont issues de la séance de ce matin du "Club utilisateurs CPF salariés", club qui réunit DGEFP, CDC, OPCA et OPACIF.

Il n’est pas ici question de « problèmes techniques » ou de « bug » comme il a pu être parfois annoncé.

Il s'avère que l'autorité légitime qui a demandé à la CNCP d'inscrire le BULATS à l'Inventaire n'a spécifié que l’ANGLAIS.
Dès lors, c'est à juste titre que le fiche CNCP du BULATS n'évoque que l'Anglais (http://inventaire.cncp.gouv.fr/fiches/101/).

Les éditeurs des listes LNI, LRI ou CNPE ne pouvant inscrire sur lesdites listes que les certifications telles qu'elles sont décrites à l'Inventaire sans en élargir la portée, le seul BULATS éligible au CPF est à ce jour le BULATS ANGLAIS quand bien même il existerait un souhait partagé de rendre éligibles les autres langues.

Pour éviter toute confusion, il est prévu que le titre de la "formation BULATS" qui figure sur le site moncompteformation.gouv.fr soit modifié en "BULATS ANGLAIS" et que d'autres codes CPF soient ouverts pour les BULATS des autres langues s'ils deviennent à leur tour éligibles (ce qui est déjà le cas pour la déclinaison du DCL).

Par conséquent, Uniformation (comme c'est le cas depuis le 27 mai) ne valide plus que les demandes de CPF relatives au BULATS ANGLAIS. Les demandes concernant les BULATS des autres langues sont soit rejetées lorsque le départ en formation est planifié à court terme, soit mises en attente si le départ en formation est plus lointain. Nous nous mettons ainsi en situation d'être réactifs si des évolutions en termes d'éligibilité devaient intervenir dans les prochaines semaines.

Cordialement

Olivier PHELIP
Directeur du département
Dispositifs d'emploi, métiers & parcours (DEMP)

UNIFORMATION
43 boulevard Diderot
BP 80057 – 75560 PARIS CEDEX 12

Écrit par : Olivier Phelip | 04/06/2015

Je confirme, ce n'est pas une "position" du Copanef qui est attendue (comme dit plus haut par erreur), mais d'un éventuel élargissement, ce qui n'est pas du tout la même chose.
Merci Olivier

Écrit par : Marc ANDRE | 04/06/2015

à tous,
c'est un grand plaisir que de vous lire tous et de suivre pas à pas la saga CPF: le Bulats s'en va et il revient, mais on ne sait pas, peut-être que...bref! il y en a encore pour plusieurs saisons vraisemblablement!
cependant, je me demande si les responsables d'OF n'ont pas autre chose à faire que mettre à jour quotidiennement les informations dont va dépendre leur survie! prospecter par exemple, ou bien suivre leurs clients, leurs apprenants, former leurs équipes pédagogiques!
merci en tous cas de nous faciliter la tâche de veille économique et légale mais franchement, si les lignes pouvaient commencer à se fixer une bonne fois pour toutes, les choses iraient probablement mieux, l'incertitude pèse sur les commandes des entreprises et les OF souffrent, qualifiés ou pas!
belle journée d'écoute!
valery

Écrit par : Vigneron Valery | 08/06/2015

Un souhait que nous partageons tous Valéry. Situation vraiment complexe.

Écrit par : Andrew Wickham | 08/06/2015

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