60 % de produits non conformes sur les marketplaces d’après la DGCCRF

Les produits les plus visés sont les jouets, les bijoux fantaisie ainsi que les appareils électriques et électroniques.

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La DGCCRF appelle les marketplaces à renforcer leur vigilance. © NaMaKuKi - stock.adobe.com

La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a récemment publié un communiqué de presse concernant la non-conformité d’un grand nombre de produits vendus via des places de marché. En effet, elle annonce avoir relevé plus de 60 % d’anomalies parmi les 129 produits analysés sur 10 marketplaces différentes pour l’année 2020.

32 % de produits « dangereux »

Au total, 76 produits sur les 129 analysés ont posé problème. La DGCCRF différencie les produits « dangereux » (41/129 soit 32 %) des produits qu’elle qualifie « bien que sans danger mais non conformes à la réglementation française » (35/129 soit 28 %).

La répression des fraudes assure que « ce taux de manquements cumulés de 60 % est significativement supérieur aux résultats habituellement constatés dans les enquêtes ciblant les mêmes produits dans des canaux de distribution plus ‘traditionnels' ».

Jouets, bijoux ou encore appareils électroniques…

Plusieurs familles de produits sont pointées du doigt par la DGCCRF, qui évoque même une situation « particulièrement préoccupante » pour les jouets (25 % des produits analysés jugés dangereux). Les raisons avancées sont les suivantes : risques de suffocation ou de strangulations dus à la présence de cordelettes ou de petits éléments détachables.

Les appareils électriques et électroniques inquiètent également, puisque certains produits tels que les guirlandes électriques (66 % jugées dangereuses), les adaptateurs électriques (87 % jugés dangereux) ou encore les détecteurs de fumée (100 % de non-conformité) présentent des problèmes majeurs de sécurité.

Enfin, les bijoux fantaisie font également partie des produits visés par la DGCCRF. 74 % des bijoux analysés présentaient des traces de métaux lourds cancérogènes et toxiques pour la reproduction, comme le cadmium, le nickel ou le plomb.

Les marketplaces doivent être plus réactives

La répression des fraudes estime que les places de marché doivent se montrer plus réactives et plus vigilantes sur la conformité des produits mis en vente sur leurs plateformes. Elles « assurent la mise en relation des vendeurs issus de tous pays avec les consommateurs français et se rémunèrent sur chaque transaction, ont en effet un rôle important à jouer pour contribuer à la sécurité des consommateurs » rappelle la DGCCRF.

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