Des jeunes leaders socialistes en débat avec Israël

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L’Ambassade d’Israël a ouvert son premier cercle de réflexion le jeudi 16 avril 2015 en présence de militants socialistes membres de cabinets ministériels, collaborateurs parlementaires, responsables de Think tanks et de centres de recherches.

Le débat a été animé par M. Zvi Tal, Ministre plénipotentiaire près l’Ambassade d’Israël en France et M. Ofer Bronchtein, franco-israélien, détenteur d’un passeport palestinien et Directeur du Forum International pour la Paix.

Au-delà des confrontations d’idées et d’analyses, les conférenciers avaient un objectif commun : Briser les tabous, les non-dits et les incompréhensions vis-à-vis des relations israélo-palestiniennes.  

« Internationaliser ou non le conflit ? » était l’un des sujets phares de cette rencontre. Kiymet Akpinar, collaboratrice du sénateur PS Maurice Antiste considère que: « La résolution du conflit israélo-palestinien se fera uniquement avec les pays du Proche et Moyen Orient ».

Les militants socialistes ont également exprimé leur préoccupation quant à l’importation du conflit israélo-palestinien en France. Delphine Scaini, collaboratrice parlementaire, a déclaré : « c’est aberrant de devoir subir le conflit en France. La résolution du conflit doit s’effectuer à travers un dialogue entre les deux intéressés ». M. Ofer Bronchtein, Directeur du Forum International pour la Paix, a de son côté relevé l’instrumentalisation et l’importation du conflit en France. « La seule solution pour parvenir à une paix durable est la création d’un Etat palestinien vivant en bon voisinage avec Israël ainsi que la reconnaissance de l’Etat d’Israël par les pays arabes », a-t-il également affirmé.

Au-delà des préjugés, le cercle de réflexion a mis en exergue l’existence de pluralités d’opinions en Israël. Theo klargaard, collaborateur de Mme la députée PS Michèle Delaunay, a affirmé que les médias et la presse française ne donnent pas une image très flatteuse d’Israël :

« Lors de cette conférence on se rend compte que la position [israélienne] n’est pas stricte ; à titre d’exemple la volonté de l’Ambassade d’Israël de promouvoir une coopération de jumelage franco-israélienne et franco-palestinienne ».

Par ailleurs, Thierry Besnier, militant socialiste de Seine-Saint-Denis (93), a poursuivi :

« Le fait de pouvoir faire vivre et créer une pensée commune entre trois citoyennetés [française, israélienne et palestinienne] est une des premières clés. La France doit reconstruire une histoire commune entre israéliens et Palestiniens pour créer une jeune génération. C’est là que nous pouvons agir ».

Enfin, Yassir Hammoud, secrétaire de section dans le 18ème a déclaré :

« S’agissant d’un sujet  complexe je ne voyais pas d’issus positive à court ou à moyen terme [au conflit]. Mais suite à cette conférence, je suis sortie plus optimiste que je ne l’étais ».  

Dans une ambiance feutrée, les maîtres-mots des conférenciers étaient: Dialogue et Coopération. « Au regard de notre culture commune, de nombreuses similitudes existent. Il est donc nécessaire de créer un espace entre israéliens et palestiniens » a conclu M. Zvi Tal, Ministre plénipotentiaire près l’Ambassade d’Israël en France.


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