Spectacle inspiré de l'oeuvre de Philip K. Dick, textes et mise en scène de Julien Villa, avec Vincent Arot, Laurent Barbot, Benoît Carré, Nicolas Giret-Famin, Julien Villa, Lou Wenzel et Noémie Zurletti.
1972. A la veille de l'élection de Richard Nixon aux Etats-Unis. Dans l'appartement miteux qu'il occupe à Berkeley dans la baie de San Francisco, Philip K. l'auteur de science-fiction n'en finit pas de vitupérer sur tous les complots qu'il croit deviner.
Julien Villa propose avec "Philip K. ou la fille aux cheveux noirs" un spectacle né à la fois de son séjour aux Etats-Unis dans le cadre du programme de recherche et de création hors les murs de l'Institut français et de son amour pour l'oeuvre de Philip K. Dick (auteur d' "Ubik" ou "Le Maître du haut château").
Partant de ses textes écrits lors de son séjour et les complétant par une écriture au plateau avec ses comédiens, il livre un objet foisonnant où réel et imagination se court-circuitent en permanence, où l'illusion semble réelle.
A la recherche de son manuscrit ("Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?") qu'il pense volé, Philip K. entouré de personnages improbables, hanté par Jane, sa soeur jumelle morte à sa naissance qu'il voit partout, trimballe délires de persécution et idées de génie.
Julien Villa incarne à merveille l'écrivain fébrile et halluciné dans ce spectacle foutraque et déjanté autant que bien documenté sur la vie et les écrits de l'auteur de "Blade runner".
Entouré de comédiens épatants (Vincent Arot, Laurent Barbot, Benoît Carré, Nicolas Giret-Famin, Lou Wenzel et Noémie Zurletti), il offre un hommage décapant, aussi original que réjouissant. |