Après un millésime 2017 exceptionnel, le marché français du crédit immobilier continue de progresser plus vite que la moyenne de l'Union européenne. Il pèse à lui seul 15% de l'ensemble des prêts immobiliers.
Surtout, ses établissements financiers proposent les taux de crédit les plus attractifs du Vieux continent. Des taux qui, contre toute attente, continuent de baisser : 1,46% en moyenne en mai, contre près de 2% en Allemagne et plus de 2% en Grande-Bretagne.
Les Français font partis des Européens les plus raisonnables : leur endettement moyen n'est que de 51.700 euros par ménage. C'est un niveau relativement faible. Surtout comparé à nos voisins du Sud, et plus encore aux pays scandinaves.
Il y a donc peu de risque d'une crise de la dette pour les familles françaises : les extravagances américaines nous sont manifestement étrangères.
Tous les ingrédients de base sont réunis pour que ce petit état de grâce perdure encore cette année chez nous : nos volumes d'emprunts sont globalement peu importants, le niveau d'endettement des ménages très raisonnable et nos taux sont ultra-compétitifs.
Par ailleurs, ce n'était pas prévu mais cela devrait compter : la crise italienne rapatrie de grosses masses financières vers les pays dits "sûrs", comme la France et l'Allemagne. Nos banques, qui se livrent à une farouche compétition pour conserver ou attirer de nouveaux clients, auront donc tous les fonds nécessaires pour alimenter le marché.
Cela risque-t-il de mettre la pression sur les prix de l'immobilier ? Les emballements de 2017 semblent désormais contenus. Les spécialistes considèrent que les prix vont s'assagir, tout simplement parce que le volume de la demande ne va pas exploser.
En revanche, il est intéressant de noter que les banques continuent d'allonger les durées de leurs prêts (19 ans en moyenne). C'est particulièrement favorable aux ménages modestes.
C'est l'heure de la mise en route pour l'EPR chinois, le premier au monde à démarrer. Lancé trois ans après celui de Flamanville, il devrait produire de l'électricité trois ans avant. C'est satisfaisant pour le Français EDF, qui voit son concept de réacteur surpuissant enfin mis en œuvre.
Mais c'est surtout une nouvelle preuve que la Chine n'est plus simplement l'atelier du monde. C'est un acteur à part entière des technologies les plus sophistiquées. C'est aussi un nouveau reflet de sa place centrale sur les futurs marchés de l'électronucléaire, qui développe désormais son propre EPR.
C'est enfin un douloureux constat de la perte de savoir-faire de la filière française, qui se débat avec des problèmes techniques.
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