Le prix de l’immobilier augmente encore mais pas dans toutes les grandes villes !
Si dans près d’1/4 des villes de plus de 100 000 habitants, la hausse des prix immobiliers montre des signes d’essoufflement, dans le reste du pays, la tendance reste haussière.
Des prix immobiliers qui gagnent plus de 6 % en un an à Lyon et à Nantes
Sur l’année, les prix des appartements anciens continuent d’augmenter très rapidement dans une large majorité des grandes villes. C’est le cas de Lyon (+ 6,8 %) et de Nantes (6,6 %) mais aussi de Bordeaux (+ 11 %), du Mans (+ 12,9 %) et de Nîmes (+ 14 %). Mais force est de constater que cette tendance haussière n’est pas sans incidence sur le marché immobilier. En effet, comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université de Paris-Ouest et porte-parole du LPI-SeLoger, cette progression « affecte maintenant la solvabilité de la demande », comme c'est le cas, notamment, à Bordeaux et à Nîmes, deux villes où la progression annuelle des prix immobiliers dépasse les 10 %. En résulte une baisse d'activité du marché (-9,7 % sur son niveau trimestriel glissant).
Bon à savoir
- En France, sur les douze derniers mois, les prix des appartements dans l’ancien progressent de 4,2 % (et de 1,5 % au trimestre).
- Tous logements confondus (appartements et maisons), un m² dans l’ancien coûte 3 394 € en moyenne.
À Angers et à Marseille, la hausse des prix commence à s’essouffler…
Contrecoup d’une demande qui tend à s’affaiblir, la hausse annuelle des prix des appartements ralentit toutefois dans certaines grandes villes de province. C’est le cas à Angers (+ 0,1 %) mais aussi à Marseille (+ 2,6 %) et à Reims (+ 1,5 %). Et c’est même à une baisse des prix immobiliers que l'on assiste par endroits. Avec plus de 3 % de perdus sur l’année, des villes comme Le Havre (- 3 %), Perpignan (- 7,5 %) ou encore Rouen (- 3,2 %) illustrent parfaitement ce phénomène régressif.
Les points clés à retenir
- La tendance haussière persiste (et signe !) dans la majorité des grandes villes (Lyon, Nantes).
- La hausse des prix impacte la demande à Amiens, à Bordeaux et à Nîmes.
- Dans 25 % des grandes villes (Le Havre, Perpignan), les prix immobiliers sont à la baisse.
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