Mission Europa Clipper

Ce n’est vraisemblablement pas avant les années 2030 qu’une sonde de la NASA se posera sur la lune de Jupiter appelée Europe. Mais les ingénieurs sont d’ores et déjà en train de se demander comment y parvenir sans qu’elle ne... coule.

Europe est recouverte d’une couche de glace sous laquelle se cache, peut-être, un océan. Si tel est le cas, cela signifie que la surface glacée sur laquelle se posera la sonde s’apparente à une banquise : des blocs de glace qui sont tout sauf stables et au milieu desquels une fissure peut soudain engloutir un visiteur. Sans compter la faible atmosphère — pas suffisante pour aider la sonde à freiner — et la température plus que glaciale (moins 175 degrés), pas très favorable aux instruments. Ingénieurs et scientifiques ont discuté du Europa Lander cette semaine, lors du congrès annuel des sciences lunaires et planétaires, tenu au Texas.

La NASA travaille en fait depuis quelques années sur un duo : un premier engin, appelé provisoirement Clipper, se mettra en orbite autour de Jupiter dans la décennie 2020 et passera à proximité d’Europe plusieurs fois pour la photographier sous toutes ses coutures. Et « l’atterrisseur », dont le concept n’a pas encore été approuvé et pourrait souffrir des coupes de l’ère Trump, suivrait quelques années plus tard.

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