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Avant de "repenser" la garde à vue, les syndicats de police veulent "repenser" la politique du chiffre

"C'est le gouvernement qui impose le nombre de gardes à vue comme un indicateur essentiel de l'activité des services", explique Nicolas Comte, secrétaire général de l'Union SGP Unité Police, après les propos de François Fillon.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 novembre 2009 à 16h02, modifié le 22 novembre 2009 à 16h02

Temps de Lecture 1 min.

Le premier ministre François Fillon avait demandé, samedi, que le concept de garde à vue, et notamment ses conditions, soient "repensés", estimant qu'il ne fallait pas que les policiers la considère comme "un élément de routine". Deux syndicats de police ont répondu à M. Fillon, dimanche 22 novembre, affirmant, par exemple, que "la politique du chiffre" défendue par le gouvernement était à l'origine de l'explosion des gardes à vue.

"Si M. Fillon veut 'repenser la garde à vue', il doit également repenser la politique du chiffre dans la police", a résumé Nicolas Comte, secrétaire général de l'Union SGP Unité Police, premier syndicat des gardiens de la paix, ajoutant que son syndicat ne pouvait "que souscrire à cette belle déclaration de principe démocratique".

"C'est le gouvernement qui impose le nombre de gardes à vue comme un indicateur essentiel de l'activité des services", a affirmé M. Comte, regrettant que le premier ministre sous-entende que les policiers sont "responsables de cette situation, en les transformant une fois encore en boucs émissaires".

Le syndicat Alliance parle quant à lui "d'un faux problème sur un vieux débat". "Nous ne sommes pas contre l'intervention de l'avocat durant la garde à vue", a-t-il ajouté, "mais, en vertu de notre système judiciaire, il ne faut pas lui laisser consulter le dossier par exemple". "L'avocat ne doit pas intervenir dans le dossier. Il y aurait un mélange des genres et nous protégerions alors le droit des délinquants", a-t-il soutenu.

Le Monde avec AFP

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