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Le patron de Twitter France à Lille pour convaincre les Nordistes de gazouiller (VIDÉO)

Olivier Gonzalez, directeur général France de Twitter était à Lille à l’occasion du Salon VADconext qui s’est achevé jeudi. L’occasion d’aborder les projets du réseau social, en un peu plus de 140 signes. Et avec même une question bonus en vidéo.

Temps de lecture: 3 min

– Comment se porte Twitter en France ?

Il y a une véritable adoption de notre plateforme. Nous ne donnons pas de chiffres par pays, mais la dynamique est là. Les gens viennent chez nous parce qu’ils ont envie de s’informer, d’avoir les nouvelles «chaudes» de ce qui se passe à Ottawa, mais aussi de connaître les horaires de la piscine.

D’une plateforme de microblogging à sa création en 2006, Twitter est devenu une plateforme d’échange d’information et de contenu. On a 140 caractères, l’accroche, mais pas seulement : on a de la vidéo, des liens hypertexte, des applications pour aller plus loin. Nous sommes la place du village ou l’on peut venir échanger, citer.

– En quoi Twitter se distingue encore des autres réseaux sociaux comme Facebook ?

Twitter reste l’unique plateforme «live», publique et conversationnelle. Live, parce que très souvent l’info «tombe» sur Twitter, littéralement. Publique, parce qu’on a pas besoin d’être ami pour échanger. Si vous dites quelque chose de très fort, ce sera amplifié. C’est ce qui est arrivé à un médecin d’une ONG française qui était sur un tarmac à Bangui au moment des émeutes et qui avait besoin d’aide. Si il avait envoyé un SMS, il aurait eu du mal. Avec Twitter, il s’est adressé au monde entier.

Un quart d’heure après, le medecin et les orphelins qu’il avait sous sa responsabilité ont été sauvés. C’est et ce sera toujours notre force par rapport à d’autres. Et puis c’est conversationnel, car on met en relation des gens qui peut-être ne vont jamais se rencontrer, mais qui vont partager un moment ensemble, autour d’un match du Losc, un remaniement ministeriel, une émission de télé. C’est en cela que notre plateforme est unique.

– Twitter est aussi connu en France pour certains dérapages antisémites, homophobes ou racistes qui ont pu s’y déployer. Comment gérer vous cela aujourd’hui  ?

On parle d’un phènomène marginal, mais qui nous pose beaucoup de problème. C’est le prix de la liberté que nous offrons, mais c’est comme dans la vie de tous les jours. Nous avons pris très au sérieux ce problème. Aujourd’hui il y a des règles d’utilisation précises qui sont écrites et traduites en Français. Nous faisons le necessaire et nous invitons les utilisateurs à signaler les contenus non-appropriés. Nous sommes davantage en relation avec toutes les autorités compétentes en France. Mais Twitter n’est pas un policier ou un gendarme, qui dit « c’est bon » ou « c’est mauvais ».

Si vous êtes face à un problème qui enfreint manifestement nos règles, signalez-le, nous avons rendu cela plus facile, le cas échéant, nous pouvons suspendre un compte. Au dela, il y a la loi, le dépôt de plainte, et la justice peut aujourd’hui tourner plus facilement vers nous, puisqu’il y a un bureau en France depuis an, ce qui n’etait pas le cas au moment de ces polémiques. En un an, nous avons parcouru un chemin énorme, même s’il reste encore beaucoup à faire.

– Notre question bonus, en vidéo  : «Imaginez que vous êtes sur une île déserte. Coup de chance, il y a Internet. Mais vous n'avez le droit d'utiliser qu'un seul réseau social. Lequel prenez-vous ?»

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