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Les demandes de bourse pour partir en Erasmus en hausse de 10 %

L’augmentation, qui est de 8 % pour les mobilités d’études, atteint 12 % pour les départs en stage à l’étranger, précise l’agence Erasmus+.

Le Monde

Publié le 25 avril 2017 à 11h22, modifié le 25 avril 2017 à 11h22

Temps de Lecture 1 min.

La France est devenue le premier pays d’origine des étudiants Erasmus+.

L’intérêt des Français pour le programme d’échanges Erasmus + continue d’augmenter : leurs demandes de bourses pour partir à l’étranger sont en augmentation de 10 % par rapport à l’année 2016, précise une note publiée vendredi 21 avril : la hausse est de 8 % concernant les mobilités d’études et de 12 % pour des mobilités de stages en entreprises, tandis que les mobilités d’enseignants et de personnels progressent de 6 %.

L’agence fait savoir par ailleurs que, pour l’année 2015-2016, les données confirment celles de 2014-2015, publiées en février par la Commission européenne : la France est devenue le pays qui envoie le plus d’étudiants en mobilité via ce programme, avec quelque 40 000 jeunes concernés, devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Si elle accueille toujours plus d’étudiants Erasmus (29 558 en 2014-2015), d’autres pays ont progressé plus vite, la renvoyant du 2e au 4e rang des destinations les plus prisées, derrière l’Espagne, l’Allemagne puis le Royaume-Uni. « Selon les rapports des participants Erasmus+, plus de 90 % de ces étudiants venus en France pour les études se déclarent très satisfaits ou plutôt satisfaits de leur mobilité », déclare l’agence.

« 82 % des étudiants expriment une amélioration de leur employabilité en partant se former à l’étranger », précise par ailleurs l’agence, à l’aune d’une première analyse des rapports des participants. Un constat similaire avait été dressé pour les diplômés de 2010, avant qu’une étude approfondie du Céreq conclue que « pour des jeunes diplômés ayant le même profil – même niveau de diplôme, mêmes origines sociales et même sexe – avoir séjourné à l’étranger en cours d’études a un effet très limité ou nul sur la situation professionnelle à trois ans en France. »

Dans leurs rapports, « plus de 9 étudiants sur 10 déclarent une meilleure adaptabilité, appréhension des valeurs et cultures différentes ou encore une meilleure capacité à coopérer avec des personnes de cultures différentes », ajoute aussi l’agence Erasmus+.

Enfin, « 60 % des étudiants se sentent plus européens et près de 70 % se déclarent davantage intéressés par les sujets en rapport avec l’Europe et par ce qui se passe dans le monde ». « Plus la mobilité est longue, plus les apprenants ont une perception accrue de leur employabilité et de leurs aptitudes citoyennes », conclut-elle, avant un bilan complet attendu à la fin du mois de mai.

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