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Grippe aviaire : la France passe en risque élevé

Le relèvement du niveau de risque de la grippe aviaire sur l’ensemble du territoire a été annoncé mardi. Sept élevages sont déjà touchés par le virus.

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Publié le 06 décembre 2016 à 10h34, modifié le 06 décembre 2016 à 11h38

Temps de Lecture 1 min.

Le ministère de l’agriculture a annoncé relever le niveau de risque vis-à-vis de la grippe aviaire de « modéré » à « élevé » sur l’ensemble du territoire.

La décision est tombée mardi 6 décembre. Le ministère de l’agriculture a annoncé relever le niveau de risque vis-à-vis de la grippe aviaire de « modéré » à « élevé » sur l’ensemble du territoire. Un choix motivé par la propagation du virus H5N8, sous une forme hautement pathogène, en Europe et en France.

Le 17 novembre, le ministère avait fixé le niveau de risque à « modéré » dans l’ensemble de l’Hexagone. Le risque « élevé » était limité à des « zones écologiques à risque particulier ». Soit les endroits humides et connus pour être des lieux de passage des oiseaux migrateurs. Une décision prise à la suite de l’apparition de nombreux foyers en Europe (Allemagne, Autriche, Croatie, Danemark, Hongrie, Pays-Bas, Pologne et Suisse).

Forte tension pour la filière

Mais, depuis, le virus a fait son apparition en France. D’abord, chez des canards sauvages dans le Pas-de-Calais, puis sur un goéland en Haute-Savoie et, enfin, dans plusieurs élevages de canards dans le sud-ouest de la France. Le Tarn a été le premier département touché, puis le Gers, le Lot-et-Garonne et les Hautes-Pyrénées. Une suspicion dans un élevage de poulets en Vendée, où un taux de mortalité élevé avait été constaté, a été levée. Sept élevages ont été touchés par le virus de la grippe aviaire.

D’où la décision du gouvernement soucieux de juguler la propagation du virus dans les fermes. Le risque « élevé » oblige les éleveurs de volailles à confiner leurs animaux ou à installer des filets pour empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages. Les rassemblements de poulailles vivantes sont interdits. Enfin, tous les éleveurs se voient dans l’obligation de respecter de manière stricte toutes les mesures de biosécurité.

Une tension forte pour la filière foie gras, mais aussi pour celle de la volaille, pour qui le mois de décembre est un mois commercial stratégique avec les fêtes de fin d’année.

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