Les 13 types de clickbaits ne sont pas ceux que vous croyez. Le 3e va vous étonner !!!
Sur Internet, les titres qui attirent le clic sont légion. Pour capter une audience un peu trop curieuse, les médias vont toujours plus loin, et finissent par tous se ressembler. Mais le clickbait n’est pas unique pour autant : les éditeurs de contenus utilisent plusieurs techniques pour concevoir le titre ultime qui va vous surprendre et vous inciter à cliquer, cliquer et encore cliquer, peu importe la qualité du contenu. Ci-dessous, vous trouverez la liste des 13 types de clickbaits souvent aperçus sur Internet.
Ce clickbait va vous étonner
La plupart des titres qui attirent le clic concernent des articles qui traitent d’un sujet étonnant, surprenant, éblouissant, inhabituel, bizarre, miraculeux, insolite, incroyable voire stupéfiant. Tel Alexandre Ruiz qui présente un match de milieu de tableau, la plupart des auteurs n’hésitent pas à en rajouter alors que le fond du sujet est rarement si étonnant.
Le clickbait ultime
On peut aller plus loin que le clickbait étonnant, avec le clickbait parfait. L’auteur fait croire au lecteur qu’il a trouvé LE truc ultime. Remplacez « truc » par ce que vous voulez, cela fonctionne avec à peu près tout.
Le fameux 3e clickbait qui va vous étonner
Comme tous les titres se ressemblent et que tout le monde pense écrire des articles étonnants, certains auteurs ont décidé d’aller plus loin. Pour ce faire, ils ont opté pour une stratégie en deux étapes :
- Concevoir une liste de 10 choses pas si intéressantes que cela
- Spoiler d’emblée l’internaute : le 4e va vous étonner !
Le suspense est trop intense, l’internaute n’a pas le choix, il doit cliquer. Astuce : pour éviter les titres trop répétitifs, vous pouvez changer le numéro du truc surprenant. Ou opter pour cette variante très, très populaire :
- [début de titre de votre choix]. La suite va vous étonner.
Vous souvenez-vous avoir été étonné une seule fois par la suite d’un article ?
Le clickbait sexy
Sur les réseaux sociaux, on ne voit pas que le titre quand on partage un lien. On voit aussi et surtout l’image, et les clickbaiters l’ont bien compris. Inciter au clic avec une image est assez simple, d’ailleurs plusieurs types de photos fonctionnent :
- Une photo de femme ou d’homme sexy (l’internaute est coquin)
- Une photo coupée comme il faut pour ne pas tout montrer (l’internaute est curieux)
- Une photo floue. On ne donnera pas de nom, mais certains médias s’y sont risqués…
Si vous n’avez pas de scrupule, vous pouvez même en cumuler deux. Ou trois.
Le clickbait « illusion d’optique » va vous surprendre…
Une variante du clickbait illustré consiste à utiliser une image virale qui a déjà fait le tour du web, mais qui n’hésitera pas à refaire le tour du web quelques mois plus tard. Les illusions d’optique sont sans doute le meilleur moyen de générer un buzz qui sent le réchauffé. Saviez-vous que l’œil humain ne pouvait pas voir ces 12 points noirs en même temps ? Vous le saviez évidemment, puisque vous étiez déjà sur Internet l’an dernier…
Parfois, ce type de contenu suffit à faire un article entier, bien que certains se contentent d’un post Facebook pour susciter de l’engagement. Attendez-vous à une déferlante de « Combien de carrés dans cette image » avant la fin de l’année…
Le clickbait où tout est dans le titre
Nous savons que les internautes ne lisent pas les articles jusqu’au bout. Certains articles sont plus partagés que lus. Les auteurs s’en fichent, tout ce qu’ils veulent, c’est du partage. Ils n’hésitent donc plus utiliser un maximum de caractères dans leurs titres, quitte à dénuer le contenu de tout son sens. On voit d’ailleurs régulièrement des titres composés de plusieurs phrases – comme cet article – voire de questions. Oui, nous aurions pu aller plus loin et vous proposer ceci :
- Connaissez-vous les 10 types de clickbaits ? Seuls les vrais savent. Le 5e va vous étonner, mais ne cliquez surtout pas si vous êtes peureux !
Mais ce genre d’article est difficile à partager, alors nous nous sommes abstenus 😉
Le clickbait que vous n’oserez jamais consulter
Cet exemple de titre nous amène à une autre technique appréciée par ceux qui font tout pour attirer le clic. N’hésitez pas à attaquer l’internaute. Dites lui qu’il est peureux, qu’il est faible, qu’il n’est pas courageux…. à moins de consulter l’article, évidemment.
- Seuls les plus courageux réussissent à lire cet article jusqu’au bout !
- 3% des gens sont capables de visionner cette vidéo plus de 10 secondes !
- 10 photos que ne devraient pas regarder les personnes sensibles !
Pour prouver son courage, l’internaute n’hésitera pas à cliquer.
Le clickbait dont les Bretons sont si fiers
Vous pouvez facilement réveiller le patriote qui sommeille en l’internaute, lui donner envie de visualiser du contenu sur sa région natale. Les plus pervers n’hésitent pas à combiner ces types de titres avec les tournures négatives qui s’attaquent à l’orgueil de l’internaute.
- Si vous n’obtenez pas 15/20 à ce quiz, vous n’êtes pas vraiment Breton.
- Ces 10 plages magnifiques dont les Bretons sont si fiers.
- Ces 50 photos prouvent que la Bretagne n’est pas si belle que cela (!).
- Les 10 plats que seuls les vrais Bretons sont capables de manger.
L’avantage avec ces contenus très localisés : vous pouvez les décliner à l’infini. Et si ça fonctionne, vous pouvez même passer à l’échelon inférieur et concevoir ce type d’article : 100 preuves que le Stade Rennais est meilleur que le FC Nantes.
Le clickbait que seuls les fans de clickbaits comprennent
Lire un article, c’est long et ennuyeux. Faire un quiz, c’est court et plus sympa. Partant de ce constat, de nombreux éditeurs de contenus proposent ce type d’animation sur leurs sites. Et pour attirer l’internaute, le titre est parfois très utile.
- Seuls 3% des internautes obtiennent 10/10 à ce quiz !
- 10 questions dont seuls les vrais fans de Manchester United connaissent la réponse.
- Si vous répondez correctement à ces 5 questions : vous êtes un vrai Breton !
Comme le montre ce dernier exemple, vous pouvez combiner les types de clickbaits.
Le clickbait qui n’est pas celui que vous croyez
Les titres qui vous annoncent que ce que vous allez voir n’est pas ce que vous croyez sont légion. D’ailleurs cela fonctionne plutôt bien, puisque vous avez cliqué sur cet article.
Le clickbait sur lequel vous ne devez surtout pas cliquer
Les auteurs de titres sont à la fois tordus et innovants. Plutôt que de tout faire pour qu’un internaute clique sur un contenu, on va l’inciter – voire l’obliger – à ne pas cliquer.
- Vous ne devriez pas lire cet article.
- Ne cliquez pas : la suite va vous choquer.
- Les internautes qui cliquent ici sont choqués à vie.
Le clickbait nostalgique
L’internaute est nostalgique. Rappelez-lui son enfance, son Amstrad, Caramail ou cette époque où le reach existait sur Facebook, et vous êtes sûrs d’obtenir une visite. Évidemment, on plaide coupable avec cette journée type sur Internet en 1999.
Le clickbait attendrissant, tout simplement magique !
Pour ce type de clickbait, vous avez le choix : un bébé ou un animal. Combinez les deux, et vous obtenez le clickbait attendrissant ultime. Pour être tout à fait franc, je ne me souvenais plus exactement des formulations régulièrement employées dans ce cas. J’ai commencé à taper « la réaction de… » sur Google. La suite m’a beaucoup étonné.
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Attention, ce commentaire va vous étonner !
(Bah oui, puisque plus personne ne prend le temps d’en poster…)
😉
Très très bon ahaha
Article vraiment TOP.
Je suis souvent déçu par ces titres racoleurs mais là je trouve que non seulement le contenu est riche mais en plus on est vraiment dans le sujet annoncé. Je ne me suis pas fait avoir !
J’achète, et je partage bien sur…
Merci