Chefs-d’œuvre exposés
Quelque cent œuvres destinées aux enchères sont réunies à la Maison Heffel
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Cette pièce intitulée Shoreline, dont l’évaluation se situe entre 600 000 et 800 000 $, est signée par Emily Carr, l’une des artistes féminines les plus importantes au pays. «C’est une huile sur toile qui date de 1936, a expliqué Mme Poggione. On ne peut pas passer à côté de l’œuvre d’Emily Carr. Cette artiste canadienne est aussi importante que d’autres grands noms comme Lawren Harris. Elle avait une vision vraiment unique».
Courtoisie -
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La valeur estimée de cette œuvre de l’artiste Lawren Harris, intitulée Laurentian Landscape, se situe entre 1,2 et 1,6 M$. Elle a été acquise en 1966 par son propriétaire actuel pour la somme de 8400 $. «Laurentian Landscape est une pièce extraordinaire, a affirmé Mme Poggione. C’est une œuvre qui date de 1913-1914. Souvent, on associe cet artiste aux Rocheuses et aux glaciers, mais ici, il s’agit d’une belle scène québécoise.»
Courtoisie -
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Ce tableau de Jean Paul Lemieux, intitulé L’énigme, pourrait valoir de 300 000 à 400 000 $. «Cette œuvre représente bien le style Lemieux, puisqu’elle met en relation l’être humain devant l’immensité de l’univers, a expliqué Mme Poggione. C’est un classique de sa période la plus importante. En 1964, il était au sommet de son art. En plus, c’est une œuvre de très grand format. Elle est impressionnante».
Courtoisie -
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Intitulée La vieille église de Sherbrooke-Est par temps de neige, cette œuvre de l'artiste Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté a été consignée par la Fabrique de l'Église Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, qui désire rénover son église avec les fruits de sa vente. Sa valeur est estimée entre 100 000 et 150 000$. «C'est un petit bijou. En 1910, alors qu'il était de passage dans la région, l'artiste a peint l'église sous la neige. Il a ensuite fait cadeau de son œuvre à la paroisse», a expliqué Tania Poggione.
Courtoisie -
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Cette pièce intitulée Shoreline, dont l’évaluation se situe entre 600 000 et 800 000 $, est signée par Emily Carr, l’une des artistes féminines les plus importantes au pays. «C’est une huile sur toile qui date de 1936, a expliqué Mme Poggione. On ne peut pas passer à côté de l’œuvre d’Emily Carr. Cette artiste canadienne est aussi importante que d’autres grands noms comme Lawren Harris. Elle avait une vision vraiment unique».
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La valeur estimée de cette œuvre de l’artiste Lawren Harris, intitulée Laurentian Landscape, se situe entre 1,2 et 1,6 M$. Elle a été acquise en 1966 par son propriétaire actuel pour la somme de 8400 $. «Laurentian Landscape est une pièce extraordinaire, a affirmé Mme Poggione. C’est une œuvre qui date de 1913-1914. Souvent, on associe cet artiste aux Rocheuses et aux glaciers, mais ici, il s’agit d’une belle scène québécoise.»
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Ce tableau de Jean Paul Lemieux, intitulé L’énigme, pourrait valoir de 300 000 à 400 000 $. «Cette œuvre représente bien le style Lemieux, puisqu’elle met en relation l’être humain devant l’immensité de l’univers, a expliqué Mme Poggione. C’est un classique de sa période la plus importante. En 1964, il était au sommet de son art. En plus, c’est une œuvre de très grand format. Elle est impressionnante».
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Intitulée La vieille église de Sherbrooke-Est par temps de neige, cette œuvre de l'artiste Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté a été consignée par la Fabrique de l'Église Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, qui désire rénover son église avec les fruits de sa vente. Sa valeur est estimée entre 100 000 et 150 000$. «C'est un petit bijou. En 1910, alors qu'il était de passage dans la région, l'artiste a peint l'église sous la neige. Il a ensuite fait cadeau de son œuvre à la paroisse», a expliqué Tania Poggione.
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Une centaine d’œuvres de très grande valeur, réalisées par des artistes de renommée mondiale, seront exposées à la Maison Heffel de Montréal jusqu’à samedi.
Ces chefs-d’œuvre, qui seront mis aux enchères à Vancouver le 25 mai prochain, sont signés par de grands artistes canadiens comme Guido Molinari, Jean Paul Riopelle, Emily Carr, Alexander Colville, Lawren Harris et Jean Paul Lemieux.
Cette vente printanière, qui comprend 144 lots réalisés par 60 artistes, pourrait rapporter entre 9 et 12 M$, selon ses organisateurs.
Oeuvres rarissimes
C’est une œuvre de l’artiste Lawren Harris, membre du célèbre Groupe des Sept, qui détient l’estimation la plus élevée de la vente. Intitulé Laurentian Landscape, le tableau est évalué entre 1,2 et 1,6 M$.
«Les huiles sur toile comme celle-ci, la plupart du temps, font partie de collections muséales, corporatives ou de grandes collections privées, a expliqué Tania Poggione, directrice du bureau montréalais de la Maison Heffel. C’est pour cette raison que nous les qualifions de rarissimes.»
Mentionnons que l’automne dernier, la Maison Heffel a presque fracassé un record national en obtenant, pour une œuvre de Lawren Harris (Mountain and Glacier), la somme de 4,6 M$. Le record est détenu par Scene in the Northwest: Portrait of John Henry Lefroy de Paul Kane, qui a trouvé preneur pour 5 M$, en 2002.
♦ La Galerie Heffel de Montréal, qui est ouverte au public, est située au 1840, rue Sherbrooke Ouest.
