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Hommage des étudiants au Bordelais Alban Denuit, victime des attentats de Paris

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Une minute de silence a été respectée partout en France à midi pour rendre hommage aux victimes des attentats de Paris. A l'Université Bordeaux Montaigne de Pessac, les étudiants ont souhaité se recueillir en mémoire d'Alban Denuit, professeur en arts plastiques, décédé au Bataclan vendredi.

Les étudiants ont souhaité se recueillir en mémoire du professeur disparu.
Les étudiants ont souhaité se recueillir en mémoire du professeur disparu. © Radio France - Pauline Pennanec'h

Ils étaient des centaines de personnes à assister à la minute de silence, lundi à midi à l'Université Bordeaux Montaigne. Mais ce temps de recueillement était particulièrement pénible pour les étudiants, professeurs et personnels de la faculté : ils ont souhaité rendre hommage à leur ami, professeur et collègue Alban Denuit, décédé au Bataclan le vendredi 13 novembre.

Des centaines de personnes ont entonné la Marseillaise pour rendre hommage.
Des centaines de personnes ont entonné la Marseillaise pour rendre hommage. © Radio France - Pauline Pennanec'h

Alban Denuit avait 32 ans. Plasticien de métier, enseignait les arts plastiques aux étudiants depuis quelques années. Diplômé de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, il poursuivait une thèse en arts plastiques à l'université Bordeaux Montaigne. Alban Denuit était un professeur très apprécié par ses élèves._ "On n'imaginait pas qu'il était là-bas, on n'arrive toujours pas à réaliser"_ raconte Marie, étudiante en première année. "L'ambiance est pesante dans le bâtiment, c'est très difficile pour nous", poursuit-elle. 

Stéphanie, étudiante en deuxième année, est très affectée par la disparition de son professeur. "On l'avait tous les lundis matins. Se dire qu'il n'y a pas de prochaine fois, ça fait mal. C'est trop injuste que tout s'arrête comme ça" raconte l'étudiante, des sanglots dans la voix.

"On nous a dit qu'ils allaient le remplacer, mais il est irremplaçable !"

— Stéphanie, étudiante en arts plastiques

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Son amie Léna se demande ce qu'il va se passer pour la suite. "On n'a pas la tête à travailler, c'est encore trop tôt, on n'est pas prêt" confie la jeune étudiante.

"C'était comme un second fils"

Sa directrice de thèse, Elane Sorbet, est effondrée. Elle a perdu "un second fils" ce vendredi 13 novembre : "C'est une perte pour nous tous, pour le département, pour les étudiants, mais aussi pour l'art."

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