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La pression des gouvernements sur Twitter ne faiblit pas

Entrée en bourse de Twitter à New York le 6 novembre 2013. Richard Drew/ASSOCIATED PRESS

Le réseau social a révélé au public les requêtes gouvernementales reçues au second semestre. La France est toujours en bonne place.

Les États ne comptent pas lâcher Twitter. Le réseau social a publié le 31 juillet son rapport semestriel de transparence. Deux fois par an depuis 2012, Twitter communique au grand public les différentes requêtes des gouvernements et de la justice. Dans ces rapports, il distingue les demandes d'informations sur les utilisateurs du réseau social et les demandes de suppression de contenus, et les classe par pays. Depuis 2012, le nombre de requêtes n'a fait qu'augmenter, dans certains cas il a même doublé. Twitter a reçu 2058 demandes d'informations sur des utilisateurs durant le premier semestre 2014. C'est deux fois plus que l'an dernier à la même période (1157 requêtes) et presque trois fois plus qu'au premier semestre 2012 où l'entreprise avait reçu 849 demandes.

La France et la Turquie championnes du monde des suppressions de tweets

Le nombre de demandes de suppression de contenus a augmenté plus timidement par rapport au deuxième semestre 2013. Il est passé de 377 à 432 requêtes. En tête des pays censeurs on trouve la Turquie avec 186 demandes. Le gouvernement avait pendant un temps bloqué le réseau social sur ton territoire. Début mai, il a demandé à Twitter de censurer - uniquement en Turquie - plus d'une centaines de tweets d'opposants politiques.

La France arrive en deuxième place du classement avec 108 demandes de suppression de tweets. C'est bien moins qu'au semestre précédent où le pays représentait l'écrasante majorité des requêtes (309). À l'époque, ces demandes étaient essentiellement issues de la polémique autour du hashtag #UnBonJuif. Le mot-dièse antisémite avait mis en avant des centaines de propos haineux. Après un long conflit entre l'Union des Etudiants Juifs de France et Twitter, le réseau social a finalement censuré une partie des tweets incriminés.

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