Sur les réseaux sociaux, le bling-bling attire l'attention du fisc
Face à l'évasion fiscale, tous les moyens sont bons pour démasquer les fraudeurs. Le dernier en date : l'analyse des photos postées sur les réseaux sociaux.
Par Adrien BonettoTemps de lecture : 1 min
Facebook, Twitter ou encore Instagram, la plupart des réseaux sociaux permettent de partager des photos. Certains n'hésitent pas à montrer ce qu'ils possèdent, parfois même à la limite de la décence. D'autres restent plus discrets, et il semblerait que ce soit la bonne attitude à adopter. En effet, depuis peu, l'IRS (Internal Revenue Service) - l'organisme du fisc américain - traque les fraudeurs sur Internet, comme le rapporte La Tribune. Nombre de photos montrant des voitures étincelantes ou encore des liasses de billets sont visibles et largement partagées. Tout ce qui n'est pas protégé sur la Toile est public, et donc exploitable. Pas de souci si vous êtes en règle avec l'administration fiscale, mais, dans le cas contraire, il y a fort à parier que "les fanfarons" pourront le regretter.
L'IRS ne peut bien évidemment pas traiter chaque profil d'utilisateur, mais il regroupe néanmoins différentes données. Si ces dernières sont concordantes, cela peut donner lieu à un examen plus approfondi des comptes des éventuels fraudeurs. En 2013, l'IRS avait même fait la demande de pouvoir lire les e-mails et informations privées échangés sur les réseaux sociaux, une demande fort heureusement refusée.
En outre, ce type d'enquête reste sujet à caution. En effet, on peut se prendre en photo dans une voiture de luxe ou au bord d'une somptueuse piscine sans pour autant que cela nous appartienne. L'analyse au cas par cas est donc de mise, et le travail est titanesque. Rassurez-vous, l'administration fiscale française n'utilise pas (encore) ce genre de technique. En attendant, vous pouvez toujours vérifier vos paramètres de sécurité et de partage sur les réseaux sociaux où vous êtes inscrits. Et si la peur du fisc faisait disparaître la mode du bling-bling ?