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Le smartphone, cette télécommande de vie

David Lacombled |

En quelques années seulement, le smartphone s’est parfaitement intégré au quotidien de toutes les femmes, l’objet connecté par excellence jusqu’à en devenir la part intime de chacune.

Le smartphone s’est intégré dans la vie quotidienne des femmes actives au point de devenir leur sac à main numérique. Objet connecté et de connexion par excellence, il représente un lien familial, social et convivial à travers les sms ou les réseaux sociaux, couteau suisse numérique offrant une palette quasi infinie de services via les applications, passe-temps idéal, ordinateur de poche, montre, calculette, réveil, pense-bête… Il est devenu de fait plus qu’un objet, une part intime de soi trouvant sa place à chaque instant, du réveil au coucher.

On a pu ironiser sur le fait que le téléphone mobile désormais pouvait servir à tout… et parfois même à téléphoner. Et de fait le smartphone fait partie de ces innovations dont l’ensemble est supérieur à l’addition de ses parties. C’est cette capacité à être ce prolongement de soi, intime, professionnel, social, ludique qui fait sa force.

Dans ce sens, l’Observatoire Orange Terrafemina vient entériner une constatation de bon sens : avec un tel degré de pénétration de marché, d’utilisation et de réutilisation (on a pu dénombrer 150 prises en main dans une seule journée), le smartphone semble avoir atteint un certain degré de perfection. Quel autre produit du quotidien peut s’enorgueillir d’être aussi présent à tous les stades de la journée et de développer autant de facettes de notre vie ? Au point de devenir indispensable portant même à un certain degré de dépendance que les utilisateurs perçoivent comme la rançon de son utilité.

La question est de savoir quelle évolution on peut attendre d’un produit qui est arrivé à ce stade de perfection d’autant que dans sa forme aussi, le smartphone est le fruit d’un équilibre parfait entre miniaturisation nécessaire (pour assurer sa mobilité et sa maniabilité) et visibilité suffisante (pour les écrans) oscillant suivant les fabricants entre le « grand téléphone » et la « petite tablette ». Sa miniaturisation qui a longtemps été le crédo du telephone portable, puis son agrandissement avec l’apparition de l’écran trouvent du reste leurs limites dans trois invariants humains : la taille de nos mains, la distance séparant notre bouche de notre oreille et les capacités de notre vue. Le smartphone a atteint, semble-t-il, une forme d’alchimie technologique.

Le sens de l’innovation, et c’est ce que demandent les personnes interrogées dans l’étude, ne porte pas vers une transformation radicale de l’objet, mais vers toujours plus de connectivité. À la manière des automobiles qui sont toutes aujourd’hui « suréquipées », les smartphones de demain sont appelés à être « sur-appliqués ».

Et de fait les innovations présentés fin février au Mobile World Conference de Barcelone, où se réunissent tous les géants pour exposer leurs innovations, portent essentiellement sur cette recherche tous azimuts de connectivité. Les fabricants développent des appendices au smartphone: les montres et les bracelets qui permettent de mesurer son activité physique, de prendre des photos, de recevoir des appels… de gagner en mobilité. Ainsi on va voir apparaître des bracelets qui permettront de faire fonctionner des applications de son smartphone sans passer par le déverouillage de l’écran, un bandeau qui permettra de transcrire ses mouvements en exercices physiques mais aussi des applications qui feront de notre smartphone un outil de paiement…

Bref, le smartphone est plus que jamais l’objet connecté par excellence. Connecté au présent, mais aussi au futur…

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